mardi 29 septembre 2009

Conseil de quartier Saint-Victor 25 septembre

L'ordre du jour faisait un peu "réchauffé" (le même que lors des derniers conseils) : 1) Problèmes de circulation dans le quartier 2) Réaménagement de l'escalier situé à l'angle de la rue Saint Victor et de la rue des écoles 3) Questions diverses

La réunion a démarré avec un point fait par le Maire du 5e sur le centre médical de la Mutualité. Il déclare que le centre médical sera maintenu même si les activités médicales seront réduites ; un protocole d’accord aurait été signé entre la FMP et la FNMF. Il souligne l’importance de ce problème pour tout l’arrondissement et non seulement pour le quartier Saint Victor et annonce qu’une réunion spécifique sera prochainement organisée « inter quartiers ». Il se dit en attente de la position de la Mairie de Paris sur ce dossier. Nous restons cependant inquiets sur l’avenir réel de ce centre. Seule la FNF a la clé du problème et ses contraintes de rentabilité risquent de peser à terme sur le périmètre du centre.

Projet de voirie à l'angle de la rue de Poissy et de la rue Saint Victor
Pour la troisième fois on reparle de « l’escalier » Lors du Conseil arrondissement du 25-5-2009, un point de convergence avait été trouvé sur l'aménagement de cet escalier. Il devait être élargi et une rampe installée au milieu pour faciliter la montée et la descente aux moins valides. Après présentation du projet par l’architecte de la Ville avec projection à l’appui, bien des questions ont fusées dans la salle qui à la quasi unanimité préfère le maintien de la situation actuelle en insistant sur la préservation du caractère « historique et typique »
Ces remarques ont amené le Maire (qui préside tous les Conseils de Quartier) à nous proposer un élément de réflexion que je vous invite à méditer : « Il faut conserver le caractère classique et moderne, mais aussi ancien du quartier » !

Sur ces mots le Maire nous a quitté… ( que pour cette réunion) et il a confié la présidence à un autre élu de l’arrondissement. Etrange que cela puisse paraître « l’élu » en question ne fait pas partie des membres du Conseil Saint Victor ! , mais « vuolsi cosi’ colà dove si puote » - Dante Divina Commedia, « ainsi veut celui qui peut tout décider ».

A la fin de la discussion l’élue de l’opposition propose de garder la situation actuelle qui semble donner plus satisfactions aux habitants et qui, de plus, permettra de faire des économies budgétaires.

……suite certainement au prochain Conseil…

2) Sens de la circulation dans les rue de Poissy et Pontoise.
Comme la dernière fois les discussions s’éternisent sur la circulation entre les rues de Poissy, de Pontoise et le boulevard Saint Germain. Dans la salle il y a eu beaucoup de discussions qui font apparaître des positions très divergentes, … mais là…Etienne craque et à 21h30 quitte la salle en se disant qu’avec un peu de chance on reparlera de cette question (d’ailleurs même Monsieur le Maire du 5ème n’est pas là pour trancher !)

3) Question diverses.
Plusieurs questions sur les travaux qui ont actuellement lieu dans la rue du Cardinal Lemoine (chantier Paris Habitat) tendent à souligner les risques de sécurité pour les piétons. Les riverains se plaignent aussi du manque d’information (mais ce problème existe pour chaque chantier sur la voie publique !)

lundi 28 septembre 2009

Non à la privatisation de la Poste

Le Comité national contre la privatisation de la Poste lance entre le 27 septembre et le 3 octobre 2009 une votation citoyenne pour éviter que la poste ait le même sort que GDF suite à son changement de statut en SA et s’opposer à ce que la rentabilité soit le seul critère de gestion d'un service public essentiel pour le maintien du lien social sur tout le territoire français.
Sont associés à cette démarche dans le 5ème et le 6ème arrondissement de Paris : Attac, Sud centre, UL CGT 5ème/6ème, enseignants chercheurs de Paris Sorbonne, Unef Paris I sorbonne, CGT Monnaies et médailles 6ème, Etudiants ENS, CGT HLM de Paris, CGT Muséum 5ème, CGT PTT 6ème, CGT Jussieu 5ème, PS 5ème et 6ème, le Parti de Gauche 5ème et 6ème, le PCF, les Verts 5ème et 6ème, CAp 21 5ème et 6ème, Modem 5ème et 6ème.

