samedi 27 février 2010

Elections régionales : avant de savoir pour qui vous allez voter, sachez pourquoi

Mode de scrutin pour élections régionales : Scrutin proportionnel à la plus forte moyenne à deux tours, combiné à une prime majoritaire, fondé sur les principes de listes en sections départementales et de l'alternance homme-femme.
Les principales compétences des régions sont :
Le développement économique et emploi
L’aménagement du territoire et notamment les transports régionaux
L’éducation, la formation professionnelle, la culture
Le développement économique
C’est le domaine d’intervention principal de la région, Elle coordonne sur son territoire les actions de développement économique des collectivités territoriales et de leurs groupements même si elle n’est complètement "chef de file".
L’action économique de la région comprend entre autres :
la définition du régime des aides économiques aux entreprises et la décision de leur octroi, depuis la loi du 13 août 2004.
l’élaboration d’un schéma régional de développement économique, après concertation avec les départements, les communes et leurs groupements, à titre expérimental et pour cinq ans, afin de coordonner les actions de développement économique, promouvoir un développement économique équilibré de la région et à développer l’attractivité de son territoire.
L’aménagement du territoire
À ce titre la Région:
est consultée pour la détermination de la politique nationale d’aménagement et de développement durable.
élabore un plan de la région constitué par un schéma régional d’aménagement et de développement du territoire (SRADT), qui fixe les orientations à moyen terme du développement durable du territoire régional: définition des objectifs de localisation des grands équipements, des infrastructures et des services d’intérêt général de la région et veille à la cohérence des projets d’équipement avec les politiques de l’État et des autres collectivités. Il intègre le schéma régional de transport.
signe les contrats de projets entre l’État et les régions qui recensent les actions qu’ils s’engagent à mener ensemble (ex : plan Université 2000 pour la construction d’universités et plan U3M pour les universités du troisième millénaire). Ils doivent se concentrer en priorité sur la compétitivité et l’attractivité des territoires, le développement durable et la cohésion sociale ;
élabore un « schéma régional des infrastructures et des transports. La région organise des services de transport routier non urbain des personnes et, est l’autorité organisatrice des transports ferroviaires de la région, à travers le syndicat des transports d’Île-de-France (STIF) qui organise les réseaux de transports où la région Île-de-France dispose de la majorité des sièges.
L’éducation, la formation professionnelle et la culture
Dans les compétences régionales on peut citer entre autres :
la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses réparations, l’équipement et le fonctionnement des lycées, des établissements d’éducation spéciale et des lycées professionnels maritimes. La région est également responsable du recrutement et de la gestion, notamment de la rémunération, des personnels non enseignant de ces établissements (personnels techniciens, ouvriers et de service, dits TOS) ;
la participation au financement d’une part significative des établissements universitaires (Plan Université 2000), bien que l’enseignement supérieur relève de la compétence de l’État ;
un rôle de premier plan pour la formation professionnelle : elle « définit et met en œuvre la politique régionale d’apprentissage et de formation professionnelle des jeunes et des adultes à la recherche d’un emploi ou d’une nouvelle orientation professionnelle ». Elle élabore un plan régional de développement des formations professionnelles, définissant les actions de formation professionnelle des jeunes et des adultes et favorisant un développement cohérent des filières de formation.
l’organisation et le financement des musées régionaux, la conservation et la mise en valeur des archives régionales que la région peut toutefois confier, par une convention, au département ;
la responsabilité de l’inventaire général du patrimoine culturel, dont la région peut confier, par une convention aux collectivités ou groupements qui en font la demande, la conduite sur leur territoire. Cette loi offrait également la possibilité aux régions, tout comme aux départements, d’engager une expérimentation, maximum un an après l’entrée en vigueur de la loi et pour quatre ans, concernant la gestion des crédits d’entretien et de restauration du patrimoine classé ou inscrit, n’appartenant pas à l’État ou à ses établissements publics.
l’organisation et le financement, depuis la loi du 13 août 2004, du cycle d’enseignement artistique professionnel initial.

