dimanche 25 octobre 2009

Souvenir souvenir...

Avec Thierry Herzog aussi, le passé ressurgit parfois, sans prévenir. Un après-midi où l'avocat de Nicolas Sarkozy a un peu trop cherché l'ancien premier ministre, Dominique de Villepin cingle le conseil du président : "Me Herzog, que j'ai bien connu à une autre époque, quand j'étais secrétaire général de l'Elysée et qu'il travaillait pour moi, était beaucoup moins agressif !" "Je n'ai pas l'habitude de violer le secret professionnel", réplique l'avocat. Qui peut comprendre l'allusion ? Ceux qui se souviennent du temps où Me Herzog, alors avocat des époux Tiberi, se rendait régulièrement à l'Elysée. Jacques Chirac et Dominique de Villepin n'avaient qu'une inquiétude : que Jean et Xavière Tiberi racontent par le menu les affaires de la Mairie de Paris au temps de Jacques Chirac. A l'époque, Thierry Herzog avait obtenu par trois fois l'annulation des procédures contre le couple Tiberi.
Extrait d'un article "un si petit monde" sur le procès Clearstram. Le Monde daté du 24 octobre

mercredi 21 octobre 2009

Piscine de l'école polytechnique

Vous avez pu noter que la piscine de l'école polytechnique est fermée. Des raisons techniques et administratives en sont la cause.

Aussi, Lyne Cohen-Solal et les élus du groupe socialiste, radical de gauche a présenté un voeux afin le voeu que le Maire de Paris saisisse la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour que la Ville de Paris poursuive ses négociations avec le ministère en vue d'obtenir une rétrocession à l'euro symbolique de la piscine et de la salle de danse de l'école polytechnique.

Ces équipements collectifs sont inaccessibles au public depuis plusieurs mois en raison d'un dégat des eaux et on attend la mise en conformité aux normes des lieux. Mais des conflits purement administratifs entre l'Etat propriétaire et la Ville, généreuse, qui est prête à prendre en charge les travaux privent les citoyens et les enfants du 5e d'un équipement sportif indispensable.

Stèle aux enfant juifs morts en déportation

On sait que depuis quelques années les enfants juifs morts en déportation sont honorés dans les écoles qu'ls ont fréquentées par une plaque portant leurs noms. Mais jusqu'à présent, rien n'avait été fait pour les enfants trop jeunes pour avoir été à l'école mais qui ont eux aussi été conduits aux camps de la mort.

Lyne Cohen-Solal, avec Monsieur Pierre Quillardet et Madame Georgette Le Diraison, respectivement Président et Secrétaire Générale de l’association pour la mémoire des enfants juifs déportés du 5ème arrondissement, vous invite

le samedi 14 novembre 2009 à 11h
square Viviani

à la cérémonie de dévoilement d’une stèle à la mémoire des 13 tout petits enfants juifs non scolarisés morts en déportation.

jeudi 15 octobre 2009

Emploi fictif présumé de Lyne Cohen-Solal (PS): non-lieu général requis

LILLE, 14 oct 2009 (AFP) -

Le parquet de Lille a requis un non-lieu général dans l'affaire de l'emploi fictif présumé de Lyne Cohen-Solal, actuelle adjointe PS du maire de Paris, dans laquelle elle avait été mise en examen avec l'ex-Premier ministre Pierre Mauroy et son directeur de cabinet Bernard Masset, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Pierre Mauroy avait été mis en examen le 20 juin 2008 pour "détournement de fonds publics", concernant des faits datant de 1992, alors qu'il était président de la communauté urbaine de Lille. L'affaire est issue d'une plainte en juin 2000 d'Eric Darques, ancien élu local de la ville de Lambersart, dans l'agglomération lilloise, qui avait fait valoir qu'en même temps que le poste d'attachée de presse de la communauté urbaine, Mme Cohen-Solal avait occupé pendant dix mois celui de rédactrice en chef de l'hebdomadaire du PS "Vendredi", à Paris. Le salaire concerné représentait 19.000 euros. Mme Cohen-Solal avait de son côté été mise en examen pour "recel" de détournement de fonds publics en 2004, alors que le directeur de cabinet Bernard Masset l'avait été pour "complicité", quelques jours après Pierre Mauroy.

