mercredi 23 décembre 2009

Inscription sur les listes électorales

Vous venez d'avoir 18 ans ? Ou bien vous les aurez avant le premier tour des élections régionales, le 14 mars 2010 ? Vous n'êtes pas encore inscrit sur les listes électorales ? Ils vous reste donc jusqu'au 31 décembre inclus pour le faire et pouvoir voter aux élections.

Pour s'inscrire, il vous suffit de vous rendre dans votre mairie avec :

- Le formulaire d'inscription sur les listes que vous pouvez télécharger ici.

- Une pièce d'identité en cours de validité : passeport, carte d'identité, permis de conduire.

- Soit un justificatif de domicile ou de résidence dans la commune ou un justificatif d'inscription au rôle des impôts locaux depuis plus de 5 ans. Si vous habitez chez vos parents, vous devrez fournir une attestation des parents établie sur papier libre, certifiant qu'il habite chez eux, et un justificatif de domicile des parents.

mardi 22 décembre 2009

Le prix du silence.

De toutes les espèces vivantes sur notre planète, le SDF est certainement le bipède le plus étrange. Si vous vous fiez aux informations des préfectures, des mairies, et de la télévision, le SDF, telle l’hirondelle qui fait le printemps, apparaît sur les écrans avec les premiers frimas en même temps que les camions en travers des autoroutes et des automobilistes en détresse. Ceux-ci font en général la une, le SDF est signalé ensuite, parfois mort dans une montée d’escalier, sous un porche ou une bouche de métro.

Le SDF est donc silencieux quoiqu’il ne soit pas muet.

En effet on peut l’entendre. Pour cela, il faut se pencher c'est-à-dire se mettre à son niveau car contrairement aux gens bien élevés le SDF ne se lève pas de son carton pour venir à votre rencontre. Les préfets et les maires délèguent quelques flics au bon cœur pour aller les voir et les persuader de quitter leur abri pour un autre plus vaste, assez bruyant mais chaud où on leur donnera une couchette et une soupe et d’où on les virera dès l’aube. Etonnamment, le SDF tel le chien errant qui lui tient souvent compagnie a une certaine méfiance de l’uniforme et refuse de suivre les pandores. Ceux-ci ne le prennent pas mal et pour qu’il ne leur soit fait aucun reproche, ils convient chaque année la presse à une tournée pour montrer comme ils sont mal reçus et pas compris : sur une vingtaine de spécimens, seuls quatre ou cinq se laissent embarquer. Les autres préfèrent la solitude et la froidure. Ils ont de bonnes raisons à cela : promiscuité, violence, raffut, et aussi impossibilité d’amener leur seul compagnon, leur cabot. Ils s’en expliquent devant les caméras, et les représentants de l’ordre lèvent les bras dans de grands gestes d’impuissance puis regagnent leur camion bien chaud.

Tel le corps d’Amédée dans la pièce d’Eugène Ionesco « Amédée ou comment s’en débarrasser », tel le sparadrap du capitaine Haddock, le SDF demeure embarrassant et encombrant.

On pourrait en déduire que le SDF est têtu, qu’il n’a à s’en prendre qu’à lui-même : après tout sa situation, ne l’a-t-il pas bien cherchée ? Que s’est-il passé pour qu’il finisse à la rue ? Voici trois ans, notre président, en campagne, jurait que, une fois à l’Elysée, il ne laisserait personne sur le trottoir. Mais il n’avait pas expliqué que ceux qui refusaient de travailler plus pour gagner moins, ceux qui gagneraient si peu qu’un loyer devient un rêve inaccessible, ceux qui perdraient leurs droits aux Assedic, enfin bref cette foule de précaires de plus en plus nombreux, ceux là, non raisonnablement, on ne peut pas soulager toute la misère du monde (refrain connu dont on oublie la deuxième partie qui était « …mais il faut en prendre sa part ! ».

Donc le SDF est têtu ! Oui, il s’obstine à vouloir être traité dignement malgré sa dégaine loqueteuse, son abri en sacs de plastique et son chien plein de puces. Les seuls qui l’entendent de cette oreille sont ses semblables et quelques doux rêveurs dont un barbu et ses copains qui disent descendre de Don Quichotte !

Hélas ! Si Don Quichotte se battait contre des moulins à vent, ses petits enfants se battent contre l’égoïsme et la bataille est aussi inégale et vaine…Evidemment, si les préfets avaient des objectifs fixés pour le traitement des SDF, et si ils s’en acquittaient aussi efficacement qu’ils le font pour les Sans-Papiers, la question serait bien réglée : les uns et les autres en centre de rétention et puis zou, en avion, ailleurs ! Mais les préfets étant déjà bien occupés entre l’organisation de débats sur l’identité nationale et la chasse aux sans papiers, les SDF sont oubliés. D’ailleurs, il en meurt chaque jour, ça résout le problème. Mieux, on ne vous le dira jamais, mais l’été, ils meurent encore plus nombreux : la déshydratation tue plus sûrement que le froid. Un bon hiver bien froid, suivi d’une canicule bien sèche et plus besoin de se casser la tête.

Copenhague était un bide, mais le changement climatique contre lequel nous n’aurons pris aucune mesure aidera à solutionner le cas des SDF…. Et nous, mieux lotis, nous aurons vu tout cela passer comme les vaches regardent les trains, sans pouvoir faire grand-chose n’est ce pas ?

LES GENS BIEN

Une fois encore La Fontaine a raison suivant qu'on est riche ou puissant...

Les dirigeants d'EADS, et un nombre non négligeable de cadres, vendent leurs actions avant que le cours de bourse ne chute. Délit d'initié ? Non, ils disent ne pas avoir été au courant qu'il y avait un problème dans la société ! On se demande bien, si eux ne l’étaient pas à quoi servaient-ils ? Ils empochent des millions d'euros de plus-value et l'Autorité de Régulation des Marchés Financiers ne trouve rien à redire et reprend à son compte leur argument principal : l’industrie aéronautique est coutumière de la problématique des retards, plus ou moins gérables ou rattrapables !

D'un autre côté, Julien Dray aurait commis un petit abus de bien social, rien quelques milliers d'euros. Pas de quoi émouvoir un tribunal qui lui fait juste un petit rappel à l'ordre.

On constate que les notables élus ou puissants ne volent pas physiquement, leurs méthodes sont plus subtiles, les mots utilisés sont différents. Pour eux, on parle de «délit d’initié», de "détournement", "d'abus".

Seuls les pauvres volent et vont en prison. Pour eux, c'est normal, ce sont des pauvres habitués à la prison pas des gens bien. Quand on a volé un poulet dans un supermarché ou un paquet de chewing-gum on n'a pas un petit rappel à l'ordre mais de la prison avec sursis dans le meilleur des cas.

Si les gens biens ont aussi droit à la présomption d’innocence, ils ont surtout le devoir de montrer l’exemple. Avec eux on doit être deux fois plus exigeant en terme de probité.

mercredi 16 décembre 2009

Etienne Dolet

Etienne Dolet nous a donné son nom. Un colloque a été organisé le mois dernier à Lyon pour commémorer le 500e anniversaire de sa naissance. Une exposition lui est consacré en ce moment à la Bibliothèque Municipale de Lyon.
pour retrouver les principaux documents retraçant la vie tumultueuse et riche de ce savant libre, entrepreneur dynamique comme on dirait aujourd'hui qui pensait qu'il n'y a pas de pensée libre sans moyen de l'exprimer. A l'époque c'était l'imprimerie.
Paris qui l'a vu condamné et brulé place Maubert ne doit pas rester absente de ce devoir de mémoire.

lundi 14 décembre 2009

Recherche bénévoles

Pour mener à bien ses maraudes à Paris dans le 14ème arrondissement et alors que les grands froids arrivent, l'association "Les Enfants du Canal" recherche des bénévoles pour participer aux maraudes de nuit qu'elle organise à partir de 18H00 du lundi 14 au lundi 21 décembre.

Si vous souhaitez vous engager dans cette action bénévole, ou si vous souhaitez plus de renseignements, merci de les contacter par email.

Association « Les Enfants du canal »
26 avenue de l’Observatoire 75014 Paris
lesenfantsducanal@orange.fr

Historique de l'association
Créée dans le cadre de l’action des Enfants de Don Quichotte sur le canal Saint Martin à Paris, au cours de l’hiver 2007, l’association a pour objet de créer et faire fonctionner : des structures passerelles pilotes pour les personnes sans abri et mal-logés afin d’accéder à un logement adapté voir autonome.
L’association est née d’une réflexion entre personnes bien logées, mal logées et sans abris. Elle souhaite apporter par cet échange des innovations dans la prise en charge des personnes à la rue et au sein du dispositif social.
Leurs objectifs
Tisser des liens avec les personnes à la rue, les inviter à venir à l’accueil de jour et éventuellement, par la suite, être accueillis au sein de la Maison des Enfants du canal.
Lien
• Rencontre
• Ecoute
• Echange-partage
Distributions
• Duvets
• Boissons chaudes (Cafés, soupes)
Interventions
• Informations
• Orientation
• Accompagnement social
Pour plus de renseignements : http://lesenfantsducanal.fr/

vendredi 11 décembre 2009

Marché de Noël

LYNE COHEN-SOLAL
Adjointe au Maire de Paris chargée du commerce et Conseillère du 5ème.
NINA PETITEHALGATE
Présidente de « L’art et la seine organisation »
sont heureuses de vous inviter à l'inauguration du
1er MARCHE DE NOEL DU SQUARE VIVIANI

Mercredi 16 Décembre 2009 à 19 heure

Compte rendu de mandat de Bertrand Delanoë dans le 5ème arrondissement

18 mois après la validation de son projet par les urnes, Bertrand Delanoë nous confirme que malgré la crise ou plutôt à cause de la crise, il est de plus en plus urgent de créer 4.500 places de crèches et 40.000 logements sociaux, d’engager 8.5 millions d’euros d’investissements dont notamment 1 M pour l’université, la recherche et l’emploi. Il nous fait la liste des initiatives qui on dû être prises en raison de la crise : l’allocation Paris Logement, l’octroi de microcrédit avec le Crédit Municipal, le paiement à la signature de 20% du budget quand des PME contractent avec la Mairie de Paris.,…..