Inspiré librement de http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/collectivites-territoriales/pouvoirs/quelles-sont-nouvelles-competences-transferees-aux-collectivites-2004.html

vendredi 26 février 2010

Prochain Conseil de quartier Val de Grâce

Le Prochain Conseil de quartier Val de Grâce aura lieu le mercredi 10 mars 2010 à 18h30 à la mairie du 5ème, 21 place du panthéon.

L'ordre du jour portera sur:

les double-sens cyclables prévus dans les zones 30 du quartier

questions diverses des habitants du quartiers.

jeudi 25 février 2010

Comte-rendu du conseil de quartier Sorbonne

Le conseil de quartier Sorbonne se montre réticent au projet de la mairie de Paris, visant à instaurer des double sens cyclables dans les rues à sens unique en zones 30 km/h.

Le conseil de quartier de la Sorbonne du 17 février avait pour objet, la discussion sur la mise en place de double sens cyclables en Zone 30 ou dans les Zones de rencontre.
Dans les zones 30 et les Zones de rencontres, les rues à sens unique pour les véhicules vont devenir autorisées à double sens aux vélos, sauf disposition contraire comme l’indique l'article R 110-2 du code de la route qui dispose que « toutes les chaussées sont à double sens pour les cyclistes, sauf dispositions différentes prises par l'autorité investie du pouvoir de police » c'est-à-dire le maire de Paris.
Les municipalités ont un délai de 2 ans pour mettre à jour les arrêtés municipaux et la signalisation. Pour les zones 30 crées avant juillet 2008, la période transitoire de 2 ans, signifie que la commune a jusqu’au 1 juillet 2010 pour établir la liste des rues qui feront exception à la nouvelle règle et poser les panneaux réglementaires.
Toutefois à partir de juillet 2010, la nouvelle règle s’applique dans toutes les zones 30 et les zones de rencontre si la ville de Paris a négligé de mettre à jour ces arrêtés ou sa signalisation dans ce domaine. Elle sera alors fautive.
Actuellement, les services de la ville étudient les rues une par une pour voir si cet aménagement est possible (en fonction de la présence de commerçant, de la largeur de la rue…).
Ainsi, le conseil avait pour objet les double-sens cyclables prévus dans les zones 30 du quartier Sorbonne
Dès le début du Conseil, la question fut de savoir si l'arrêté du maire du Vème était obligatoire ou pas. L’ingénieur de l’agence locale de mobilité présent afin d’expliquer le projet, répondit que oui. Michèle-Laure Rassat, professeur de droit et présidente de l'association pour la défense et la protection de la place de la Sorbonne affirma que ce n’est pas le cas en arguant le fait que « le décret 2008-754 du 30 juillet 2008 rend applicable ce projet. Il n'est pas écrit obligatoire ! » . S’ensuivit pendant une demi-heure un « long » échange sur l’obligation ou non d’un arrêté du maire. on notera l’absence du membre de l’opposition qui aurait pu être très utile à ce moment.
Le débat s’éternisait, jusqu’à qu’un citoyen présent, annonça " c’est obligatoire". !
Il y a eu un débat inutile dont la virulence fut cristallisée sur l’ingénieur et qui perdura durant toute la suite du conseil. En effet, il put à peine s'exprimer pour expliquer que les voies cyclables en contresens de la circulation automobile seront tracées pour les sécuriser.
Les mesures concernant les rues des Bernardins, Saint Victor, de la Huchette, de la Parcheminerie, de Saint Julien le pauvre, de la Bûcherie, de la Harpe, Saint Séverin, des trois portes et Domat passaient mal au niveau de certains citoyens du quartier qui sont contre le double sens cyclable dans les rues à sens unique dans les zones 30. Certains affirmèrent que le cycliste serait plus dangereux que les voitures pour les piétons et d’autres que cela augmenterait les risques pour les cyclistes eux-mêmes.
Enfin, il faut indiquer le dernier argument contre le projet, de la part d’Alexandre Baetche, adjoint au maire du Ve, annonçant le caractère anticonstitutionnel du projet car il prévoit des détours pour les véhicules et pas pour les cyclistes. Ce qui induit selon ses dires une violation au principe d’égalité. Sur ce point, une remarque : un professeur de marketing, n’est pas un professeur de droit !

mardi 23 février 2010

Vivons notre démocratie.