Cette affaire avait connu de nombreux aléas judiciaires, puisque les faits avaient été considérés comme prescrits par certaines juridictions. Le parquet a estimé dans ses réquisitions que l'infraction n'était pas constituée, l'activité d'attachée de presse pouvant être exercée à distance. La décision du juge d'instruction de non-lieu ou de renvoi devant la justice est attendue avant la fin de l'année. Pierre Mauroy avait de son côté justifié le salaire accordé par la communauté urbaine à Mme Cohen-Solal en soulignant que cette dernière avait alors "parfaitement rempli sa mission" de promotion de la métropole lilloise. Il avait noté que cette affaire avait été déclenchée dans un contexte d'affrontement politique de Lyne Cohen-Solal avec le maire du 5e arrondissement de Paris, Jean Tiberi. Ce dernier a été condamné depuis - en mai dernier - à dix mois de prison avec sursis, 10.000 euros d'amende et trois ans d'inégibilité pour une affaire de faux électeurs, à la suite d'une plainte de son adversaire.

M. Mauroy - Premier ministre entre mai 81 et juillet 84 - est sénateur du Nord mais ne dispose plus de mandats locaux, depuis qu'il a laissé en avril 2008 la présidence de la communauté urbaine de Lille après 19 ans d'exercice, à l'issue des dernières élections municipales. Il a aussi occupé le fauteuil de maire de Lille pendant 28 ans. bb/gab/ds AFP

Compte rendu du conseil d'arrondissement du 8 octobre 2009.

Après une absence certaine, Etienne est revenu assister à une réunion du Conseil d’arrondissement, toujours plein d’espoir d’assister à un moment de débat démocratique mené dans le respect des autres et avec l’objectif du bien commun. Toute la population du quartier peut venir, même les pauvres, les vieux qui aimeraient dire leur mot mais sont réduits au silence –c’est la règle- . A l’air satisfait qu’ils prennent lorsqu’il parle, beaucoup sont des partisans du Maire. Hélas, encore une fois les espérances furent déçues; que de discours creux, faits pour appâter la galerie des supporters, mais sans aucun sens constructif ni écoute.

En « mise en bouche » le Maire, visiblement content, a rappelé la décision du Conseil d'Etat confirmant le rejet de la demande d'annulation des élections municipales du 5e. Cette information a été « saluée » à la grande satisfaction des « supporters » présents.

Les premiers points de l’ordre du jour, furent vite expédiés et approuvés à la majorité (secrétaire de séance, compte-rendu de la dernière séance, Application du Plan Local d’Urbanisme de Paris, procédure d’élaboration du nouveau Programme Local de l’Habitat à Paris, Résiliation anticipée des conventions passées entre Ville de Paris et SA d’HLP Habitat social Français, Dépenses d’investissement supportées par les conseils d’arrondissement, Cadre de référence de la répartition des dotations de gestion et d’animation locales destinées aux états généraux d’arrondissement en 2010). Lors de la discussion sur la convention entre le conservatoire et la Sorbonne, relative à la mise à disposition des salles du Conservatoire municipal Gabriel Fauré (également approuvée à la majorité), un vif échange s’est engagé avec les élus de l’opposition au sujet de la mise à disposition d’espaces de la Mairie (salles) à une association culturelle pour l’organisation d’une exposition temporaire. Il paraît que cette même association bénéficie depuis quelques années de la possibilité d’organiser des événements au sein de la Mairie. Les expositions donneraient satisfaction, mais les élus de l’opposition soulignent l’obligation de disposer, au préalable, d’une convention. A part les considérations « partisanes » et les questions légitimes que l’on peut se poser lorsque c’est toujours la même association qui organise régulièrement des expositions dans les espaces publiques sans que, apparemment, une convention soit au préalable établie, on peut s’interroger sur les responsabilités (Mairie du 5ème ? Marie de Paris ? ) si lors d’un événement, organisée par une association, structure de droit privé, un accident venait à se produire.