Comme tous les responsables de collectivités territoriales, il insiste sur le fait que ces efforts doivent être faits alors que l’Etat transfère des compétences au département sans pour autant faire suivre le financement. Vis-à-vis de Paris, l’Etat serait redevable de 385 millions d’euros ! Il avoue ne pas avoir anticipé l’impact de la baisse des transactions immobilières sur les recettes municipales et déclare avoir demandé encore plus de rigueur dans la gestion des fonds municipaux. Il assume l’augmentation des impôts locaux dont il rappelle l’inscription dans le projet municipal. Cette première hausse depuis 8 ans laisserait Paris parmi les villes aux impôts locaux les moins élevés. Après cette démonstration du besoin d’austérité, la justification des investissements prévus au stade Jean Bouin par l’engouement populaire dans un sport très suivi et les conditions catastrophiques d’accueil des spectateurs est plus ou moins convaincante.

La dette

En réponse aux critiques sur la dette, il indique que la dette ne représenterait, à Paris, que 38% des recettes annuelles contre 80% en général !!!

Les habitants du 5ème lui font part de leur émoi, de leur colère face au futur de la Mutualité et au plan d’installation de caméras vidéos.

Sur la Mutualité, la réponse de B. Delanoë est claire même si elle ne satisfait pas; la Mutualité relève du secteur privé et la Mairie n’a pas l’argent pour racheter le complexe. De plus la prise en charge de la santé est dans les compétences de l’Etat et non de la Ville. B. Delanoë ne peut qu’essayer de faire respecter des engagements à minima sur l’offre et la qualité du centre médical, le respect d’une tarification adaptée aux clients historiques de la part de GL Events. Nous ne pouvons que prendre acte de ce constat d’impuissance. Je ne parlerai pas du verbiage technocratique de JM Leguen sur le même sujet; nous n’avons rien compris! Nous pouvons êtres inquiets et rester vigilants; la durée du bail du centre médical serait de plusieurs années celui de GL Events de plusieurs dizaines d’années; si c’est vrai où est l’erreur?

A la question de la vidéo surveillance, vivement porté par les verts et la LDH, Bertrand Delanoë rappelle que la sécurité est l’une des préoccupations principales des parisiens, que les employés municipaux sont souvent agressés. En dernier lieu, il a un malin plaisir de dire au représentant de la LDH qu’il est venu inaugurer les caméras que lui avait demandé cette même LDH pour son siège parisien !! Plus sérieusement, il considère que le point important est la réglementation de l’utilisation des images et assure que le dispositif éthique prévu devrait satisfaire les tenants du Respect de la vie privée.

Une question de la salle porte sur la restructuration des conditions de circulation au niveau des Boulevards Saint Marcel et Port-Royal.

Bertrand Delanoë reconnaît, qu’incontestablement, l’aménagement de ces boulevards a été une erreur. Il marque la nécessité de passer par une phase de concertation pour évaluer la meilleure solution : réaménagement complet ou amélioration de l’existant. Nous attendons la suite en soulignant cependant qu’une concertation avec les habitants des quartiers concernés (5e et 13e arrondissements), aurait dû, en principe, avoir eu lieu en 2009, dixit le compte rendu de mandat 2008.

Question sur l'Ecole de Physique et Chimie

L'adjoint au Maire Jean-Louis Missika nous informe, comme en 2008, du départ d’Agro vers Saclay et du désamiantage de Censier. Il se plaint de l’indécision de la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche quand au choix du site de repli de Censier et de la confusion produite par le rapport Larrouturou (http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/094000476/index.shtml) qui privilégie une solution dans l’Ilot Poliveau, solution nécessitant des travaux alors que la Mairie de Paris soutient un projet Rive droite dans un immeuble disponible immédiatement.

Quartier Jussieu

Nous resterons sur notre faim quant aux mesures d’accompagnement fiscales des commerçants de Jussieu demandées au Gouvernement pour compenser l’impact économique du chantier de désamiantage qui dure depuis de nombreuses années; ces mesures avaient été traduites dans un vœu voté par le Conseil de Paris. Plus personne n’en parle alors que le projet de Censier justifierait d’en faire bénéficier également les commerçants qui entourent ces bâtiments universitaires. Sauf erreur de notre part, ce vœu s’être perdu entre l’Hôtel de Ville et Bercy. A qui la faute ?

Pour conclure, un peu d’humour ; Bertrand Delanoë a félicité M. Baetche, conseiller municipal du 5ème, pour son accueil, sa capacité à présenter avec sérieux les sempiternelles excuses de Jean Tiberi pris par ses obligations; maintenant fallait-il présenter des salutations fraternelles, amicales et chaleureuses ? Chacun se fera son opinion.

Etienne Dolet

jeudi 10 décembre 2009

Cours de cuisine sur le marché Maubert

La Ville de Paris lance pour 2010 un grand projet d'animation de ses marchés couverts et découverts, en collaboration avec la Fédération Française de la Cuisine Amateur. Plus de 30 dates sont prévues tout au long de l'année pour des rendez-vous
« leçons de cuisine sur les marchés de Paris ». Elles seront prochainement publiées en ligne sur paris.fr. Ces cours seront dispensés par des chefs et des enseignants issus des écoles de cuisine de l’arrondissement concerné. Ce sont les commerçants des marchés qui fourniront toutes les matières premières des recettes cuisinées sur place.

Le lancement des sessions de cours de cuisine sur les marchés aura lieu ce jeudi 10 décembre à 9h30 sur le marché Maubert en présence de Lyne Cohen Solal, adjointe chargée du commerce, de l’artisanat, des professions indépendantes et des métiers d’art et Grégoire Provost, président de la Fédération Française de la Cuisine Amateur. A l’approche des fêtes de fin d’années, ce sera l’occasion de venir perfectionner ses talents culinaires et de remporter de nombreux lots !

Rendez-vous à 9h30 sur le stand de la Fédération Française de la Cuisine Amateur à l'entrée du marché Maubert pour la sélection des 5 clients volontaires qui feront leurs courses chez les commerçants du marché afin de réaliser la recette prévue par un chef de l’école de cuisine du 5ème arrondissement.

Dégustation prévue en fin de matinée !

Que se passe t-il à la Caisse des école du 5e ?

Instituées par la loi du 10 avril 1867 relative à l’organisation de l’enseignement primaire, les caisses des écoles avaient initialement pour rôle de grouper autour des écoles publiques les personnes désireuses de contribuer au développement de l’instruction primaire, à stimuler la fréquentation des écoles par des récompenses aux bons élèves et des secours aux enfants des familles indigentes. Aujourdhui l'essentiel de son activité concerne la restauration scolaire (plus de 80 % de son activité à Paris). La Ville de Paris y consacre annuellement environ 65 millions d'euros. A Paris, il existe vingt caisses des écoles (une par arrondissement).

Chacune des caisses des écoles des 20 arrondissements parisiens est administrée par un comité de gestion composé de représentants de l’arrondissement (le maire d’arrondissement, président, et des membres du conseil d’arrondissement désignés par celui-ci), des membres élus par les sociétaires, des membres de droit et des personnalités désignées.

Établissements publics autonomes, les caisses des écoles sont gérées au quotidien par un chef des services économiques nommé par le maire. Elles adoptent elles-mêmes leur propre budget et procèdent au recrutement de leur personnel. Le budget de la Caisse des Ecoles est approvisionné par les paiements des parents d'élèves, environ 40 % dans le 5e arrondissement, les subventions de la Ville de Paris, 40 % également, et 20 % d'autres recettes (chiffres 2004).

Un premier audit, mené en 1998 par le maire de Paris (à l'époque Jean Tiberi !) pointait déjà l'hétérogénéité et l'inadaptation des statuts des caisses des écoles, -qui sont des établissements publics administratifs- l'archaïsme de leur sociétariat et les difficultés de gestion de leurs personnels. Le rapport faisait également le constat de l'inadéquation et de l'injustice du mode de subvention de la restauration scolaire alloué par la Ville de Paris aux caisses des écoles. Le prix payé par les familles variant considérablement selon les arrondissements. Cette situation perdurait toujours en 2004. Dans un second audit d'octobre 2005, consultable sur le site de paris.fr, l'Inspection générale de la Ville de Paris notait que la vie sociale de la Caisse est réduite, que les parents d'élèves ne sont pas représentés au comité de gestion –c’est un
comble- et que parmi les sociétaires figuraient un ancien notaire et un ancien pharmacien de plus de 70 ans ! L'Assemblée Générale de la semaine dernière a montré que rien n'avait changé ! Ce rapport ajoutait également que la Caisse du 5e n'appliquait pas le quotient familial de la Caisse d'Allocation Familiale ce qui faisait que plus de 90 % des familles payaient le même tarif soit, à l'époque, 3,05€ le repas.

L'Inspection Générale préconisait donc d'actualiser les statuts en permettant en particulier aux parents d'élèves d'être présents dans les organes de gestion de la Caisse et d'engager une réforme tarifaire. Il est nécessaire de savoir ce qui a été fait. Mais interroger le Directeur de la Caisse n'est malheureusement plus possible. Il n'y a pas de directeur depuis le depart en retraite du précédent en juin en 2009 et le dernier pressenti est resté seulement 1 mois. C'est dommage car les associations de parents d'éléve avaient entamé des contacts fructueux !

En particulier les Asociations de parents d'élèves avaient cherché à developper une nourriture de qualité bio. Mais aujourd'hui la Caisse refuse de communiquer les cahiers des charges, base des appels d'offre pour les fournisseurs alimentaires (c'est urgent dans la mesure où les contrats seront renouvelés en début 2010) et il semblerait qu'il y ait seulement 1% de nourriture bio en contradiction avec la politique de la Mairie de Paris (certaines caisses ont pratiquement 50% de nourriture bio ou labellisée).

Une chance, une élection de sociétaire se déroulera le 25 novembre prochain. Pour voter il suffira d’acquitter sa cotisations soit 2 €. Ce n'est pas cher pour aider ses enfants et suivre ce que l'on fait de nos impôts. Une mère d'élève se présente. Ce serait la première fois ! Nous vous dirons exactement comment faire dans les plus brefs délais pour mettre un peu de transparence dans cette caisse.

mardi 8 décembre 2009

Compte-rendu de mandat

Aujourd'hui mardi 8 décembre à 18h30
Compte rendu de mandat
Bertrand Delanoë, maire de Paris.
gymnase 39 bis rue Poliveau
Paris 5e
Venez nombreux poser vos questions.