Les campagnes électorales sont des moments privilégiés pour améliorer notre compréhension des problèmes posés à nos élus, posés à notre société.

Chaque parti organise des cafés, des conférences, des "préaux républicains" qui sont autant d'occasion de mieux comprendre les enjeux.
Alors ne les boudez pas, si vous avez la chance d’y être invités ou d’en connaître l’existence. Quelle que soit la couleur de ces rendez-vous et quelles que soient vos propres opinions je suis sûr qu'il y a toujours à apprendre, à comprendre afin de voter en connaissance de cause.

Arrêtons de dire : ils sont tous pareils, ils ne s’occupent pas de nous et nous ne pouvons rien faire.

Evitons de faire notre opinion, de décider de notre vote uniquement à travers la communication de masse qui se caractérise par l'instantané du message, l'absence d'explications comme si nous n'étions pas en capacité de comprendre.

Si je prends l'exemple du café politique du samedi 20 février organisé autour de la problématique de la santé, je suis certain que tout le monde aurait été intéressé à écouter le diagnostic d'Olivier Lyon-Caen sur l'Hôpital public, sur la nécessité de prévoir, sur la nécessité d'investir avant de rationaliser les effectifs, sur la nécessité de savoir tourner la page du passé, sur la nécessité de donner la priorité à la prévention pour limiter les coûts de traitements, sur la nécessité de réunir à nouveau des Assises de la Santé pour réunir,autour d'un même projet, la recherche, l'enseignement, les praticiens, les malades.

Après le diagnostic arrivent naturellement les solutions et là chacun doit se construire son opinion, son choix.

Merci aux partis politiques de nous donner la chance de comprendre les enjeux et merci à vous les citoyens d'être actifs dans ce débat.

Ps : n'oubliez pas d'inciter les jeunes électeurs à voter, c'est eux qui construiront l'avenir démocratique de notre pays.

En pleine campagne des élections régionales, une troublante réunion est organisée en mairie du 5ème!

Des citoyens du 5ème arrondissement ont reçu une belle lettre à l’entête de la Mairie de Paris – Mairie du 5ème. Dominique Tiberi, adjoint au maire du 5ème les invitait, dans les locaux de la Mairie du 5ème, à une réunion, organisée le 12 février 2010, sur la qualité de vie dans l’arrondissement, question, précisait-il, très importante au plan local.

Un débat sur un sujet si important et intéressant effectué en dehors des réunions existantes pour coordonner la vie citoyenne dans l’arrondissement est étonnant.

D’abord nous ne comprenons pas pour quelle raison cette question n’a pas été soumise à discussion lors des réunions des Conseils de Quartier.

Ces réunions sont souvent, nous avons eu l’occasion de le rappeler, ennuyeuses et creuses avec un ordre de jour inexistant. Un tel sujet permettait d’alimenter un vrai débat « participatif » ouvert « à la confrontation des idées, pouvant même devenir « consensuel » et susceptible de faire naître des propositions - Monsieur le Maire du 5E nous rappelle régulièrement ces mots en Conseil d’arrondissement quand il fustige tout ce que la Mairie de Paris de fait pas .

D’autre part nous nous demandons sur quelle base ont été choisis les citoyens invités. Nous avons interrogé plusieurs de nos amis dans le quartier, exerçant diverses professions et nous n’avons pas trouvé un rationnel compréhensible.

Certains se sont demandé pourquoi ils n’étaient pas légitimes pour faire valoir leur point de vue sur ce sujet.
Sans vouloir polémiquer, nous ne pouvons pas ignorer que les 14 et 21 mars prochains auront lieu des élections régionales et qu’il faut organiser la campagne locale. Par ailleurs, l’UMP n’a plus de local dans le 5E depuis que la cour d’appel de Paris a rendu un arrêt établissant que le député-maire du 5E était en situation d’occupant sans droit ni titre d’un local de Ville de Paris, rue Vésale, qu’il occupait depuis 1976 et qui lui servait de permanence.