Sur cet échange, vif, mais qui portait sur un point pas particulièrement délicat, il fut intéressant de voir se mettre en place le jeu des rôles. Le Maire, comme souvent, grand seigneur, un air dédaigneux vers l’opposition (et le regard qui laisse entendre : « cause toujours ») ; le fils, donnant l’impression de voler au secours, mais se comportant véritablement comme le maître du Musique et enfin l’adjoint, à la droite du Maire, qui « en rajoute une couche » en haussant le ton à chaque phrase et montrant un mépris hautain des autres. La discussion sur l’inventaire des équipements dont les Conseils d’arrondissement ont la charge (approuvé) a encore fait ressurgir « les affaires » exploités par la majorité comme nous l’avons déjà vu lors du dernier Conseil de Quartier Sorbonne de la Bibliothèque de l’Heure Joyeuse …..
(http://etiennedolet5eme.blogspot.com/2009/10/conseil-de-quartier-sorbonne.html)
Volonté de la Mairie de Paris, maladresse d’un fonctionnaire, mauvaise interprétation… nul ne saura la vérité, mais ici c’est interprété, encore une fois, comme la volonté politique de « punir » les habitants du 5ème et l’on entendrait presque se lever, dans la salle, un psaume à la gloire du « Saint » Maire qui tant a fait pour Paris et pour son 5ème arrondissement.

L’enchaînement s’est fait avec un dossier également très sensible qui, apparemment, n’était pas à l’ordre du jour. La décision administrative de fermeture du centre PMI de la rue de l’épée de bois. Il semble que ce centre, installé dans des locaux vétustes, ait fait l’objet d’un rapport sanitaire (présence de cafards ) indiquant la nécessité d’une fermeture. De plus, il paraît que bien des usagers se soient plaints des conditions déplorables de l’installation et de la présence de blattes volantes dans un lieu qui accueille des enfants en bas âge. Ceci a évidemment soulevé l’indignation, relayée par l’équipe municipale du 5ème qui a , encore une fois, entonné le refrain « on punit le 5ème », on ferme une structure de plus….on pénalise les habitants,…on fait de l’antisocial…. Très peu d’informations claires et factuelles sur le sujet, Etienne se réserve donc de revoir sa position. Le centre est installé dans les locaux depuis…bien des années (il y a eu entre temps un changement de majorité à l’Hôtel de Ville) ; les locaux paraissent , et ceci depuis toujours, totalement inadaptés (pas de lumière, odeurs nauséabondes, cafards), les problèmes d’hygiène obligent à de fermetures (provisoires ou définitives selon les cas), mais des solutions alternatives peuvent et doivent être trouvées. Cependant dans le cas spécifique, une solution alternative semblerait avoir été proposée (transfert vers le PMI de la rue Poliveau ou un autre centre dans le 6ème – Raspail – Il serait utile de regarder les emplacements des PMI dans Paris, en générale il y en a un dans les arrondissements de la taille (et de la population) du 5ème. Le fait de garder en fonction celui de la rue Poliveau pourrait ne pas être totalement aberrant.

« Etienne » pense que dans des dossiers si sensibles qui touchent à des problématiques de santé, souvent plus aigues chez les plus démunis, il serait plus honorable de sortir des schémas « prédéfinis » pour trouver des solutions.

La date du prochain CICA (Comité d'Initiative et de Consultation d'Arrondissement) a été fixée au 16 Novembre 2009.