Identité Nationale

Mediapart avec 200 intellectuels a lancé une pétition « Nous ne débattrons pas » pour boycotter le débat sur l'identité Nationale lancé par le Président de la République par son discours de la Chapelle en vercors. Elle a déjà été signée par plus de 30 000 personnes
Pour les signataires, ce débat n'est ni libre, ni pluraliste, ni utile.
" Il n'est pas libre car c'est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Il n'est pas pluraliste car sa formulation réduit d'emblée notre diversité nationale à une identité unique. Il n'est pas utile car cette manœuvre de diversion est une machine de division entre les Français et de stigmatisation envers les étrangers.
Affaire publique, la nation ne relève pas de l'identité, affaire privée. Accepter que l'Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c'est ouvrir la porte à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à la soumission.
La République n'a pas d'identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. C'est parce que nous entendons les défendre que nous refusons un débat qui les discrédite. Nous ne tomberons pas dans ce piège tant nous avons mieux à faire : promouvoir une France de la liberté des opinions, de l'égalité des droits et de la fraternité des peuples."
D'autres argumentent sur les risques de déserter et donc de perdre d'avance un débat qui touche aux fondaments de notre projet social, de notre projet politique exposé par l'article 1 de notre Constitution : "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.
Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances ....."
Doit-on fuir face aux tentations xénophobes que ce débat fait déjà ressurgir, ou doit-on débattre pour combattre ces mêmes tentations?
Etienne Dolet vous invite à lire la pétition de Mediapart « Nous ne débattrons pas »: http://www.mediapart.fr/journal/france/021209/lappel-de-mediapart-

Vous pouvez aussi consulter le discours de lancement de ce débat par le Président de la République à la Chapelle en Vercors : http://www.elysee.fr/search? q=discours+de+la+Chapelle+en+Vercors ou consulter le site officiel du ministère de lidentité nationale et de l'immigration : http://www.debatidentitenationale.fr/

NOUVELLES APPROCHES DE DROIT INTERNATIONAL

A l’occasion de la sortie du livrede David Kennedy
NOUVELLES APPROCHES DE DROIT INTERNATIONAL
Le CERDIN de l’Université Paris I et les Editions Pedone
ont le plaisir de vous convier au cocktail qui sera offertlors de la séance de signature
vendredi 11 décembre 2009 à 18 H au 13 rue Soufflot
EDITIONS A. PEDONE - 13 rue Soufflot - 75005 Paris

samedi 5 décembre 2009

Conseil de quartier Jardin des Plantes

Mardi 15 Décembre à 18:30
mairie du 5e
Ordre du jour :
Réaffectation des locaux de Paris Habitat rue Geoffroy St Hilaire
Questions Diverses

mercredi 2 décembre 2009

Le Grand Paris et le 5ème

L'assemblée Nationale a adopté le projet de loi sur le Grand Paris dont le projet prioritaire est la construction d'un nouveau réseau de transport. Une consultation publique va être conduite autour de 7 rencontres organisées du 3 au 10 décembre dans les différents départements de la Région capitale et des contributions des internautes citoyens sur le site http://www.mon-grandparis.fr/ durant 4 mois.

Notre arrondissement devrait être directement impacté par le projet de créer un pôle de compétence sur le Plateau de Saclay qui devrait au moins attiré, du 5ème arrondissement, l'école nationale d'agronomie; ce qui pose directement la question de la destination future de ses locaux (activités d'enseignement, de recherche ou activités privées,..) et la transformation ou pas de notre arrondissement 1er campus français d'enseignement et de recherche.

D'autre part, ce projet de loi prévoit la mise en place de "zones d'aménagement différé" autour des gares dans lesquelles l'Etat aura un droit de préemption; notre arrondissement est à proximité directe de la gare d'Austerlitz et est parcouru par deux grandes lignes de RER.

Restons vigilants et intéressons nous à l'avenir de notre Région.

mardi 1 décembre 2009

Illuminations de Noël

INVITATION PHILIPPE GLUZMAN
ET
L’ENSEMBLE DES MEMBRES DU BUREAU DE L’ASSOCIATION DES COMMERCANTS
« CINQ SUR CINQ »
SONT HEUREUX DE VOUS INVITER A
L’INAUGURATION DES ILLUMINATIONS DU BAS QUARTIER LATIN
Mercredi 2 Décembre 2009 à 18h au 23 rue Fréderic Sauton 75005 Paris
EN PRESENCE DE MADAME LYNE COHEN-SOLAL
ADJOINTE AU MAIRE DE PARISCHARGEE DU COMMERCE
CONSEILLERE DU 5ème

L’hébergement d’urgence dans le 5ème arrondissement

Il n’y avait pas de centre d’accueil d’urgence pour les personnes en difficulté dans le 5ème, la Ville de Paris a voulu poursuivre dans notre arrondissement l’effort entrepris depuis 7 ans. Sur proposition de Lyne Cohen-Solal, le Conseil de Paris émet le vœu que : la Ville de Paris, avec le soutien de l’Etat, implante un centre d’hébergement d’urgence destiné aux personnes sans abri dans les locaux situés sur la parcelle du 5 rue Vésale afin que le 5ème arrondissement contribue à l’effort indispensable de solidarité nationale en faveur des plus démunis ».

Malgré de belles déclarations sur l’importance d’un lieu d’accueil de SDF dans le 5ème, le Maire du 5e s’était insurgé sur une ouverture, décidée sans lui : http://etiennedolet5eme.blogspot.com/2009/06/compte-rendu-du-conseil-de-quartier.html )
Nous avions conclu notre compte-rendu en disant : « ... Nous ne pouvons que présenter nos excuses aux SDF et aux Enfants du Canal pour un accueil aussi irrespectueux..." Etienne Dolet s’ était engagé à aller les voir, à présenter cette association après avoir accepter leur invitation à découvrir leur méthode de travail en visitant leur centre du 14ème, 24 avenues de l’Observatoire.

Les Enfants du canal (http://lesenfantsducanal.fr ) ont été créés au cours de l’hiver 2007 dans le cadre de l’action des Enfants de Don Quichotte sur le canal Saint Martin à Paris. L’objectif est de créer et faire fonctionner des structures passerelles pilotes pour les personnes sans abri et mal-logés afin d’accéder à un logement adapté voir autonome. Une des originalités du fonctionnement est celui des « travailleurs pairs ». L’objectif est de soutenir et favoriser la relation à l’autre en utilisant l’expérience des personnes qui ont eu un parcours de rue pour accompagner d’autres personnes toujours en situation de grande précarité.

Nous avons eu la possibilité de voir de près comment se passe l’accueil de jour et l’hébergement.

Déjà l’originalité du lieu de l’accueil de jour, nous a séduit. Un vieux bus à deux étages, complètement réaménagé, dans le souci de créer un endroit où les utilisateurs peuvent se sentir « comme dans une maison ». L’objectif de cette opération est d’impliquer les personnes accueillies dans le fonctionnement de cet espace à travers une participation active. Convivialité, coin café, espace de lecture, bandes dessinées, espace de repos et, pour ceux et celles qui le souhaitent la possibilité d’avoir recours à l’aide d’un travailleur social. Le busabri intervient : Denfert Rochereau (rue Froideveau Paris 14) le lundi, mardi, jeudi et vendredi le jour. Bois de Vincennes (avenue Daumesnil) le mardi de 18h à 21h. Différents contacts se sont établis avec les riverains qui n’hésitent pas de temps en temps à faire une halte dans l’abribus et dont certains sont devenus bénévoles.

La structure d’hébergement est située au 26 avenue de l’observatoire. Il s’agit d’une structure d’hébergement (maison-relais) que les occupants ne sont pas obligés de quitter tôt le matin sans savoir s’ils peuvent revenir le soir. La maison a une capacité de 21 chambres individuelles. Il existe la possibilité d’accueil mixte individuel ou en couple ainsi que la possibilité d’accueillir des animaux. Une idée très intéressante, et qui marche, est l’auto organisation de la vie collective, le partage des tâches de la vie quotidienne ainsi que la responsabilisation de la personne sur ses objectifs individuels. Comme dans une maison, les habitants ont des règles de vie commune à respecter, dans le respect mutuel. Nous avons visité, en compagnie d’un résident, les espaces communs, la cuisine où différentes personnes s’apprêtaient à préparer leur déjeuner et nous en avons retenu l’image d’une vie « commune » aussi paisible que possible, dans un contexte où l’espérance de reprendre pied et pouvoir démarrer une vie « plus simple » trouve toute sa place. Les résidents sont accompagnés et soutenus dans leur démarches administratives afin de pouvoir accéder à un logement adapté,voire même autonome

La maison n’est pas un lieu « fermé » et des échanges avec les riverains sont organisés.
Il n’y a jamais eu de « différends » avec les voisins. C’est une structure au fonctionnement semblable qui ouvrira rue Vésale. Nous invitons les habitants du 5ème à ne pas hésiter à rendre visite à ces structures. Ils pourront ainsi, de leur propre chef, se faire une idée de la réalité et par la même occasion s’approcher d’une « humanité » qui certes a été bien prouvée par la vie, mais qui est capable de beaucoup donner en échange.

Conseil d'arrondissement Jeudi 3 décembre 2009

Ordre du jour :

  • Points administratifs divers
  • Subventions
  • Programme acquisitions réhabilitation pour différents logements dans Paris 5
  • Convention avec la caisse des écoles pour prestations dans les centres de loisir d’été en 2009.
  • Dispositif « Paris Jeunes Vacances
  • Charte Parisienne de la Participation
  • Compte annuel mission Vital’Quartier (structure en faveur du développement et de la diversité commerciale de six quartiers de Paris).

Exposition « La Nature et la Biodiversité »

La Société Photographique d'Histoire Naturelle
Didactique Innovation Recherche en Education Scientifique
20 novembre au 9 décembre 2009
exposition de photographies
Nature et Biodiversité.

Maison des associations du 5ème arrondissement
4 rue des Arènes
75005 Paris

vendredi 27 novembre 2009

Salon des Editeurs indépendants du Quartier Latin

Allons faire un petit tour dans l'arrondissement d'à côté puisqu'il se passe plus de choses que dans le 5e !