Après multiples récriminations la permanence de M. Tiberi a été rendue à la Ville de Paris , mais ce ne sont pas les locaux vacants marqués « à louer » qui manquent dans l’arrondissement, une permanence de campagne, cela se trouve , sans détourner les moyens municipaux en faveur de son parti !
Dans cette affaire, il y a fort à craindre que les locaux de la mairie, maison commune à tous les citoyens, soient utilisés à une fin partisane ! Si nous nous sommes trompés Monsieur Tiberi, n'hésitez pas à nous inviter la prochaine fois, nous viendrons.

Débat public : Gestion des biens publics par les régions.

Débat organisé par le Front de Gauche
le Jeudi 25 Février 2010
Ecole Normale Supérieure
45 Rue d'Ulm Paris 5ème
Salle Dussane à partir de 19h45.

lundi 22 février 2010

Les prochaines rencontres de la librairie et de Radio Librería !

Vendredi 26 février à 18h30 :

A l’occasion de la parution du prochain numéro du magazine Alba. Rencontre avec l'ensemble de la rédaction et la participation de Jérôme Savary.

Jeudi 4 mars à 18h30 :

Courant mars :

hommage à Reinaldo Arenas (Actes Sud), Diego Fischerman pour sa biographie de Piazzolla (Edhasa), Sarah et Adolfo Kaminsky pour Une vie de faussaire (Calman-Lévy), la chorégraphe Diana Theocharidis pour Transcripción au 104, Gregorio Manzur pour L’art du combat avec son ombre (Albin Michel), Juan Carlos Mondragón pour Passion et oubli d'Anastassio Lizavetta (Seuil), José Muñoz pour Carlos Gardel (Futuropolis) et des concerts surprises avec les productions Mañana et Naïve.

Librairie El Salón del Libro : 21 rue des Fossés Saint-Jacques, 75005 Paris, face à la Place de l’Estrapade. RER Luxembourg - Bus 21-27-84-89 et Velib’. Tél : 09 51 13 86 95

Les détails de chaque rencontre sur : www.ameriquelatine.msh-paris.fr

vendredi 19 février 2010

Assistanat ou relance ? That's the question !

Bon ! Corrigez-moi si je me trompe. Le gouvernement prête aux banques en 2009 28 milliards d’euros. Héroïque comme démarche vu que pour leur avancer ce gros lot, il doit lui-même emprunter, car nous (l’Etat) sommes endettés chacun à hauteur d’environ 28 000 €... Héroïque ou gribouille ?

Voilà bien le mauvais esprit ! C’est une vraie affaire cette histoire : on emprunte puis on prête au double du taux auquel on a emprunté ! Donc on y gagne, sauf que les banques ont remboursé tellement vite que les intérêts n’ont pas dû rapporter beaucoup ! Voilà bien, encore du mauvais esprit ! C’était un geste pour la relance ! Un vrai geste politique. OK, ok on ne discute plus.

Ah je vois Paulo qui lève un sourcil perplexe ! Paulo a 36 ans et toutes ses dents et était un jeune directeur des ventes dans une entreprise de matériel médical. Entreprise prospère : il vendait des déambulatoire, des prothèses, des couches pour adultes enfin bref un marché porteur si vous voyez ce que je veux dire. Tellement porteur que la boîte a été vendue aux Américains qui ont licencié la moitié du personnel.

Donc Paulo va voir madame PôlEmploi ! Nerveuse la dame : depuis la fusion Assedic-Emploi, elle a deux cent dossiers en souffrance (le mot dit bien ce qu’il signifie), elle n’y arrive pas. Elle a donc 3 minutes chrono à a accorder à Paulo, le temps de le prévenir qu’il touchera ses Assedic quand on pourra, deux mois peut-être et que pour trouver un emploi, il faut qu’il se bouge parce que ce n’est pas gagné. S’il veut faire mâçon ou aide à la personne c’est bon il y a du taf mais les ventes…