Si vous souhaitez participer à cette consultation vous pouvez le faire dans le 5ème :



• le mercredi 30 septembre de 17h30 à 19h devant le Franprix de la rue Monge
• le jeudi 1er octobre de 17h à 20h au RER Luxembourg sortie Soufflot
• le samedi 3 octobre :
o de 10h à 13h au Marché Maubert
o de 10h à 13h au Marché Port-Royal
o de 10h à 13h à la Poste de l'Epée de Bois
o de 14h à 17h à l'Eglise Saint-Médard

Pour avoir toutes les informations sur cette action accédez au site du Comité national : http://www.appelpourlaposte.fr/

jeudi 24 septembre 2009

Conseil de quartier Sorbonne lundi 5 octobre

Lundi 5 octobre à 18h30 Conseil de quartier Sorbonne à la Mairie du 5e salle Paul Pierrotet

Odre du jour :
  1. Point sur la bibliothèque de l'heure Joyeuse
  2. Stationnement des autocars de tourisme notamment rues Dante et Lagrange
  3. Questions diverses

Etienne Dolet s'étonne que ces conseils de quartier soient placés sous la présidence du maire d'arrondissement et non pas sous celle d'un élu ou d'un représentant du quartier et que jamais ils ne se tiennent dans le quartier concerné ! Ce n'est pas la démocratie de proximité à la quelle les citoyens aspirent.

mercredi 23 septembre 2009

Un centre d'hébergement d'urgence rue Vésale

La Ville de Paris vient de recevoir le désistement de Jean Tibéri sur son pourvoi en cassation formé à l’encontre de l’arrêt rendu le 9 avril 2009 concernant l’occupation des locaux du 5 rue Vésale.

Suite à la délibération présentée lors du dernier conseil d’arrondissement du 5ème autorisant le Maire de Paris à conclure avec la RIVP un bail emphytéotique de 55 ans portant location de l’immeuble du 5 rue Vésale, et après son adoption en Conseil de Paris, la Ville pourra sans entrave créer un centre d’hébergement d’urgence à cette adresse ; pour information, il n’y aura pas 20 mais 25 logements.

Défendre l'école Publique


Après une année sombre pour l’école publique, une nouvelle année commence
Contre le démantèlement du service public d’Éducation, parents et enseignants, nous voulons que cette année scolaire soit celle de la convergence des mobilisations de la maternelle à l’université (et en amont dans le secteur de la petite enfance), ainsi qu’un nouveau départ pour l’école publique.

• Non à la destruction de l’école publique !
• Zéro fermeture de classe !
• Remplacement systématique et immédiat des enseignants par des enseignants !
• Pas plus de 25 élèves par classe !
• Pour une formation professionnelle des enseignants !
• Pour une réelle prise en charge de la difficulté scolaire !

Nous appelons parents, enseignants, lycéens et étudiants à participer à cette première manifestation de rentrée afin de lancer ensemble des états généraux sur l’école que nous voulons :

pique-nique géant et concert de parents, d’élèves et d’enseignants
à Paris le samedi 26 septembre 2009 - à 12 h sur le parvis de l’Hôtel-de-Ville
précédé de marches sonores : arrivée Paris nord : RV à 11 h place de la République - arrivée Paris sud : RV à 11 h place Monge.


Apportez tout ce qui peut faire du bruit, nous voulons être entendus !!!

Le gouvernement projette de supprimer :
16 000 postes d’enseignants du primaire et du secondaire en 2010. Un chiffre record après les 13 500 suppressions en 2009 et celles de 2008 (11 200), entre autres. Alors que 14 000 enfants supplémentaires sont attendus en maternelle et en élémentaire pour cette rentrée...