VENDREDI 27, SAMEDI 29 ET DIMANCHE 29 NOVEMBRE, DE 14H A 19H
Mairie 6e place Saint-Sulpice

Le rendez-vous est désormais intégré : le dernier week-end de novembre, des éditeurs, des écrivains et des lecteurs se retrouvent à la Mairie du 6e. Au sommaire d’une histoire désormais rondement menée : des dédicaces, des rencontres, des spectacles et beaucoup de solidarité entre ces passionnés. Pour ce 3e tome, 80 maisons d’édition indépendantes, oeuvrant dans des domaines très divers - beaux livres, littérature, poésie, sciences humaines, voyage, cinéma, livres d’enfants, bandes dessinées… - présenteront pendant trois jours leurs livres et revues. Tous travaillent avec la même passion pour sauvegarder leur indépendance.

jeudi 26 novembre 2009

Colloque International Etienne Dolet à Lyon 2 les 26 et 27 novembre 2009

En partenariat avec la Bibliothèque municipale de Lyon

Jeudi 26 novembre 2009 : Dolet auteur
ISH 14 avenue Berthelot
9 h30 Nathalie Dauvois (Toulouse 2) : Dolet et les jeux floraux
10 h Didier Foucault (Toulouse) : Dolet, ses discours et Toulouse
10 h 30 Marie-Luce Demonet (CESR Tours): Que faire des Commentaires de la langue latine?pause
11 h 30 Martine Furno (Grenoble 3): Les Commentarii linguae latinae: essai d'architecture.
12 h Michel Magnien (Paris 3): La correspondance passive de Dolet
Repas
14 h Philip Ford (Cambridge) : le rôle de l'obscénité dans les Carmina de Dolet
14 h 30 Catherine Pézeret (Paris): Entre poésie et prose: les Carmina face aux Commentaires de la langue latine et de l'Erasmianus15 h Sophie Astier (Enssib/ Sorbonne) Les Gestes de Françoys de Valois, Roi de France .... leurs éditions et leurs rapports avec les éphémèrespause
16 h Mireille Huchon (Paris IV) : Dolet et Rabelais
16 h 30 Laurent Calvié (UMR 6125, Aix-en-Provence) : Dolet et Bonaventure Des Périers
19h30 réception des participants à l'Hôtel de ville de Lyon

Vendredi 27 novembre (BM de Lyon) : Dolet éditeur et imprimeur
9h 30 Michel Jourde (ENS-Lsh) : Etienne Dolet et Jean de Tournes
10 h Guillaume Berthon (ATER Strasbourg) : Marot « au logis de Monsieur Dolet » : Dolet libraire, éditeur et correcteur en 1538.
10 h 30 Valerie Worth Stylianou (Oxford, Trinity College) : étude des éditions médicales imprimées par Doletpause
11 h 30 Claude Bocquet (Genève) : "Etienne Dolet : vivre pour la traduction, mourir pour une traduction"
12 h Richard Cooper (Oxford, Brasenose College) : à préciser
Repas
14 h Michel Jourde (ENS-Lsh) : Etienne Dolet et Jean de Tournes 14h30 Elise Rajchenbach-Teller (ATER Angers) : les collaborations de Dolet avec l'imprimeur François Juste
15 h Gérard Morisse (Bibliophiles de Guyenne, Bordeaux) : Dolet et son entreprise d'édition
15h 30 William Kemp (Enssib / McGill) : Dolet imprimeur : la base de données BEL16 concernant Dolet
pause
16 h 30 Dominique Varry (Enssib) : « Vie d'Etienne Dolet, imprimeur à Lyon dans le seizième siècle ; avec une Notice des Libraires et Imprimeurs Auteurs que l'on a pu découvrir jusqu'à ce jour. A Paris, chez Gogué & Née de La Rochelle, 1779 »
17 h Raphaële Mouren (Enssib): Dolet chez les bibliophiles du XVIIIe sièclevers
18 h Visite de l'exposition de livres de Dolet de la BM et concert de chansons de la Renaissance par le groupe Res Facta

Colloque organisé par Michèle Clément, Professeur à l'Université Lyon 2 - UMR 5037, Institut d'Histoire de la pensée classique Contact : michele.clement@univ-lyon2.frcomité scientifique : M. Clément (Professeur de littérature, Lyon 2) ; M. Magnien (Professeur de littérature, Paris 3), Raphaële Mouren (Maître de conférences à l'Enssib, Lyon) ; pour la BM de Lyon : Yves Jocteur-Montrozier, Conservateur

Accès : Institut des sciences de l'homme, 14 avenue Berthelot, accès en tram T 2 (direction Saint-Priest, Bel Air) depuis la gare de Perrache (premier arrêt) ou tram T1 (direction Montrochet) depuis la gare de la Part Dieu (arrêt Quai Claude Bernard)Bibliothèque Municipale de Lyon, La Part-Dieu, accès : métro ligne B station Part Dieu ou tram T 1 (depuis Perrache direction IUT Feyssine)

lundi 23 novembre 2009

Cinéma La Clef

Il se passe décidèment beaucoup de choses au cinéma La Clef depuis sa réouverture. Cet espace de dialogue et de débat est indispensable à la vie du quartier. Cette semaine une conférence et un film
Conférence débat
"La Videosurveillance, outil contre la délinquance ou gadget coûteux ?"
avec Noé Le Blanc, journaliste, spécialiste de la vidéosurveillance
organisé par le collectif 5e contre la vidéosurveillance
mardi 24 novembre 2009 de 20H30 à 23H
Centre culturel La Clef 21, rue de la Clef Paris 5
Métro Censier-Daubenton

Cinéma



le mercredi 25 novembre, 20 heures
A l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme (Paris 5e-13e)
20e anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant

Un film d’Achero MANAS.

EL BOLA
L’histoire : Pablo, surnommé « El Bola » à cause de sa coupe de cheveux presque rase, est un gamin de 12 ans élevé dans une famille repliée sur elle-même, avec un père violent, qui n’hésite pas à le rouer de coups. Honteux de cette situation, il évite ses camarades de classe. Mais un jour arrive dans l’école un nouvel élève, grâce à qui il découvre l’amitié et une famille ouverte et chaleureuse; il trouve alors le courage d’affronter ses problèmes, d’en parler…
_____________
Projection suivie d’un débat avec

Dr Brigitte Samson, pédiatre, aide sociale à l'enfance du Val de Marne
et
Roselyne Venot, Commandant de police, formatrice au Centre national d'études et de formation (CNEF) de la Police nationale (91)
_____________
Cinéma La Clef - 21 rue de la Clef, 75005 PARIS
(métro Censier-Daubenton, bus 27, 67, 89)

vendredi 20 novembre 2009

Billet d’Humeur de novembre 2009

L’action d’Etienne Dolet est centrée sur le 5ème arrondissement de Paris. Notre blog a vocation à servir de relais entre les citoyens et les acteurs de la vie politique, citoyenne et culturelle. Mais Etienne Dolet ne peut rester étranger à la vie citoyenne de Paris et de notre Pays ; ainsi nous avons décidé d’enrichir notre blog d’un billet d’humeur mensuel qui nous permettra de vous faire partager nos joies, nos indignations, nos colères.

Nous avons choisi de nous appeler Etienne Dolet 5ème pour exprimer la liberté de pensée, la liberté d’expression comme principes, et valeurs auxquels nous sommes particulièrement attachés. Hors durant ce mois de novembre deux évènements de la vie politique ont particulièrement attiré notre attention.

L’affaire de l’EPAD a mis en évidence l’abandon de la liberté de parole des élus de la majorité. Peur de déplaire, évidemment au leader Président de la République cela devait-il aller jusqu’à ce déferlement indécent et absurde de justifications ? La question trouve sa réponse dans le silence respectueux qui a accueilli le retrait de Jean et le mea culpa de son père. Il faut cependant préciser que dans une situation équivalente, avec la gauche au pouvoir, il n’est pas sûr que la réaction des parlementaires aurait été sensiblement différente.

Ce comportement des élus pose la question de leur degré d’indépendance par rapport à leur parti politique alors que le scrutin uninominal (et non de liste) a pour objet d’élire des Hommes et Femmes et non des simples représentants d’un parti politique. Jusqu’où seraient-ils prêts à aller pour Plaire ?

L’épisode confirme donc l’adage « quand on n’est pas d’accord, on se tait ». Le problème est la tendance de certains à vouloir appliquer partout cette règle
Ainsi « l ’affaire » N’ Diaye pose la question de la liberté d’expression quand celle-ci va à l’encontre du pouvoir en place. Au moment où celui-ci veut ouvrir un débat sur l’identité nationale, il conviendrait que les élus du peuple se rappellent que l’honneur, la spécificité de la France se trouve aussi dans l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme qui a valeur constitutionnelle : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi »

Je peux comprendre que M. Raoult ne soit pas d’accord avec Mme N’ Diaye et même puisse être choqué par ses propos, mais vouloir imposer le silence c’est remettre en question le droit à une parole libre, c’est faire que le pouvoir en place décide de ce qui peut-être dit ou non, c’est remettre en question un droit chèrement acquis contre la censure. Avec de telles pratiques, le « J’accuse » d’E. Zola n’aurait jamais eu droit de paraître. Ni les articles de Victor Hugo ou de J. Jaurès. C. de Beaumarchais serait resté un illustre inconnu. Et tant d’autres œuvres artistiques (articles, pièces de théâtre, films, mais aussi peintures, films, photos) n’auraient jamais rencontré le public et fait évoluer la pensée.

La France des droits de l’Homme doit savoir accepter la critique, doit savoir débattre avec ses intellectuels quand la parole de ces derniers ne vient pas troubler l’ordre public ou bafouer nos lois. Mme N Diaye est responsable de sa parole, les élus de la nation sont entre autres garants d’un espace de débat républicain respectueux des droits et devoirs de chacun.

jeudi 19 novembre 2009

Ouverture des commerce le dimanche

COMMUNIQUÉ DE PRESSE de Bertrand Delanoë :

C’est avec stupéfaction que j’ai pris connaissance de la conférence de presse organisée ce
matin par Xavier Darcos et Daniel Canepa, Préfet de la Région Ile de France, portant sur
l’extension des ouvertures dominicales de commerces à Paris. La Ville de Paris n’en avait
pas été informée et n’y a pas été conviée. Reprenant à son compte une proposition émanant de la CCIP, le Ministre du Travail a prôné une large extension du périmètre des commerces éligibles à l’ouverture dominicale à Paris, par la création notamment d’une vaste zone touristique au coeur de la capitale. Le nombre total des commerces ouvrant le dimanche pouvant alors passer de 500 à 10.000. En outre, les périmètres déjà existants seraient élargis et 3 nouvelles zones créées. Ainsi, après avoir tenté lors du débat parlementaire de l’été dernier de faire de Paris la seule commune de France où le pouvoir de statuer sur cette question échappe au Maire élu pour revenir exclusivement à un Préfet nommé, après la décision du Conseil Constitutionnel
rétablissant Paris dans le droit commun, en rendant aux représentants élus et à eux seuls le pouvoir de décision sur ce sujet, le Gouvernement persiste et signe dans sa volonté de dicter sa volonté aux élus de la capitale. Monsieur Darcos a-t-il prévu d’autres conférences de presse dans les métropoles françaises tout autant concernées que Paris par la loi sur
l’ouverture du dimanche ?
Face à ses méthodes provocatrices, notre approche du sujet est tout autre. Dès le mois de septembre dernier, le Conseil de Paris a décidé la mise en place d’un groupe de travail, rassemblant des élus de tous les groupes politiques du Conseil de Paris, ainsi que des
représentants de l’Etat, pour examiner, en concertation avec tous les acteurs concernés
(représentants des entreprises, des salariés, associations de consommateurs et familiales,
mairies d’arrondissement, RATP…) l’éventualité d’un élargissement des ouvertures
dominicales des commerces parisiens au regard de trois principes :
- leur justification économique, notamment en termes de création d’emplois,
- les garanties sociales réellement offertes aux salariés,
- l’avis des Maires d’arrondissements et des habitants des quartiers concernés.
La conférence de presse de ce matin ne remettra pas en cause le dispositif, la méthode et le
rythme de travail que les élus parisiens ont collectivement arrêtés. Malgré l’agressivité et la radicalité des propositions formulées ce matin, qui s’inscrivent en contradiction complète avec l’état d’esprit qui est celui de notre municipalité, ce sera aux élus et à eux seuls que reviendra le moment venu le pouvoir de trancher ce sujet qui conditionne la vie collective de nos concitoyens.
Je veillerai personnellement à ce que cette décision ne se prenne sous l’effet d’aucune
pression, ni d’aucune intimidation.

mercredi 18 novembre 2009

Conseil d’arrondissement du 12 Novembre

Distribution du courrier rue Poliveau
A l’occasion de l’approbation du procès-verbal de la dernière séance le maire revient sur la question de la distribution défectueuse du courrier dans le quartier Poliveau ; il rappelle que la Poste et Paris Habitat se rejettent mutuellement la responsabilité des dysfonctionnements.
Cette question revient comme une rengaine depuis des années si bien que les habitants du quarter s’interrogent : le maire a t-il joué son rôle d’élu de proximité en mettant les divers intervenants du service public de la distribution du courrier devant leurs responsabilités ?