Le reste de la réunion a porté sur l’ordre de jour complémentaire portant sur l’autorisation de subventions à des associations diverses à variées. Toutes approuvée ; encore une occasion pour faire couler une larme sur les « punitions » infligées au 5ème en raison de la baisse drastique de la subvention accordée à l’association « comité des fêtes du 5ème ».
Enfin deux vœux :

• Concernant la question de la dépose des cars de tourisme pour Notre-Dame, demande au Maire de Paris de trouver toute solution permettant de soulager les habitants du 5ème de la gêne induite par ce trafic et aussi de relayer auprès de la préfecture de police le souhait que les infractions soient verbalisées. (vœux voté à l’unanimité)

• Un vœux présenté par le groupe « Paris un temps d’avance » au sujet de la votation populaire concernant le devenir de la poste qui …… ; Le Maire a vaguement dit que le vœux était totalement « hors sujet » , a embrayé sur la liste de privatisations mises en place par le gouvernement de Lionel Jospin après 1997 – mais là mes vieux neurones ont du mal a faire le lien entre « la poste » et «la « Compagnie Marseillaise de Crédit ». Un bémol toutefois dans le soutien de la majorité du conseil au projet du gouvernement : M Christian Saint Etienne estime qu’il ne peut s’associer au vœu de l’opposition tout en ne voulant pas voter contre , il insiste sur son attachement au service public de la poste et décide de s’abstenir.
 
Sur cela le conseil s’est terminé. Les supporteurs heureux ? je ne sais pas. Les élus pressés…. et la démocratie … en souffrance ! mais cela c’est une autre histoire.

mercredi 7 octobre 2009

Journée Mondiale du refus de la Misère

« Journée Mondiale du refus de la Misère »
ATD QUART MONDE de Paris,
15 rue Maître Albert 75005,
organise un atelier pour les enfants et les parents
du 5 ème et 6 ème arrondissement
Samedi 17 Octobre prochain.

Nous vous attendons nombreux, accompagnés de vos amis et voisins de 13 h jusqu’à 16 h.
Il sera proposé aux enfants de rédiger ou dessiner des messages sur le thème :
« C’est quoi un monde sans misère ? »
Ensuite nous nous rendrons ensemble sur le parvis du Trocadéro pour le rassemblement prévu à 17 h précise, ou les messages seront accrochés à des ballons.
La Journée Mondiale du Refus de la Misère, célébrée chaque 17 Octobre est née de l’initiative du père Joseph Wresinski et de celle de plusieurs milliers de personnes de tous milieux qui se sont rassemblées sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris en 1987, cette journée est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992.
Depuis 1987, chaque année, la Journée mondiale du refus de la misère est célébrée le 17 octobre. Elle est l’occasion pour le grand public d’entendre la voix des personnes qui vivent dans la grande pauvreté et de s’interroger sur les engagements que tous nous pouvons prendre, comme citoyens, pour refuser la misère.
Le message proclamé tous les 17 octobre est le suivant : " Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les Droits de l’Homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. "

Vous pouvez nous joindre les mardi et jeudi à ce numéro : 01 46 33 49 77
Par courriel : equipe.paris@atd-quartmonde.org
Pour en savoir plus sur cette journée rendez-vous sur le sitoile d’ATD Quart Monde.

Place aux livres


De libraires du quartier Maubert Saint-Julien se sont mobilisés pour présenter leurs commerces. Les librairies sont avant tout des commerces qui vivent (et meurent) au quotidien. Ils faut donc les faire connaître souvent et leur faire de la publicité plus d'une fois par an. C'est pour cela qu'ils ont créé Place aux livres! qui a lieu tous les mois dans le quartier de la Maube Saint Julien. Vous trouverez toutes les infos sur leur site :


Après l'aide de la Ville de Paris dont n ous avons parlé dans un autre article (voir ci-dessous), cette initiative montre que la libriaire est une activité dynamique qui sait renouveler son approche de la clientèle en proposant des moyens nouveaux d'attraction de la clientèle. Sur le site, vous trouverez de nombreuses informations sur les manifestations culturelles du quartier : expositions, galeries, librairies évidemment, ... Nous vous recommandons vivement une visite. Il existe ausi un groupe facebook du même nom et qui compte aujourd'hui à peu près de 200 membres.

mardi 6 octobre 2009

conseil d'arrondissement jeudi 8 octobre à 18h

Prochain conseil d'arrondissement du 5ème arronndisssement aura lieu :
Jeudi 8 octobre à 18h à la Mairie
Ordre du jour :
 
