mardi 30 juin 2009

Réunion des conseils de quartier Val de Grâce et Sorbonne

Vendredi 26 juin en fin de soirée, réunion commune des deux conseils de quartier avec un ordre du jour unique, les nuisances dans les immeubles du boulevard St Michel et alentours dues aux passages du RER B.
Première étape, écoute des riverains qui s’expriment très nombreux et présentent les mêmes et graves préoccupations : vibrations intenses et même insupportables dans les appartements, bruits sourds surtout le soir, tremblements au passage des trains en fin de journée et de nuit. On apprend que ces problèmes sont surtout sensibles depuis trois ans alors qu’ils s’étaient estompés, il y a quelques années. Un habitant, visiblement spécialiste des techniques ferroviaires, nous informe que les passages sur les joints sont très bruyants ainsi que sur les aiguillages qui existent à la hauteur de la station Luxembourg.
Le Maire local donne la parole à tout le monde même si tout le monde dit la même chose avec des sensibilités différentes, vie difficile, sommeil empêché, réveil dès 5h32 du matin, fissures dans les murs et, pour certains, nuisances économiques avec baisse des loyers des appartements ou pour la vente des biens, assure un propriétaire de la rue du Val de Grâce…
Après une heure, la parole est donnée aux représentants et ingénieurs de la RATP conduits par Frédéric Dupouy qui note que les plaintes sur ce tronçon datent de 2002 environ seulement. En réponse, il indique que la RATP a effectué des meulages des voies en 2003 puis des travaux complémentaires en 2005 et 2007 puis des remplacements de rails début 2009. Il assure que sur ces lignes il n’existe pas de joints sauf de signalisation et que les rails sont soudés, il précise que les aiguillages sont situés sous le 129 bd St Michel.
Impatiences dans la salle : « Et maintenant, il faut faire quelque chose très vite ! » A leur tour, les ingénieurs prennent la parole pour annoncer qu’à la fin de l’année le plan de maintenance prévoit de renouveler les quatre aiguillages sans joints, de remplacer le ballast par des matériaux plus élastiques qui absorbent les bruits, de rénover ces matériels qui en ont besoin pour un total de 1 million d’euros. La dame de la Ratp, ingénieur acousticienne, précise que la vitesse du RER n’a pas été modifiée donc ne peut être incriminée, que les fissures visibles dans certains immeubles ne peuvent en aucun cas être dues au passage du RER et que des études sont en cours pour vérifier que l’extension du parking Soufflot n’a pas entraîné des phénomènes d’échos ou de vibrations inopinés. Ce qui pourrait être corrigé par des travaux aisément. De quoi rassurer les riverains qui restent très vigilants jusqu’en mars 2010. Séance levée vers 21h.