Budget
Vient ensuite une soporifique mais sans doute nécessaire lecture de l’état spécial 2010 (il s’agit des comptes de l’arrondissement ) Selon l’adjoint rapporteur le budget d’investissement ne suivrait pas l’inflation ; l’adjointe au Maire de Paris représentant l’opposition lui fait remarquer qu’il faut tenir compte des reports ; s’ensuit un débat brumeux sur la notion de comptabilité par engagement. Au passage, on entend une somme inscrite sous la rubrique Conseil de Quartier. Jamais aucun Conseil de Quartier n'a pourtant décidé le moindre engagement ?

Centre d'Animation
La gestion des centres d’animation Arras et Censier est actuellement assurée par la Ligue de l’Enseignement, cette concession est ouverte au renouvellement.

Caméras de vidéo- surveillance
Un adjoint se félicite de cette décision qui fait, selon lui, consensus. Il aimerait toutefois qu’une caméra supplémentaire soit prévue place des Patriarches en considérant que la présence de S.D.F avec chiens est un danger particulier pour les enfants. Un conseiller d’arrondissement d’opposition présente alors un vœu afin que les dispositifs de surveillance ne portent pas atteinte aux libertés individuelles et que les effectifs de police soient maintenus à Paris. L’adjointe au maire de Paris déplore la disparition de la police de proximité. Ce vœu est rejeté.

Subventions

Subventions à des associations culturelles (Artfonie, Galerie du Haut Pavé) ou d’aide à la petite enfance (crèche de la rue des Benardins , le Trempoline) sont approuvées à l’unanimité de même que le renouvellement de la convention d’occupation du Théâtre Mouffetard. L’adjointe au maire de Paris intervient pour mettre en valeur la spécificité de la crèche « le Trempoline » qui offre un accueil adapté aux enfants handicapés.

Maison-relais
Un adjoint s’interroge sur les conditions d’attribution des logements qui seront crées dans la maison- relais du 17 rue Vauquelin.
L’adjointe au maire de Paris remarque qu’il s’agit d’une opération destinée à des personnes en grande précarité qui sera gérée par les services sociaux du département.
C’est la première ouverture d’une maison- relais dans notre arrondissement ; elle comporte 17 logements ; l’accompagnement social des résidents sera confié à l’association Maavar.

Salle des sports de l'école Polytechnique
Un débat confus s’élève à propos de travaux dans une salle de sport de l’ancienne école Polytechnique ; cette salle a subi un dégât des eaux. Les travaux de réfection se monteraient à 80.000 euros. Cette salle devrait enfin être rénové par la ville de Paris

Travaux au Lycée Henri IV
Le débat fumeux continue concernant les travaux du Lycée Henri IV qui auraient pris un retard considérable du fait de la Ville de Paris. Il est rappelé que lors de la mandature de l’actuel Maire du 5ème à la Mairie de Paris, de gros travaux avaient été engagés, mais ils auraient été arrêtés en 2001 à l’arrivée de la nouvelle majorité. La polémique enfle sur le nombre de représentants de la majorité et de l’opposition dans les lycées, suivant que l’arrondissement est majoritairement de gauche ou de droite. Les compétences respectives de la Ville et de la Région sont débattues. L’adjointe au maire de Paris précise que la ville de Paris n’a pas de représentant au conseil d’administration d’Henri IV et que seule la majorité municipale dans le 5ème est représentée.

Centre PMI
Le maire d’arrondissement déplore à nouveau la fermeture du centre de PMI . La majorité municipale vote un vœu dans la cohue de la fin de conseil sur le fait que la ville de Paris s’engage à ouvrir un nouveau centre dès qu’un local sera disponible.

Fête de la science

aussi :

Jeudi 19 novembre 2009 à 17h45

Séance inaugurale de la saison 2 du cycle de conférences citoyennes
Rencontre autour du SIDA avec Dominique COSTAGLIOLA

Pour en savoir plus sur l’épidémie du virus VIH et ses effets,
faire le point sur les traitements actuels et futurs,
mais aussi rencontrer une épidémiologiste d’exception,
nous vous invitons à venir rencontrer
Dominique Costagliola


UPMC - Université Pierre et Marie Curie
Campus de Jussieu
Amphithéâtre Jacques-Monod, tour 42, niveau rez-de-chaussée


Ouvert à tous - nombre de places limité
Réservation fortement recommandée à outbind://12-0000000083CDD60FFAB34B4C90FD8913973145F5E4564500/sciencesacoeur@upmc.fr
NB : les places réservées ne seront conservées que jusqu’à 17h45
Pour en savoir plus sur la conférence : http://www.upmc.fr/fr/culture/rencontre_autour_du_sida.html
Pour le programme complet du cycle de conférences : http://www.upmc.fr/fr/culture/sciences_a_coeur.html

lundi 16 novembre 2009

Conseil de quartier Val de Grâce

Le Conseil de Quartier Val de Grâce a eu lieu le lundi 9 Novembre.
L’ordre du jour était assez vague puisqu’il ne comportait qu’un seul point se résumant en : « questions de la salle »

Les questions ont porté sur des points classiques de la vie du quartier :
• Pollution sonore
• Propreté
• Nuisances dues aux travaux publics

Vivre ensemble et trouver un compromis acceptable
Plusieurs habitants se plaignent du bruit, notamment dans les lieux les plus touristiques là où la loi interdisant le tabac à l’intérieur des lieux publics a renvoyé dans la rue les adeptes de la cigarette …. Dans bon nombre de cas la concertation entre les riverains et les commerçants est fructueuse, mais parfois cela ne marche pas. Il y a un risque de conflit générationnel : les jeunes (peu) présents au Conseil relèvent que l’attrait de Paris réside aussi dans le fait que la vie ne se termine pas à 19h30….. .

Le bon vieux temps
Il y a toujours une poubelle qui déborde, des saletés dans la rue…. Les heures de passage des bennes à ordures… tout permet de faire référence au « bon vieux temps » ou tout fonctionnait bien dans le 5ème. Avec le temps ce type de « jeu de rôles » à la gloire de l’ancien Maire de Paris ne fait même plus rire. Je classe dans le même registre une phrase sur les sans abris qui m’a fait croire que je rêvais ; il était question de clochards et il fut dit qu’ « ils ne sont plus les bons clochards d’antan qui demandaient la pièce …. Ils sont maintenant parfois agressifs, avec des animaux et …sales ; je me suis dit que même quand on est sans abri… il faut savoir plaire.

Autre point, les nuisances liées aux travaux sur la voie publique (Gobelins – Claude Bernard, Rue d’Ulm, Place E. Rostand). L’ingénieur de la voirie a pris des notes et promis de voir les aménagements possibles

À chaque fois, l’espoir d’assister à un moment de débat démocratique mené dans le respect des autres et avec l’objectif du bien commun est déçu. Encore une fois ce ne sont que des discours creux, faits pour appâter la galerie des supporters, mais sans aucun sens constructif ni écoute. Toute la population du quartier peut venir et poser des questions. Il serait bon que chaque citoyen assiste parfois à une réunion du conseil de quartier afin de voir comment cette instance de démocratie de proximité est mal utilisée dans notre arrondissement.

La mixité sociale à l'école

Colombe Brossel, adjointe chargée de la vie scolaire et de la
réussite éducative de la Ville de Paris a publié le communiqué suivant :

Depuis que le Président de la République a rendu possible le contournement massif de la carte scolaire, la Ville de Paris n’a eu de cesse de dénoncer ce qui apparaît comme un abandon de l’objectif de mixité sociale dans les collèges. Alors que, depuis la loi de décentralisation de 2004, le Département est compétent pour définir les périmètres scolaires, les services de l’Education nationale sont eux toujours compétents pour affecter les élèves et leur permettre de déroger à leur affectation initiale. Elus et membres de la communauté scolaire alertent régulièrement les services de l’Education nationale sur les nouveaux déséquilibres engendrés par les dérogations, trop nombreuses, accordées chaque année, sans que ne soit connue en amont la place dévolue aux critères retenus. Non seulement certains établissements se trouvent saturés et ne peuvent plus offrir une qualité d’accueil optimale à leurs élèves mais d’autres se vident chaque année davantage. Ces mesures dérogatoires déstabilisent également les équipes enseignantes et leurs projets pédagogiques alors même que le contexte de montée des violences en milieu scolaire nécessiterait des projets d’établissements ambitieux et pérennes. Le Département de Paris multiplie pourtant les initiatives pour répondre aux exigences de qualité d’accueil et de mixité sociale à offrir à tous les jeunes Parisiens ainsi qu’à leurs familles, qui subissent chaque jour un peu plus les effets de la crise économique (soutien aux projets artistiques, culturels, citoyens, etc., et aux voyages scolaires notamment). Il est en conséquence inacceptable de voir des collèges aux publics fragiles, notamment les collèges du réseau « ambition réussite », davantage pénalisés par l’assouplissement de la carte scolaire. La Cour des comptes a d’ailleurs récemment souligné le risque de créer de véritables « ghettos scolaires » en permettant aux élèves ayant les meilleurs résultats de quitter prioritairement ces établissements. La PEEP, fédération de parents d’élèves qui soutient l’assouplissement de la carte scolaire, vient de rappeler quant à elle qu’elle n’a pour autant jamais souhaité sa suppression. L'excellence ne peut être réservée aux « meilleurs ». La réussite de tous ne peut se satisfaire de quelques exemples de réussite individuelle, mais implique bien plutôt de mobiliser des moyens humains suffisants et des politiques adaptées aux besoins des élèves, des familles et des équipes éducatives.

dimanche 15 novembre 2009

Hommage à 13 enfants juifs

Square Viviani, 11 heures. 13 ballons blancs s’échappent dans le ciel portant chacun le nom de 13 enfants juifs du 5ème arrondissement envoyés vers les camps de la Mort alors qu’ils n’étaient pas encore en âge d’être scolarisés.