1. Désignation du secrétaire de séance.
2. Adoption du compte-rendu de la séance du 17 septembre
3. Convention relative à la mise à disposition des salles du Conservatoire municipal Gabriel Fauré
4. Application du Plan Local d’Urbanisme de Paris discussion par rapport à la satisfaction des besoins en logements (art 123-1 du Code de l’urbanisme et approbation du principe de l’application au cas par cas des dispositions du nouvel article 127-1 du même Code).
5. Décision d’engager la procédure d’élaboration du nouveau Programme Local de l’Habitat à Paris
6. Résiliation anticipée des conventions passées entre Ville de Paris et SA d’HLP Habitat social Français pour financement et gestion immeuble à usage d’habitation principale sis dans le 1er, 2ème, 3ème, 4ème,5ème, 7ème, 11ème , 12ème, 13ème, 15ème,17ème ,19ème et 20ème arrondissements. Remboursement anticipé des avances qui avaient été consenties par la Ville de Paris à HSF pour participation au financement de certains programmes.
7. Dépenses d’investissement supportées par les conseils d’arrondissement – Autorisation aux conseils d’arrondissent de d’effectuer des dépenses d’investissement sur des équipements autres que ceux qui sont visés à l’article L2511-16 du Code Général des Collectivités Territoriales.
8. Cadre de référence de la répartition des dotations de gestion et d’animation locales destinées aux états généraux d’arrondissement en 2010 (livre I du livre V du Code général des collectivités territoriales).
9. Inventaire des équipements dont les Conseils d’arrondissement ont la charge
10. Ressort des écoles publiques préélémentaires et élémentaires de Paris (année scolaire 2010 – 2011)
11. Autorisation au Maire de Paris de signer une convention avec la Caisse des écoles du 5ème portant sur le versement par la Ville d’une subvention pour les séjours de vacances et la restauration scolaire.
12. Date et ordre du jour du prochain CICA ( Comité d’Initiative et de Consultation d’arrondissement).

La Ville de Paris soutient les librairies indépendantes

Les librairies indépendantes jouent un rôle fondamental dans la vie culturelle parisienne. Organisées en un important réseau, ces librairies restent fragiles au sein de la chaîne du livre, de par leur rentabilité, inférieure à la moyenne du commerce de détail, leurs frais de personnel (17 et 18% des charges), et leurs loyers importants. Selon les vœux des élus du Conseil de Paris : 57 d’entre elles seront exonérées dès 2010 de la taxe professionnelle. Une mesure évaluée à environ 200 000 € pour le budget municipal en 2010.

L’exonération étant nouvellement permise par l’Etat, mais facultative, la perte de recettes pour la Ville de Paris n’est pas compensée par l’Etat....Dès la 1e édition du festival de Paris en toutes lettres, tenue en juin 2009, les librairies indépendantes s’étaient mobilisées pour enrichir le regard porté à la littérature contemporaine, en accueillant leurs auteurs favoris, en nous faisant entendre des textes lus par des comédiens… Elles reprendront bien sûr toute leur part dans le programme de l’édition 2010 du festival !

Conseil de Quartier Sorbonne

Nous avons eu droit à du grand Jean Tibéri !

Il est vrai que l’Hôtel de Ville a fait fort ; un projet de fermeture de la bibliothèque de l’Heure Joyeuse et/ou du transfert de son fonds vers une nouvelle structure pour la jeunesse Rue Saint Lazare, la fermeture sans préavis du Centre et consultation de protection maternelle et infantile de la Rue de l’Epée de Bois du jour au lendemain ont permis à Monsieur le Maire de faire étalage de son action , de son entregent, de son étonnement face à l’évolution des politiques culturelles et sociales, de son indignation sur le traitement discriminatoire des habitants du 5ème et de leurs élus, …... Et naturellement avec la mauvaise foi habituelle, on a eu droit une la litanie de plaintes sur Santeuil, sur les ludothèques, sur le ramassage des ordures,… Que dire !!!!

La Salle fut bon public. Même s’il n’y avait pas foule, la caisse de résonnance que représente les conseils de quartier va fonctionner à donf !!