Le gouvernement a supprimé deux heures d’enseignement pour les enfants en élémentaire. Il s’est attaqué aux Réseaux dʼaide aux enfants en difficulté (Rased) qu’il veut supprimer à terme. De plus, le gouvernement a créé des jardins d’éveil payants – accueillis dans des locaux scolaires et sans enseignants – pour les 2-3 ans que les maternelles (gratuites) ne peuvent plus accueillir faute d’enseignants en nombre suffisant. Ce projet remet également en cause les modes d’accueil de la petite enfance. Les diverses manifestations qui ont montré l’attachement à l’école maternelle ont contraint le gouvernement à limiter les jardins dʼéveil à une première « expérimentation ».
La résistance des enseignants et des parents a empêché le ministre de faire des « évaluations » en CM2 et en CE1 – une manoeuvre visant à mettre les écoles en compétition.
Au-delà, le mouvement des universités a temporairement tenu en échec la volonté de moins bien former les enseignants et de les précariser. Les manifestations lycéennes ont suspendu une réforme du lycée fondée sur le désengagement de lʼÉtat, la mise en concurrence des établissements et l’augmentation des inégalités.

À Paris comme ailleurs, de nombreuses réunions de parents et d’enseignants se sont tenues. À Paris, une coordination de collectifs parents-enseignants couvrant divers arrondissements a vu le jour avec le soutien et la participation de la FCPE et des syndicats enseignants (SNUIPP, Sud Éducation, CGT Éducʼaction, CNT Éducation..).
Pour sauver l’école que nous voulons, toutes et tous, nous nous sommes retrouvés, en mai dernier, lors de marches sonores. Nous avons sillonné plusieurs arrondissements parisiens.

samedi 19 septembre 2009

Exposition à l’Institut Océanographique du 6 au 23 octobre

INFINIMENT OCEAN
Nicole Sauvagnac
Exposition à l’Institut Océanographique du 6 au 23 octobre

INFINIMENT OCEAN est un récit d’images poétiques constitué de 40 photographies
plasticiennes. L’exposition s’accompagne d’un livre préfacé par Yves Paccalet.
Passionnée par les grands espaces, Nicole Sauvagnac avait déjà réalisé une exposition sur le désert. Elle nous invite aujourd’hui à plonger dans les profondeurs océanes. Notre regard est alors immergé, emporté sous les flots.
Les clichés sont pris sur les côtes de Californie, Turquie, Maroc et Normandie (côte d’Albâtre). Nicole Sauvagnac a écrit un texte afin de construire le récit visuel. Elle l’a retiré en grande partie pour laisser parler le parcours des images.
« Le travail photographique et plastique, l’effort de distorsion du réel, puis de sa réinterprétation, tout témoigne chez l’auteur de ces images, d’une volonté de quêter la réalité ailleurs que là où chacun l’imagine « normalement ». Nicole Sauvagnac s’empare d’un cliché qu’elle a pris quelque part sous un certain angle, avec une certaine lumière et une focale donnée, et elle le transfigure ; ou bien elle en modifie l’échelle ; ou bien elle le couche, le tourne ou l’inverse en miroir ; ou bien encore elle en extrait un détail qui s’impose comme le coeur de la scène… Le résultat est époustouflant : elle recrée un univers plus vrai que celui d’origine.» Yves Paccalet, extrait de la préface de l’ouvrage INFINIMENT OCEAN.
Nicole Sauvagnac vit et travaille à Boulogne-Billancourt et en Normandie. De formation française et américaine, en danse (drama-dance et improvisation), elle situe ses recherches entre les arts : danse, art vocal, poésie sonore et écrite, photographie plasticienne. Elle crée des spectacles puis des expositions qu’elle présente en France : galeries, Centre américain, Centre Georges Pompidou, Abbaye Saint-Jean des Vignes, La Défense… et à l’étranger : Mauritanie, Portugal, Espagne, Maroc…

Institut Océanographique de Paris, du 6 au 23 octobre
Ouvert de 10h à 12h et de 15h à 18h30 (sauf le week-end et le 8 octobre).
Entrée libre.
Vernissage le vendredi 9 octobre de 18h à 21h30. L’artiste sera présente pour signer l’ouvrage INFINIMENT OCEAN le 9 octobre de 18h à 21h30 les 12, 14, 19 et 21 octobre de 16h à 18h30 et sur rendez-vous.

CONTACT : Aude Charmetant - 06 25 68 53 44 – audecharmetant@gmail.com
Photographies en haute définition disponibles sur demande.

INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE
195 rue Saint-Jacques 75005 Paris
Tél. 01 44 32 10 70
http://infinimentocean.canalblog.com

Mairie du Ve à Paris: le Conseil d'Etat confirme l'élection de Jean Tiberi

PARIS — Le Conseil d'Etat a confirmé vendredi le rejet de la demande d'annulation des élections municipales du Vème arrondissement, remportées en mars 2008 par le maire sortant UMP Jean Tiberi.
Le Conseil d'Etat était saisi en appel du jugement du tribunal administratif de Paris du 24 septembre 2008 qui avait rejeté la demande d'annulation des élections des 9 et 16 mars de la même année faite par une trentaine de candidats et d'électeurs du Vème, dont l'adversaire de M. Tiberi, la socialiste Lyne Cohen-Solal.
Le Conseil d'Etat indique avoir "confirmé cette décision sur tous les aspects contestés", à savoir la liste électorale, l'établissement des procurations, le compte de campagne de Jean Tiberi.
"Cette décision me donne totalement satisfaction", a déclaré à l'AFP le député-maire UMP du Vème.
Jean Tiberi, maire du Vème depuis 25 ans, l'avait emporté de justesse le 16 mars 2008 avec 225 voix d'avance (45% des voix) sur la socialiste Lyne Cohen-Solal (44,1% des voix), dans une triangulaire avec le candidat Modem Philippe Meyer.

mercredi 16 septembre 2009

James Joyce écrivain britannique !

James Joyce, écrivain britannique, cette plaque signalée par une lectrice, apposée rue du Cardinal Lemoine, le laisserait entendre. Les anglais incluent l'Irlande dans les iles britanniques, ce que les irlandais réfutent bien évidemment mais de là à s'approprier James Joyce ! Que les lecteurs d'Etienne mènent l'enquête. Question subsidiaire ? A-t-on le droit d'écrire une plaque et de la fixer contre un mur librement ?

Une pétition est envoyée à Etienne

Cher Etienne,

J'étais hélas hors de Paris lors des deux dernières réunions de quartier. Avec plusieurs riverains de la rue St Victor, amoureux du Vieux Paris, nous avons vu surgir avec consternation les pancartes : le double escalier qui fait tout le charme de ce petit "village" allait être remplacé par des marches d'un seul tenant...

Nous regrettons de n'avoir pas découvert plus tôt votre site. Une pétition de personnalités du secteur est en cours. Elle sera remise à bientôt à M. Tibéri. En espérant qu'il ne sera pas trop tard pour sauver ce précieux patrimoine, nous vous remercions de votre attention. Francesca Yvonne Caroutch http://fcaroutch.free.fr

Ordre du jour du Conseil d'Arrondissement du 17 septembre 2009


lundi 14 septembre 2009

Conseil de quartier Saint-Victor lundi 21 septembre

Quelles sont les priorités de l'arrondissement?

Alors que le centre médical de la Mutualité se bat pour survivre, le
Maire du 5ème arrondissement fixe comme ordre du jour du Conseil de
quartier Saint Victor
1) Réaménagement de l'escalier situé à l'angle de la rue Saint Victor et de la rue des écloles
2) Problèmes de circulation dans le quartier
3) Questions diverses

Ou Monsieur le Maire a oublié de tenir compte de la demande d'Etienne Dolet de dédier un conseil de quartier à la question du centre de la Mutualité et d'y inviter la Mairie de Paris et la FNMF ou la Mutualité fait partie des questions diverses !

Etienne Dolet"

Journée du patrimoine à l'Université Pierre et Marie Curie

La direction de la culture de l’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI) a le plaisir de vous convier aux Journées européennes du patrimoine à l’UPMC qui auront lieu le week-end du 19 et 20 septembre de 14h à 18h.

Thématique 2009 : Un patrimoine ouvert à tous !

Trois des sites parisiens de l’UPMC vous accueilleront : le campus de Jussieu, le cloître des Cordeliers et l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Au programme :
- visites commentées de l’Atrium, du Campus et du cloître des Cordeliers
- ouverture exceptionnelle des collections de l’université, du musée Dupuytren et de la bibliothèque Charcot
- ateliers scientifiques
Et pour clore le week-end, venez assister à un spectacle poétique et acrobatique, le dimanche à 17h, sur le parvis du campus Jussieu.