L’Amejd du 5ème en la personne de son Président Pierre Quillardet voulait réintroduire dans le cercle de famille, ces êtres innocents disparus au nom de la folie humaine :

« Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris ; son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux. »
Victor Hugo (mai 1830, Lorsque l’enfant parait)


Après la pose de plaques commémoratives sur les murs des écoles, collèges et lycées du 5ème arrondissement, le dévoilement de cette stèle permet d’inscrire définitivement dans la mémoire des citoyens de notre arrondissement travers le nom des 100 enfants juifs disparus durant la guerre, part obscure de notre histoire.
L’Amedjd va continuer son action en soutenant le travail pédagogique des professeurs des écoles et des collèges dans le travail de transmission par l’histoire des valeurs de la république et ce, notamment, en faisant intervenir dans les écoles et collèges ceux qui ont pu revenir des Camps. Comme à chaque cérémonie, celle du Square Viviani a associé de manière active notre jeunesse à travers les enfants de l’école élémentaire du 28 Rue Saint-Jacques et les adolescents d’une classe de 3ème du Collège Henri IV.
Même s’il est rappelé qu’une certaine France a refusé d’accepter le diktat nazi, la complicité active de l’Etat français est dénoncée par l’ensemble des intervenants. Mme Vieu-Charier, Adjointe au Maire de Paris en charge de la Mémoire, rappelle notre responsabilité à faire de l’Histoire, à faire de la Politique, pour assurer le respect des valeurs républicaines « Liberté, Egalité, Fraternité » pour tous les enfants du Monde.

Cette stèle de mémoire ne peut pas être mieux placée qu’au Square Viviani, proche du cimetière Juif du Moyen Age, mais surtout, symbole du racisme quand, durant la guerre, les enfants juifs, assimilés aux chiens, y étaient interdits de séjour !

« L’humanité n’est pas un état à subir. C’est une dignité à conquérir » Vercors

Etienne Dolet

samedi 14 novembre 2009

Concert UNICEF


LES DROITS DES ENFANTS

Conférence - débat : LES DROITS DES ENFANTS MENACES ? UN ETAT DES LIEUX
Avec Evelyne SIRE MARIN, magistrate, présidente d’honneur de la Fondation Copernic, Emmanuel TERRAY, anthropologue, Miguel BENASAYAG, philosophe et psychanalyste
JEUDI 19 NOVEMBRE 2009, 19h30 - 21h30
Université de Paris I, Amphithéâtre n°1 , 12, place du Panthéon - PARIS 5e
Entrée libre et gratuite

jeudi 12 novembre 2009

Création de la 1ère maison relai du 5e

Le projet de création de la 1ère maison relais du 5ème sera étudié lors de la séance du conseil d'arrondissement du 5ème du jeudi 12 novembre, à partir de 18h à la mairie du 5ème.
Ce nouvel équipement du 5ème, dont les travaux d'un coût de 1 823 302 euros commenceront en avril 2010, ouvrira en avril 2011. Il sera implanté au 7 rue Vauquelin dans un immeuble de la SGIM. Cette maison relais comportera 17 logements (11 T1 de 17m², 4 T1 de 26m² et 2 T de 33m²) et sera gérée par l'association Maavar.

Les maisons relais (ou pensions de familles) ont pour objectif d'accueillir des personnes en grande précarité ne pouvant accéder, pour des raisons socialesd'exclusion, à un logement ordinaire

Fête de la science

Comme chaque année, du 16 au 22 novembre, les scientifiques de l’Université Pierre et Marie Curie proposent, pour éveiller et faire connaître la science aux publics scolaire, grand public et familial, des actions sous différentes formes : ateliers, animations, expositions, portes ouvertes de laboratoires, conférences, cinéma, rallye-jeux, spectacles… Vous trouverez le programme détaillé sur :
www.upmc.fr/fr/culture/fete_de_la_science_2009.html

mardi 10 novembre 2009

Conseil d'arrondissement : Jeudi 12 Novembre à 18 h

Ordre du Jour

  • Approbations différents dons aux associations
  • Plan vidéosurveillance (budget occupation domaine public et voeu du groupe Paris un temps d’avance)
  • Convention occupation du domaine public pour les théâtres
  • Ordre du jour du prochain CICA (fixé au 16 Novembre)

dimanche 25 octobre 2009

Souvenir souvenir...

Avec Thierry Herzog aussi, le passé ressurgit parfois, sans prévenir. Un après-midi où l'avocat de Nicolas Sarkozy a un peu trop cherché l'ancien premier ministre, Dominique de Villepin cingle le conseil du président : "Me Herzog, que j'ai bien connu à une autre époque, quand j'étais secrétaire général de l'Elysée et qu'il travaillait pour moi, était beaucoup moins agressif !" "Je n'ai pas l'habitude de violer le secret professionnel", réplique l'avocat. Qui peut comprendre l'allusion ? Ceux qui se souviennent du temps où Me Herzog, alors avocat des époux Tiberi, se rendait régulièrement à l'Elysée. Jacques Chirac et Dominique de Villepin n'avaient qu'une inquiétude : que Jean et Xavière Tiberi racontent par le menu les affaires de la Mairie de Paris au temps de Jacques Chirac. A l'époque, Thierry Herzog avait obtenu par trois fois l'annulation des procédures contre le couple Tiberi.
Extrait d'un article "un si petit monde" sur le procès Clearstram. Le Monde daté du 24 octobre

mercredi 21 octobre 2009

Piscine de l'école polytechnique

Vous avez pu noter que la piscine de l'école polytechnique est fermée. Des raisons techniques et administratives en sont la cause.

Aussi, Lyne Cohen-Solal et les élus du groupe socialiste, radical de gauche a présenté un voeux afin le voeu que le Maire de Paris saisisse la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour que la Ville de Paris poursuive ses négociations avec le ministère en vue d'obtenir une rétrocession à l'euro symbolique de la piscine et de la salle de danse de l'école polytechnique.

Ces équipements collectifs sont inaccessibles au public depuis plusieurs mois en raison d'un dégat des eaux et on attend la mise en conformité aux normes des lieux. Mais des conflits purement administratifs entre l'Etat propriétaire et la Ville, généreuse, qui est prête à prendre en charge les travaux privent les citoyens et les enfants du 5e d'un équipement sportif indispensable.

Stèle aux enfant juifs morts en déportation

On sait que depuis quelques années les enfants juifs morts en déportation sont honorés dans les écoles qu'ls ont fréquentées par une plaque portant leurs noms. Mais jusqu'à présent, rien n'avait été fait pour les enfants trop jeunes pour avoir été à l'école mais qui ont eux aussi été conduits aux camps de la mort.

Lyne Cohen-Solal, avec Monsieur Pierre Quillardet et Madame Georgette Le Diraison, respectivement Président et Secrétaire Générale de l’association pour la mémoire des enfants juifs déportés du 5ème arrondissement, vous invite

le samedi 14 novembre 2009 à 11h
square Viviani

à la cérémonie de dévoilement d’une stèle à la mémoire des 13 tout petits enfants juifs non scolarisés morts en déportation.

jeudi 15 octobre 2009

Emploi fictif présumé de Lyne Cohen-Solal (PS): non-lieu général requis

LILLE, 14 oct 2009 (AFP) -

Le parquet de Lille a requis un non-lieu général dans l'affaire de l'emploi fictif présumé de Lyne Cohen-Solal, actuelle adjointe PS du maire de Paris, dans laquelle elle avait été mise en examen avec l'ex-Premier ministre Pierre Mauroy et son directeur de cabinet Bernard Masset, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Pierre Mauroy avait été mis en examen le 20 juin 2008 pour "détournement de fonds publics", concernant des faits datant de 1992, alors qu'il était président de la communauté urbaine de Lille. L'affaire est issue d'une plainte en juin 2000 d'Eric Darques, ancien élu local de la ville de Lambersart, dans l'agglomération lilloise, qui avait fait valoir qu'en même temps que le poste d'attachée de presse de la communauté urbaine, Mme Cohen-Solal avait occupé pendant dix mois celui de rédactrice en chef de l'hebdomadaire du PS "Vendredi", à Paris. Le salaire concerné représentait 19.000 euros. Mme Cohen-Solal avait de son côté été mise en examen pour "recel" de détournement de fonds publics en 2004, alors que le directeur de cabinet Bernard Masset l'avait été pour "complicité", quelques jours après Pierre Mauroy.

Cette affaire avait connu de nombreux aléas judiciaires, puisque les faits avaient été considérés comme prescrits par certaines juridictions. Le parquet a estimé dans ses réquisitions que l'infraction n'était pas constituée, l'activité d'attachée de presse pouvant être exercée à distance. La décision du juge d'instruction de non-lieu ou de renvoi devant la justice est attendue avant la fin de l'année. Pierre Mauroy avait de son côté justifié le salaire accordé par la communauté urbaine à Mme Cohen-Solal en soulignant que cette dernière avait alors "parfaitement rempli sa mission" de promotion de la métropole lilloise. Il avait noté que cette affaire avait été déclenchée dans un contexte d'affrontement politique de Lyne Cohen-Solal avec le maire du 5e arrondissement de Paris, Jean Tiberi. Ce dernier a été condamné depuis - en mai dernier - à dix mois de prison avec sursis, 10.000 euros d'amende et trois ans d'inégibilité pour une affaire de faux électeurs, à la suite d'une plainte de son adversaire.

M. Mauroy - Premier ministre entre mai 81 et juillet 84 - est sénateur du Nord mais ne dispose plus de mandats locaux, depuis qu'il a laissé en avril 2008 la présidence de la communauté urbaine de Lille après 19 ans d'exercice, à l'issue des dernières élections municipales. Il a aussi occupé le fauteuil de maire de Lille pendant 28 ans. bb/gab/ds AFP

Compte rendu du conseil d'arrondissement du 8 octobre 2009.