Alors Paulo va voir son oncle Gropère. Celui qui dit qu’il se lève tôt pour gagner plus. Et c’est vrai : il se lève à cinq heures pour aller prendre un avion pour Bucarest où il va délocaliser son usine de chaussures. Heureusement il vient de toucher une subvention : dans la foulée, il licencie, et bientôt il pourra balancer toute l’activité là bas dans ce paradis des bas salaires, sans syndicats, sans meneurs exigeants. Ses bénéfices vont faire la culbute, Gropère est content. Paulo lui explique son cas. Gropère dit « Mon gars faudrait voir à te bouger, tu es un vrai assisté ! ». Là, Paulo devient franchement de mauvaise humeur. Il dit qu’il s’est bougé pendant quinze ans et qu’il ne touche que ce qu’il a avancé pendant toutes ces années aux Assedic, et l’oncle Gropère quand il touche une subvention, il n’est pas assisté ? Et les banques quand elles crient famine pour ensuite annoncer des bénèf gros comme ça, elles ne sont pas assistées ? L’oncle Gropère le regarde froidement : « Paulo, là on parle de relance de l’économie c’est quand même autre chose que de filer 600 euros à un pékin qui se croise les pouces ! Là, c’est de l’assistanat ! Mon pauvre Paulo avec des gars comme toi, qui ne comprennent rien à l’économie, aux finances et à la politique, la France elle est mal barrée ! ».

La Ville de Paris soutient l'extension de l'université Paris III

La Ville de Paris soutient l'extension de l'université Paris III Sorbonne Nouvelle sur le site de Poliveau dans le 5e arrondissement.
L’Université Sorbonne Nouvelle – Paris III qui déploie ses activités au coeur de la capitale a vu ses effectifs étudiants augmenter avec 18 146 étudiants inscrits en 2009-2010, soit une augmentation supérieure à la moyenne nationale. Avec moins 2 m² par étudiant, les conditions de vie et d’études sont parfois difficiles et nécessitent la mise en place de solutions immobilières pour répondre aux besoins qui seront créés par le désamiantage du site de Censier sur 16 000 m², à l’horizon 2015. La Mairie de Paris souhaite que le scénario de relocalisation au sein du site de Poliveau et du site de Censier reconstruit, dans le 5ème arrondissement, préconisé par le rapport Larrouturou, soit retenu par la Ministre en charge de l’enseignement supérieur, et mis en oeuvre dans les délais prévus. La Ville de Paris accompagnera l’Université Sorbonne Nouvelle dans ses démarches, dans le cadre de ses compétences et en mobilisant ses différents savoir faire.

dimanche 14 février 2010

Tous parisiens, tous citoyens !

Paris a toujours été une ville cosmopolite et ouverte sur le monde, c’est une force et un enrichissement qui participent à son identité. La Capitale compte en effet 327.793 étrangers dont 215.000 citoyens de pays extérieurs à la Communauté Européenne. Ce qui signifie que 15% des parisiens ne bénéficient pas de droit de vote, même aux élections municipales, c’est l’équivalent d’un grand arrondissement, comme le 20ème ! Il apparaît inconcevable de continuer à ignorer leur existence, leur rôle, leur place dans la vie de la Commune alors qu’ils sont assujettis à l’impôt et jouissent des mêmes libertés fondamentales et des mêmes droits sociaux que les citoyens français. C’est pour ces raisons que depuis 2001, Bertrand Delanoë les a associés à la vie municipale en créant le Conseil de la citoyenneté des parisiens extracommunautaires qui s’est réuni régulièrement à l’Hôtel de Ville sur des sujets parisiens les plus divers. Avec la délibération qui vient d’être votée début février, une étape supplémentaire et un ancrage local leur sont proposés. Ils pourront s’impliquer, au niveau de leur arrondissement comme au niveau parisien, dans le cadre des Assemblées des Citoyens Parisiens Extracommunautaires (APCE) d’arrondissement et centrale.

Une majorité d’arrondissements, globalement ceux dirigés par la gauche, s’est inscrite dans cette démarche et va constituer ces assemblées, puis envoyer des représentants à l’Hôtel de Ville au prorata de la population extracommunautaire locale. Pour les autres, dont le 5ème, qui a renouvelé son refus de participer à cette évolution, un appel à candidatures a été organisé par la Mairie de Paris. Les membres de la future ACPE centrale seront tirés au sort à parité des femmes et d’hommes parmi les candidatures reçues.