Cette année, l’accent sera mis sur l’accessibilité des manifestations aux divers handicaps : visites commentées et ateliers scientifiques accessibles aux sourds, malentendants, déficients visuels et handicapés moteurs ; sensibilisation au handicap avec possibilité de visite en fauteuil roulant (prêt gratuit sur place).

Retrouvez l’intégralité du programme sur le site www.upmc.fr

mardi 8 septembre 2009

Avenir du cinéma La Clef

Certains ont remarqué la fermeture récente du cinéma La Clef près de Jussieu. Etienne Dolet est en mesure de vous annoncer que suite à des interventions de la Mairie de Paris une solution devrait être trouvée prochainement. Le Comité d'Entreprise des Caisses d'Epargne, gestionnaire des lieux, a clairement manifesté son intention de continuer à offrir une foffre cinématographique de qualité. Nous vous en reparlerons donc

Cinéma et Théâtre aux arènes de Lutèce


Un banc au jardin des Plantes

Un banc à son nom au Jardin des plantes



Il a une stature rabelaisienne, les cheveux longs, porte un large tablier vert, un gilet noir et une montre de gousset. Il fume la pipe et, comme qui sait manier la bêche, ne mâche pas ses mots : "Le Muséum est une danseuse pour l'Etat." Claude Bureaux, quarante-cinq ans de maison, dont vingt-trois ans en tant que chef jardinier, n'a "jamais vu autant de travaux" : le Jardin des plantes de Paris, classé monument historique, qui l'emploie, se refait une beauté. A grands frais. Comme les établissements placés sous la coupe du Muséum national d'histoire naturelle, le Musée de l'homme et le zoo de Vincennes (tous deux fermés pour rénovation). Des grands travaux qui courent jusqu'en 2017. Mais tout cela coûte cher. Très cher. On parle d'une enveloppe globale de 452 millions d'euros, dont 130 millions pour le Jardin et ses Galeries (herbier, minéralogie, paléontologie, etc.).

"Le Muséum s'est donc engagé, depuis trois ans, dans une démarche active de développement du mécénat", précise Florence Mahé-Dombis, la responsable des partenariats. L'idée du "Parrainez un banc" à l'anglo-saxonne vient de là. La campagne débutera le 7 septembre. Comme au Kensington Gardens de Londres ou à Central Park à New York - où l'"adoption des bancs" date des années 1980 -, le "parrain" aura une plaque à son nom sur "son" banc. Les 255 nouveaux bancs, en cours d'installation sous la double allée de platanes centenaires, sont à parrainer, individuellement, en famille, entre copains, au moyen de 1 800 euros par banc simple et 3 600 euros pour le banc double. L'emplacement est au choix (selon disponibilité) comme les quelques mots que chacun pourra graver sur le métal à côté de son nom.

Un concours a été lancé en 2006 pour la création d'une ligne de mobilier et de kiosques en harmonie avec le génie du lieu. En s'inspirant des squelettes de cétacés et dinosaures exposés dans les galeries du Muséum, les jeunes lauréats, Benoît Le Thierry d'Ennequin, Yves Pagès et Virginie Mira, de l'agence Explorations architecture, l'ont emporté. La découpe minimaliste au laser, le cintrage de l'acier, matériau durable et recyclable, ont fait mouche, ajoutant une note moderne à l'ancien Jardin du Roy.
Créé en 1640, dans l'esprit des Lumières, celui qui deviendra, à la Révolution française, le Jardin des plantes reçoit six millions de visiteurs par an. Son emplacement, au pied de la gare d'Austerlitz, entre la Seine et la rue Geoffroy-Saint-Hilaire, est stratégique. Ce qui explique son vaste programme de restauration et d'entretien. Les quatre serres, fermées depuis 2004 - entièrement démontées -, devraient rouvrir au printemps 2010, après un investissement de 6 millions d'euros. En 2006, les allées du jardin, au béton défoncé, ont été réensablées comme autrefois, et le réseau d'adduction d'"eau de Seine" pour l'arrosage, qui datait de Napoléon III, est rénové : le tout pour 2,5 millions d'euros.
PHILTRE D'AMOUR