Après une absence certaine, Etienne est revenu assister à une réunion du Conseil d’arrondissement, toujours plein d’espoir d’assister à un moment de débat démocratique mené dans le respect des autres et avec l’objectif du bien commun. Toute la population du quartier peut venir, même les pauvres, les vieux qui aimeraient dire leur mot mais sont réduits au silence –c’est la règle- . A l’air satisfait qu’ils prennent lorsqu’il parle, beaucoup sont des partisans du Maire. Hélas, encore une fois les espérances furent déçues; que de discours creux, faits pour appâter la galerie des supporters, mais sans aucun sens constructif ni écoute.

En « mise en bouche » le Maire, visiblement content, a rappelé la décision du Conseil d'Etat confirmant le rejet de la demande d'annulation des élections municipales du 5e. Cette information a été « saluée » à la grande satisfaction des « supporters » présents.

Les premiers points de l’ordre du jour, furent vite expédiés et approuvés à la majorité (secrétaire de séance, compte-rendu de la dernière séance, Application du Plan Local d’Urbanisme de Paris, procédure d’élaboration du nouveau Programme Local de l’Habitat à Paris, Résiliation anticipée des conventions passées entre Ville de Paris et SA d’HLP Habitat social Français, Dépenses d’investissement supportées par les conseils d’arrondissement, Cadre de référence de la répartition des dotations de gestion et d’animation locales destinées aux états généraux d’arrondissement en 2010). Lors de la discussion sur la convention entre le conservatoire et la Sorbonne, relative à la mise à disposition des salles du Conservatoire municipal Gabriel Fauré (également approuvée à la majorité), un vif échange s’est engagé avec les élus de l’opposition au sujet de la mise à disposition d’espaces de la Mairie (salles) à une association culturelle pour l’organisation d’une exposition temporaire. Il paraît que cette même association bénéficie depuis quelques années de la possibilité d’organiser des événements au sein de la Mairie. Les expositions donneraient satisfaction, mais les élus de l’opposition soulignent l’obligation de disposer, au préalable, d’une convention. A part les considérations « partisanes » et les questions légitimes que l’on peut se poser lorsque c’est toujours la même association qui organise régulièrement des expositions dans les espaces publiques sans que, apparemment, une convention soit au préalable établie, on peut s’interroger sur les responsabilités (Mairie du 5ème ? Marie de Paris ? ) si lors d’un événement, organisée par une association, structure de droit privé, un accident venait à se produire.

Sur cet échange, vif, mais qui portait sur un point pas particulièrement délicat, il fut intéressant de voir se mettre en place le jeu des rôles. Le Maire, comme souvent, grand seigneur, un air dédaigneux vers l’opposition (et le regard qui laisse entendre : « cause toujours ») ; le fils, donnant l’impression de voler au secours, mais se comportant véritablement comme le maître du Musique et enfin l’adjoint, à la droite du Maire, qui « en rajoute une couche » en haussant le ton à chaque phrase et montrant un mépris hautain des autres. La discussion sur l’inventaire des équipements dont les Conseils d’arrondissement ont la charge (approuvé) a encore fait ressurgir « les affaires » exploités par la majorité comme nous l’avons déjà vu lors du dernier Conseil de Quartier Sorbonne de la Bibliothèque de l’Heure Joyeuse …..
(http://etiennedolet5eme.blogspot.com/2009/10/conseil-de-quartier-sorbonne.html)
Volonté de la Mairie de Paris, maladresse d’un fonctionnaire, mauvaise interprétation… nul ne saura la vérité, mais ici c’est interprété, encore une fois, comme la volonté politique de « punir » les habitants du 5ème et l’on entendrait presque se lever, dans la salle, un psaume à la gloire du « Saint » Maire qui tant a fait pour Paris et pour son 5ème arrondissement.

L’enchaînement s’est fait avec un dossier également très sensible qui, apparemment, n’était pas à l’ordre du jour. La décision administrative de fermeture du centre PMI de la rue de l’épée de bois. Il semble que ce centre, installé dans des locaux vétustes, ait fait l’objet d’un rapport sanitaire (présence de cafards ) indiquant la nécessité d’une fermeture. De plus, il paraît que bien des usagers se soient plaints des conditions déplorables de l’installation et de la présence de blattes volantes dans un lieu qui accueille des enfants en bas âge. Ceci a évidemment soulevé l’indignation, relayée par l’équipe municipale du 5ème qui a , encore une fois, entonné le refrain « on punit le 5ème », on ferme une structure de plus….on pénalise les habitants,…on fait de l’antisocial…. Très peu d’informations claires et factuelles sur le sujet, Etienne se réserve donc de revoir sa position. Le centre est installé dans les locaux depuis…bien des années (il y a eu entre temps un changement de majorité à l’Hôtel de Ville) ; les locaux paraissent , et ceci depuis toujours, totalement inadaptés (pas de lumière, odeurs nauséabondes, cafards), les problèmes d’hygiène obligent à de fermetures (provisoires ou définitives selon les cas), mais des solutions alternatives peuvent et doivent être trouvées. Cependant dans le cas spécifique, une solution alternative semblerait avoir été proposée (transfert vers le PMI de la rue Poliveau ou un autre centre dans le 6ème – Raspail – Il serait utile de regarder les emplacements des PMI dans Paris, en générale il y en a un dans les arrondissements de la taille (et de la population) du 5ème. Le fait de garder en fonction celui de la rue Poliveau pourrait ne pas être totalement aberrant.

« Etienne » pense que dans des dossiers si sensibles qui touchent à des problématiques de santé, souvent plus aigues chez les plus démunis, il serait plus honorable de sortir des schémas « prédéfinis » pour trouver des solutions.

La date du prochain CICA (Comité d'Initiative et de Consultation d'Arrondissement) a été fixée au 16 Novembre 2009.

Le reste de la réunion a porté sur l’ordre de jour complémentaire portant sur l’autorisation de subventions à des associations diverses à variées. Toutes approuvée ; encore une occasion pour faire couler une larme sur les « punitions » infligées au 5ème en raison de la baisse drastique de la subvention accordée à l’association « comité des fêtes du 5ème ».
Enfin deux vœux :

• Concernant la question de la dépose des cars de tourisme pour Notre-Dame, demande au Maire de Paris de trouver toute solution permettant de soulager les habitants du 5ème de la gêne induite par ce trafic et aussi de relayer auprès de la préfecture de police le souhait que les infractions soient verbalisées. (vœux voté à l’unanimité)

• Un vœux présenté par le groupe « Paris un temps d’avance » au sujet de la votation populaire concernant le devenir de la poste qui …… ; Le Maire a vaguement dit que le vœux était totalement « hors sujet » , a embrayé sur la liste de privatisations mises en place par le gouvernement de Lionel Jospin après 1997 – mais là mes vieux neurones ont du mal a faire le lien entre « la poste » et «la « Compagnie Marseillaise de Crédit ». Un bémol toutefois dans le soutien de la majorité du conseil au projet du gouvernement : M Christian Saint Etienne estime qu’il ne peut s’associer au vœu de l’opposition tout en ne voulant pas voter contre , il insiste sur son attachement au service public de la poste et décide de s’abstenir.
 
Sur cela le conseil s’est terminé. Les supporteurs heureux ? je ne sais pas. Les élus pressés…. et la démocratie … en souffrance ! mais cela c’est une autre histoire.

mercredi 7 octobre 2009

Journée Mondiale du refus de la Misère

« Journée Mondiale du refus de la Misère »
ATD QUART MONDE de Paris,
15 rue Maître Albert 75005,
organise un atelier pour les enfants et les parents
du 5 ème et 6 ème arrondissement
Samedi 17 Octobre prochain.

Nous vous attendons nombreux, accompagnés de vos amis et voisins de 13 h jusqu’à 16 h.
Il sera proposé aux enfants de rédiger ou dessiner des messages sur le thème :
« C’est quoi un monde sans misère ? »
Ensuite nous nous rendrons ensemble sur le parvis du Trocadéro pour le rassemblement prévu à 17 h précise, ou les messages seront accrochés à des ballons.
La Journée Mondiale du Refus de la Misère, célébrée chaque 17 Octobre est née de l’initiative du père Joseph Wresinski et de celle de plusieurs milliers de personnes de tous milieux qui se sont rassemblées sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris en 1987, cette journée est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992.
Depuis 1987, chaque année, la Journée mondiale du refus de la misère est célébrée le 17 octobre. Elle est l’occasion pour le grand public d’entendre la voix des personnes qui vivent dans la grande pauvreté et de s’interroger sur les engagements que tous nous pouvons prendre, comme citoyens, pour refuser la misère.
Le message proclamé tous les 17 octobre est le suivant : " Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les Droits de l’Homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. "

Vous pouvez nous joindre les mardi et jeudi à ce numéro : 01 46 33 49 77
Par courriel : equipe.paris@atd-quartmonde.org
Pour en savoir plus sur cette journée rendez-vous sur le sitoile d’ATD Quart Monde.

Place aux livres


De libraires du quartier Maubert Saint-Julien se sont mobilisés pour présenter leurs commerces. Les librairies sont avant tout des commerces qui vivent (et meurent) au quotidien. Ils faut donc les faire connaître souvent et leur faire de la publicité plus d'une fois par an. C'est pour cela qu'ils ont créé Place aux livres! qui a lieu tous les mois dans le quartier de la Maube Saint Julien. Vous trouverez toutes les infos sur leur site :


Après l'aide de la Ville de Paris dont n ous avons parlé dans un autre article (voir ci-dessous), cette initiative montre que la libriaire est une activité dynamique qui sait renouveler son approche de la clientèle en proposant des moyens nouveaux d'attraction de la clientèle. Sur le site, vous trouverez de nombreuses informations sur les manifestations culturelles du quartier : expositions, galeries, librairies évidemment, ... Nous vous recommandons vivement une visite. Il existe ausi un groupe facebook du même nom et qui compte aujourd'hui à peu près de 200 membres.

mardi 6 octobre 2009

conseil d'arrondissement jeudi 8 octobre à 18h

Prochain conseil d'arrondissement du 5ème arronndisssement aura lieu :
Jeudi 8 octobre à 18h à la Mairie
Ordre du jour :
 
1. Désignation du secrétaire de séance.
2. Adoption du compte-rendu de la séance du 17 septembre
3. Convention relative à la mise à disposition des salles du Conservatoire municipal Gabriel Fauré
4. Application du Plan Local d’Urbanisme de Paris discussion par rapport à la satisfaction des besoins en logements (art 123-1 du Code de l’urbanisme et approbation du principe de l’application au cas par cas des dispositions du nouvel article 127-1 du même Code).
5. Décision d’engager la procédure d’élaboration du nouveau Programme Local de l’Habitat à Paris
6. Résiliation anticipée des conventions passées entre Ville de Paris et SA d’HLP Habitat social Français pour financement et gestion immeuble à usage d’habitation principale sis dans le 1er, 2ème, 3ème, 4ème,5ème, 7ème, 11ème , 12ème, 13ème, 15ème,17ème ,19ème et 20ème arrondissements. Remboursement anticipé des avances qui avaient été consenties par la Ville de Paris à HSF pour participation au financement de certains programmes.
7. Dépenses d’investissement supportées par les conseils d’arrondissement – Autorisation aux conseils d’arrondissent de d’effectuer des dépenses d’investissement sur des équipements autres que ceux qui sont visés à l’article L2511-16 du Code Général des Collectivités Territoriales.
8. Cadre de référence de la répartition des dotations de gestion et d’animation locales destinées aux états généraux d’arrondissement en 2010 (livre I du livre V du Code général des collectivités territoriales).
9. Inventaire des équipements dont les Conseils d’arrondissement ont la charge
10. Ressort des écoles publiques préélémentaires et élémentaires de Paris (année scolaire 2010 – 2011)
11. Autorisation au Maire de Paris de signer une convention avec la Caisse des écoles du 5ème portant sur le versement par la Ville d’une subvention pour les séjours de vacances et la restauration scolaire.
12. Date et ordre du jour du prochain CICA ( Comité d’Initiative et de Consultation d’arrondissement).