La question de la dépose des cars de tourisme pour Notre-Dame va malgré tout montrer les limites des conseils de quartier « Tibériens ». Le constat est indiscutable, la situation des immeubles devant lesquels stationnent les cars est invivable. Même si les bus ne s’arrêtaient que 3mn, vu leur nombre le bruit des moteurs ne s’arrête pas de 8 heures à 22 heures, climatisation ou chauffage obligent.

Au bout d’une heure de témoignages, tout le monde est d’accord pour demander à la Police d’être intransigeante et de renvoyer les cars d’où ils venaient, dans le 4èmederrière Notre-Dame. Mais tout le monde est conscient que ce n’est pas une solution durable car les habitants du 4ème vont s’y opposer, mais cela fait plaisir aux habitants du 5ème….

Un représentant des verts demande à ce que le Conseil de quartier aille plus loin et fasse des propositions sur l’accueil des cars de tourisme dans le centre de Paris, qu’il demande à l’Hôtel de Ville de réactiver la solution du stationnement à Bercy avec l’utilisation de navette fluviale.

Mais là, la démocratie participative s’est subitement grippée. Pour Monsieur le Maire, le conseil de quartier doit seulement se plaindre; pas question qu’il ait l’ambition de trouver des solutions, de se lancer dans une démarche constructive avec les conseils de quartier des 6ème et 4ème , de demander au Conseil d’arrondissement d’être un relais vis à vis du Conseil de Paris.

Etienne Dolet

lundi 5 octobre 2009

La vidéosurveillance : outil contre la délinquance ou gadget dangereux ?


DEBAT PUBLIC
VENDREDI 16 OCTOBRE 2009, De 21H à 23H
Local des compagnons de la nuit « La Moquette »
15 rue Gay Lussac Paris 5e
Avec Jean-Marc Wasilewski, Ligue des Droits de l’Homme
Accès : Métro/ RER Luxembourg Bus : 21, 27, 38, 85
de la Ligue des Droits de l’Homme


Le gouvernement a annoncé le triplement du nombre de caméras sur les voies publiques A Paris, la Mairie approuve sans réelle concertation le « Plan 1000 caméras » de la Préfecture de Police consistant à implanter 1226 appareils de vidéosurveillance dans les rues et sur les places de notre ville : quatre fois plus que le nombre existant. Mais que sait-on de la vidéosurveillance exactement ?
La vidéosurveillance est-elle utile ? Le coût d’installation, d’exploitation, et de renouvellement de ces 1226 caméras est estimé à 300 millions d’euros sur 15 ans. Cet argent public est-il bien employé ? Les caméras permettent aux élus de montrer qu’ils font quelque chose contre la délinquance, mais quels sont les effets réels de ces outils sur la délinquance, et à quel prix ?
Quelles menaces font peser les caméras sur la vie privée ? La vidéosurveillance permet à tout moment de suivre les allées et venues de chacun, à l’insu de chacun de nous. Les images vidéo peuvent être alors utilisées (par qui ?) à des fins légitimes mais aussi illégitimes. L'enregistrement de l'image d'une personne sans son consentement est une atteinte à sa vie privée, protégée par l’article 9 du Code civil. Comment cette vie privée sera-t-elle protégée ? Qui regardera, qui conservera, qui aura accès aux images, pour combien de temps ?
Parce que ces questions se posent à tous les citoyens, le collectif Paris 5 sans caméras de surveillance vous invite à vous informer et à débattre sur l’installation de nouvelles caméras sur la voie publique à Paris, dont 48 dans le 5ème arrondissement.
Pour signer la pétition du collectif parisien contre le plan « 1000 caméras » :

http://www.paris-sans-videosurveillance.fr/

Le collectif Paris 5 sans caméras de surveillance est constitué de représentants d’associations, syndicats, et partis opposés au plan « 1000 caméras » lancé par la Préfecture de police de Paris.
Il regroupe la LDH Paris 5e/13e, les Verts du Quartier Latin, le Parti de Gauche Paris Centre, le MRAP 5e, le PCF 5e