Dans le jardin de l'Ecole de botanique, rouvert, le repiquage des 3 000 plantes en plates-bandes devrait être achevé en avril 2010, avec panneaux didactiques. "L'objectif étant de montrer, à travers 200 familles parmi les plus représentées, la diversité des genres et espèces", précise Eric Joly, directeur du Jardin des plantes. On y vient identifier les fleurs ou écouter, gracieusement, "Les Propos de jardinier", in situ, chaque jeudi, d'avril à octobre, à 15 heures, distillés par les maîtres en art des jardins.
Il faut entendre Claude Bureaux, intarissable sur le potager destiné aux enfants, ou la mandragore utilisée comme philtre d'amour, et qu'il évite désormais d'étiqueter pour ne pas qu'elle soit volée. L'ancien chef jardinier l'affirme, septembre et ses asters et grandes sauges en fleur s'annonce somptueux.

Florence Evin
Article paru dans l'édition du 27.08.09. du Monde

mercredi 2 septembre 2009

Maison des Associations

La Maison des associations du 5e arrondissement, située jusqu'à maintenant 7 square Adanson, est dorénavant installée dans des nouveaux locaux au 4 rue des Arènes. Ce nouveau local donnera aux "acteurs associatifs", la possibilité de se rencontrer dans un cadre convivial en bénéficiant de tout le confort logistique nécessaire pour le développement des projets associatifs :
· - Deux salles de 30 m2
· - Un bureau associatif de17m2
· - Un espace multimédia
L’équipe de la Maison des associations sera heureuse de vous recevoir et de vous informer sur la vie associative de l’arrondissement, vous accompagner dans vos démarches, vous conseiller pour créer votre association et monter vos projets.
Coordonnées utiles :
Maison des associations du 5e arrondissement : 4 rue des Arènes
Tel : 01 44 08 78 80
Fax : 01 43 37 33 02
Courriel : maison.asso.05@paris.fr