La Ville de Paris soutient les librairies indépendantes

Les librairies indépendantes jouent un rôle fondamental dans la vie culturelle parisienne. Organisées en un important réseau, ces librairies restent fragiles au sein de la chaîne du livre, de par leur rentabilité, inférieure à la moyenne du commerce de détail, leurs frais de personnel (17 et 18% des charges), et leurs loyers importants. Selon les vœux des élus du Conseil de Paris : 57 d’entre elles seront exonérées dès 2010 de la taxe professionnelle. Une mesure évaluée à environ 200 000 € pour le budget municipal en 2010.

L’exonération étant nouvellement permise par l’Etat, mais facultative, la perte de recettes pour la Ville de Paris n’est pas compensée par l’Etat....Dès la 1e édition du festival de Paris en toutes lettres, tenue en juin 2009, les librairies indépendantes s’étaient mobilisées pour enrichir le regard porté à la littérature contemporaine, en accueillant leurs auteurs favoris, en nous faisant entendre des textes lus par des comédiens… Elles reprendront bien sûr toute leur part dans le programme de l’édition 2010 du festival !

Conseil de Quartier Sorbonne

Nous avons eu droit à du grand Jean Tibéri !

Il est vrai que l’Hôtel de Ville a fait fort ; un projet de fermeture de la bibliothèque de l’Heure Joyeuse et/ou du transfert de son fonds vers une nouvelle structure pour la jeunesse Rue Saint Lazare, la fermeture sans préavis du Centre et consultation de protection maternelle et infantile de la Rue de l’Epée de Bois du jour au lendemain ont permis à Monsieur le Maire de faire étalage de son action , de son entregent, de son étonnement face à l’évolution des politiques culturelles et sociales, de son indignation sur le traitement discriminatoire des habitants du 5ème et de leurs élus, …... Et naturellement avec la mauvaise foi habituelle, on a eu droit une la litanie de plaintes sur Santeuil, sur les ludothèques, sur le ramassage des ordures,… Que dire !!!!

La Salle fut bon public. Même s’il n’y avait pas foule, la caisse de résonnance que représente les conseils de quartier va fonctionner à donf !!

La question de la dépose des cars de tourisme pour Notre-Dame va malgré tout montrer les limites des conseils de quartier « Tibériens ». Le constat est indiscutable, la situation des immeubles devant lesquels stationnent les cars est invivable. Même si les bus ne s’arrêtaient que 3mn, vu leur nombre le bruit des moteurs ne s’arrête pas de 8 heures à 22 heures, climatisation ou chauffage obligent.

Au bout d’une heure de témoignages, tout le monde est d’accord pour demander à la Police d’être intransigeante et de renvoyer les cars d’où ils venaient, dans le 4èmederrière Notre-Dame. Mais tout le monde est conscient que ce n’est pas une solution durable car les habitants du 4ème vont s’y opposer, mais cela fait plaisir aux habitants du 5ème….

Un représentant des verts demande à ce que le Conseil de quartier aille plus loin et fasse des propositions sur l’accueil des cars de tourisme dans le centre de Paris, qu’il demande à l’Hôtel de Ville de réactiver la solution du stationnement à Bercy avec l’utilisation de navette fluviale.

Mais là, la démocratie participative s’est subitement grippée. Pour Monsieur le Maire, le conseil de quartier doit seulement se plaindre; pas question qu’il ait l’ambition de trouver des solutions, de se lancer dans une démarche constructive avec les conseils de quartier des 6ème et 4ème , de demander au Conseil d’arrondissement d’être un relais vis à vis du Conseil de Paris.

Etienne Dolet

lundi 5 octobre 2009

La vidéosurveillance : outil contre la délinquance ou gadget dangereux ?


DEBAT PUBLIC
VENDREDI 16 OCTOBRE 2009, De 21H à 23H
Local des compagnons de la nuit « La Moquette »
15 rue Gay Lussac Paris 5e
Avec Jean-Marc Wasilewski, Ligue des Droits de l’Homme
Accès : Métro/ RER Luxembourg Bus : 21, 27, 38, 85
de la Ligue des Droits de l’Homme


Le gouvernement a annoncé le triplement du nombre de caméras sur les voies publiques A Paris, la Mairie approuve sans réelle concertation le « Plan 1000 caméras » de la Préfecture de Police consistant à implanter 1226 appareils de vidéosurveillance dans les rues et sur les places de notre ville : quatre fois plus que le nombre existant. Mais que sait-on de la vidéosurveillance exactement ?
La vidéosurveillance est-elle utile ? Le coût d’installation, d’exploitation, et de renouvellement de ces 1226 caméras est estimé à 300 millions d’euros sur 15 ans. Cet argent public est-il bien employé ? Les caméras permettent aux élus de montrer qu’ils font quelque chose contre la délinquance, mais quels sont les effets réels de ces outils sur la délinquance, et à quel prix ?
Quelles menaces font peser les caméras sur la vie privée ? La vidéosurveillance permet à tout moment de suivre les allées et venues de chacun, à l’insu de chacun de nous. Les images vidéo peuvent être alors utilisées (par qui ?) à des fins légitimes mais aussi illégitimes. L'enregistrement de l'image d'une personne sans son consentement est une atteinte à sa vie privée, protégée par l’article 9 du Code civil. Comment cette vie privée sera-t-elle protégée ? Qui regardera, qui conservera, qui aura accès aux images, pour combien de temps ?
Parce que ces questions se posent à tous les citoyens, le collectif Paris 5 sans caméras de surveillance vous invite à vous informer et à débattre sur l’installation de nouvelles caméras sur la voie publique à Paris, dont 48 dans le 5ème arrondissement.
Pour signer la pétition du collectif parisien contre le plan « 1000 caméras » :

http://www.paris-sans-videosurveillance.fr/

Le collectif Paris 5 sans caméras de surveillance est constitué de représentants d’associations, syndicats, et partis opposés au plan « 1000 caméras » lancé par la Préfecture de police de Paris.
Il regroupe la LDH Paris 5e/13e, les Verts du Quartier Latin, le Parti de Gauche Paris Centre, le MRAP 5e, le PCF 5e

mardi 29 septembre 2009

Conseil de quartier Saint-Victor 25 septembre

L'ordre du jour faisait un peu "réchauffé" (le même que lors des derniers conseils) : 1) Problèmes de circulation dans le quartier 2) Réaménagement de l'escalier situé à l'angle de la rue Saint Victor et de la rue des écoles 3) Questions diverses

La réunion a démarré avec un point fait par le Maire du 5e sur le centre médical de la Mutualité. Il déclare que le centre médical sera maintenu même si les activités médicales seront réduites ; un protocole d’accord aurait été signé entre la FMP et la FNMF. Il souligne l’importance de ce problème pour tout l’arrondissement et non seulement pour le quartier Saint Victor et annonce qu’une réunion spécifique sera prochainement organisée « inter quartiers ». Il se dit en attente de la position de la Mairie de Paris sur ce dossier. Nous restons cependant inquiets sur l’avenir réel de ce centre. Seule la FNF a la clé du problème et ses contraintes de rentabilité risquent de peser à terme sur le périmètre du centre.

Projet de voirie à l'angle de la rue de Poissy et de la rue Saint Victor
Pour la troisième fois on reparle de « l’escalier » Lors du Conseil arrondissement du 25-5-2009, un point de convergence avait été trouvé sur l'aménagement de cet escalier. Il devait être élargi et une rampe installée au milieu pour faciliter la montée et la descente aux moins valides. Après présentation du projet par l’architecte de la Ville avec projection à l’appui, bien des questions ont fusées dans la salle qui à la quasi unanimité préfère le maintien de la situation actuelle en insistant sur la préservation du caractère « historique et typique »
Ces remarques ont amené le Maire (qui préside tous les Conseils de Quartier) à nous proposer un élément de réflexion que je vous invite à méditer : « Il faut conserver le caractère classique et moderne, mais aussi ancien du quartier » !

Sur ces mots le Maire nous a quitté… ( que pour cette réunion) et il a confié la présidence à un autre élu de l’arrondissement. Etrange que cela puisse paraître « l’élu » en question ne fait pas partie des membres du Conseil Saint Victor ! , mais « vuolsi cosi’ colà dove si puote » - Dante Divina Commedia, « ainsi veut celui qui peut tout décider ».

A la fin de la discussion l’élue de l’opposition propose de garder la situation actuelle qui semble donner plus satisfactions aux habitants et qui, de plus, permettra de faire des économies budgétaires.

……suite certainement au prochain Conseil…

2) Sens de la circulation dans les rue de Poissy et Pontoise.
Comme la dernière fois les discussions s’éternisent sur la circulation entre les rues de Poissy, de Pontoise et le boulevard Saint Germain. Dans la salle il y a eu beaucoup de discussions qui font apparaître des positions très divergentes, … mais là…Etienne craque et à 21h30 quitte la salle en se disant qu’avec un peu de chance on reparlera de cette question (d’ailleurs même Monsieur le Maire du 5ème n’est pas là pour trancher !)

3) Question diverses.
Plusieurs questions sur les travaux qui ont actuellement lieu dans la rue du Cardinal Lemoine (chantier Paris Habitat) tendent à souligner les risques de sécurité pour les piétons. Les riverains se plaignent aussi du manque d’information (mais ce problème existe pour chaque chantier sur la voie publique !)