lundi 5 octobre 2009

La vidéosurveillance : outil contre la délinquance ou gadget dangereux ?


DEBAT PUBLIC
VENDREDI 16 OCTOBRE 2009, De 21H à 23H
Local des compagnons de la nuit « La Moquette »
15 rue Gay Lussac Paris 5e
Avec Jean-Marc Wasilewski, Ligue des Droits de l’Homme
Accès : Métro/ RER Luxembourg Bus : 21, 27, 38, 85
de la Ligue des Droits de l’Homme


Le gouvernement a annoncé le triplement du nombre de caméras sur les voies publiques A Paris, la Mairie approuve sans réelle concertation le « Plan 1000 caméras » de la Préfecture de Police consistant à implanter 1226 appareils de vidéosurveillance dans les rues et sur les places de notre ville : quatre fois plus que le nombre existant. Mais que sait-on de la vidéosurveillance exactement ?
La vidéosurveillance est-elle utile ? Le coût d’installation, d’exploitation, et de renouvellement de ces 1226 caméras est estimé à 300 millions d’euros sur 15 ans. Cet argent public est-il bien employé ? Les caméras permettent aux élus de montrer qu’ils font quelque chose contre la délinquance, mais quels sont les effets réels de ces outils sur la délinquance, et à quel prix ?
Quelles menaces font peser les caméras sur la vie privée ? La vidéosurveillance permet à tout moment de suivre les allées et venues de chacun, à l’insu de chacun de nous. Les images vidéo peuvent être alors utilisées (par qui ?) à des fins légitimes mais aussi illégitimes. L'enregistrement de l'image d'une personne sans son consentement est une atteinte à sa vie privée, protégée par l’article 9 du Code civil. Comment cette vie privée sera-t-elle protégée ? Qui regardera, qui conservera, qui aura accès aux images, pour combien de temps ?
Parce que ces questions se posent à tous les citoyens, le collectif Paris 5 sans caméras de surveillance vous invite à vous informer et à débattre sur l’installation de nouvelles caméras sur la voie publique à Paris, dont 48 dans le 5ème arrondissement.
Pour signer la pétition du collectif parisien contre le plan « 1000 caméras » :

http://www.paris-sans-videosurveillance.fr/

Le collectif Paris 5 sans caméras de surveillance est constitué de représentants d’associations, syndicats, et partis opposés au plan « 1000 caméras » lancé par la Préfecture de police de Paris.
Il regroupe la LDH Paris 5e/13e, les Verts du Quartier Latin, le Parti de Gauche Paris Centre, le MRAP 5e, le PCF 5e