Le campus de Jussieu retrouve un phare dans la tempête de l'amiante

Article paru dans LE MONDE 28.08.09
Une nouvelle mais modeste tour de quatre-vingt-dix mètres va s'élancer dans le ciel de Paris pour annoncer la rentrée universitaire. Nouvelle ? Pas tout à fait : c'est la fameuse tour Zamansky, qui sert de clocher administratif à la pépinière de scientifiques de Jussieu. Une tour désossée, désamiantée, transformée par de nouveaux vitrages et qui, dès le soir, sera autorisée à vibrer de lumières colorées. Un travail de rénovation conduit sous la direction adroite de Thierry Van de Wyngaert, le choix - très largement contesté et coûteux - ayant été fait de désamianter et restructurer l'ensemble plutôt que d'en construire un nouveau.
L'autre équipe choisie, celle du cabinet Reichen et Robert, connue pour intervenir avec doigté sur les cas difficiles, voire désespérés, s'est vu confier une partie des bâtiments d'enseignement. Mais on est loin du compte : avant même que l'ensemble de Jussieu soit achevé (le désamiantage n'est pas terminé non plus), l'ensemble des universitaires de Paris-Rive gauche a été achevé et accueille déjà l'essentiel de Paris-VI, qui se battait avec Paris-VII dans les murs délabrés de Jussieu. Paris-VII continue pour l'heure de jouer aux chaises musicales.
La métamorphose de la tour Zamansky, du nom du premier doyen de l'établissement, n'est donc qu'un entracte dans la longue et triste histoire du campus universitaire de Jussieu, l'une des aventures les plus caractéristiques des trente années d'après-guerre surnommées, pour l'architecture, les "trente peu glorieuses" - par opposition à l'euphorie qui marqua l'économie de la France à la même période. L'achèvement de la tour, d'où la vue sur Paris est l'une des plus belles qui soit, marque au moins un tournant optimiste en attendant que les autres bâtiments achèvent à leur tour leur mue.
Tandis que "Jussieu" est ordinairement détestée par les Parisiens, les historiens de l'architecture moderne révèrent comme l'Acropole cet ensemble de 230 000 m2 commandé par André Malraux à l'architecte Edouard Albert (1910-1968). Albert est un spécialiste des techniques de préfabrication, inventeur des structures tubulaires qui vont permettre de construire le mastodonte de Jussieu en un temps record : l'ambition de Malraux et de Zamansky est de faire de cette université l'égale des plus célèbres campus du monde, et ils sont pressés.
L'architecte est notamment l'auteur d'un immeuble de la rue Croulebarbe (1960), dans le 13e arrondissement, classé monument historique en 1993, surnommé tour Albert. Car la tour du campus ne peut être attribuée à notre véloce technicien : sa mort en 1968 conduit à faire revenir Urbain Cassan (auteur dans les années 1950 des 65 000m2 des "barres" construites le long de la Seine), René Coulon et Constantin de Gortchakoff.
Le projet d'origine d'Edouard Albert prévoyait à chaque étage un décalage des façades de six centimètres par rapport à la ligne des poteaux tubulaires, conférant à la tour un mouvement dynamique en spirale. Ce procédé présentait l'avantage d'alléger la tour, le dessous des dalles béton passant de 6 cm au 24e étage à 1,44 m au premier étage.
Ces sous-faces devaient comporter des fresques de Georges Braque (Les Oiseaux). Cassan, Coulon et Gortchakoff n'exécuteront pas le projet d'Albert, sinon son plan-masse carré, assez primaire, face à l'entrée de l'université. Le résultat se révéla sombre, sec comme un coup de trique, mais finalement dans la lignée du projet général : un "gril", quadrillage de bâtiments reliés par d'assez glauques rotondes.
L'atmosphère de l'après-1968 n'est sans doute plus celle de Malraux. Les budgets sont réduits et bientôt l'affaire de l'amiante, matériau choisi pour protéger le bâtiment du feu, viendra empoisonner, au propre comme au figuré, la vie des habitants du campus, soit quelque quarante mille étudiants et une dizaine de milliers de chercheurs. Celle aussi des ministres de l'éducation nationale et des doyens des universités : le clan Bayrou, favorable lorsqu'il était ministre à la préservation après désamiantage, l'emportera sur la vision d'Allègre, qui estimait que le désamiantage n'était pas nécessaire, sous réserve de travaux de sécurité. Une fois la préservation acquise, il fallait du même coup repenser la séparation de cet ensemble totalement coupé de la ville (à l'opposé des campus américains), dépourvu de vie propre et de la moindre pousse d'herbe (à l'opposé des campus chinois), surpeuplé, et sans bibliothèque digne de ce nom. Les études sont toujours en cours.
Pour la tour, premier élément rénové, Van de Wyngaert a cherché à retrouver l'esprit du projet originel d'Albert : les circulations lumineuses et lisibles autour du noyau central de béton, les bureaux orientés à l'est et à l'ouest pour bénéficier d'un meilleur éclairement, laissant au nord et au sud les salles de réunion. La surface utile restera limitée par le plan même de la tour, dont chaque côté mesure quelque 21 mètres, soit 450 m2 par étage. Le désossage du bâtiment a permis de découvrir la coupe étrange du noyau central, proche d'un caractère chinois : un graphiste malin a eu tôt fait d'en faire le sigle du bâtiment. Mais le plus subtil du travail aura été de retrouver, au moins de l'extérieur, ce sentiment de vrille que souhaitait donner Albert à l'édifice. Un léger décalage des faux plafonds, d'étage en étage, doublé d'un système d'éclairage, permet de retrouver, au moins de l'extérieur, ce sentiment de vrille.
Coût de la rénovation de la tour seule : 26 millions d'euros. Coût de son désamiantage préalable : 7,5 millions. En 1995, le coût prévu pour l'ensemble du désamiantage du campus avait été estimé à environ 700 millions de francs. Terminé aux deux tiers seulement, il devrait osciller, à la fin des travaux, entre 800 millions et plus de 1 milliard d'euros.
Quant à la fin des travaux de restructuration pour l'ensemble du site - aujourd'hui impossible à chiffrer et désespoir de tous les ministres successifs qui ont eu la responsabilité du dossier -, on la voit mal intervenir en 2016, comme le laissaient espérer les dernières prévisions jetées au vent. Restera alors à tirer les leçons des procédures engendrées par l'amiante, des rapports de la Cour des comptes, des déconvenues architecturales, et de la difficulté française à concevoir cet urbanisme universitaire qu'on appelle campus.
Frédéric Edelmann