Paris, ville rayonnante, architecture et sculpture des églises parisiennes au 13è siècle

L’expansion de Paris au 13è siècle, au moment de son explosion démographique, a fait s’ouvrir de très nombreux chantiers grâce à d’innombrables architectes et artistes qui vont lui confirmer son rang de Capitale culturelle de l’Europe. C’est cette période que nous rappelle avec brio le Musée de Cluny à travers une exposition passionnante, mettant en situation les arts de cette époque. Les dimensions de Paris couvraient alors en partie les six premiers arrondissements actuels. Les emplacements des monuments de ce Paris médiéval peuvent être retrouvés de façons complémentaires. Une carte rappelle ceux qui ont disparu au cours des siècles, surtout lors des tracés des voies haussmanniennes, et fait une offre de balade historique dans nos quartiers. Et, dans les salles du Musée, sont présentés et expliqués des vestiges découverts lors de fouilles ou de chantiers. Ainsi, les restes de sculptures qui décoraient la chapelle de la Vierge contiguë à l’église St Germain des Prés comme la superbe vierge retrouvée en 1990 sous la place de Fürstenberg, ainsi les chapiteaux provenant de Notre Dame de Latran qui s’élevait sur la rue des écoles au sud du Collège Sainte-Barbe, ainsi, aussi, les pierres rappelant le fameux Collège de Cluny qui occupait l’actuelle place de la Sorbonne, ou encore, les stèles portant des inscriptions en hébreu qui témoignent de la grande école rabbinique construite à l’angle des actuels Boulevards Saint-Michel et Saint-Germain dans la « juiverie de la Harpe » et qui échangeait élèves et manuscrits avec la Sorbonne…

Exposition jusqu’au 24 mai 2010 Musée national du Moyen Age, Hôtel de Cluny,6 place Paul Painlevé, de 9h15 à 17h45 sauf le mardi.

Avenir de la Mutualité

Le comité de liaison Mutualité, regroupant le PC, le PG, le POI, les Verts et le NPA des cinquième et treizième arrondissement, organise

lundi 15 février à 19 h
à la Maison Fraternelle, 37, rue Tournefort
une réunion sur le devenir de la Mutualité.

samedi 13 février 2010

Vente aux enchères de photographies

Samedi 13 février 2010 à 14 heures
VENTE AUX ENCHÈRES de photographies
au Centre culturel La Clef
21 rue de la Clef, 75005 Paris
au bénéfice de l
’association

DROIT AU LOGEMENT


Cette vente aux enchères de photographies nous permet non seulement de conserver notre indépendance financière mais aussi d’agir concrètement en faveur des exclus du logement.
Depuis sa création en 1990, grâce à des actions de terrain, le DAL a permis le relogement de milliers de personnes qui vivaient dans des taudis, des hébergements précaires et indignes ou étaient menacées d’expulsion.

DAL Fédération
24 rue de la Banque – 75002 Paris Tél. 01 40 78 22 00


STAGES Arts plastiques et autres « friandises » (5-10 ans)

La Menuiserie est un petit lieu de 35 m² dédié à l’enseignement des arts plastiques. Situé au coeur de Paris, inscrit
dans le parcours de l’art urbain du quartier Mouffetard (murs peints, pochoirs, graffitis, affiches), ce lieu propose des
cours d’arts plastiques (enfants, ados, adultes) et des actions satellites.

Jeudi 25,
Vendredi 26 février
Lundi 1 er, Mardi 2 mars
Vous pouvez inscrire votre enfant à une ou à plusieurs dates.

10h30 à 17H (possibilités d’arrangement horaire)
60 euros la journée (repas et goûter compris)
encadrement : un adulte pour 5 enfants.

Au programme : art plastique mais aussi
visite au musée, au cinéma ou au théâtre…

10h 30 arrivée (préparation et départ visite)
10h45 – 12h atelier art plastique à la Menuiserie
12h – 13h pique nique
13h15-16h sortie culturelle (musée ou cinéma, théâtre, atelier…) avec
pause dans un parc
16h-17h Goûter à la Menuiserie
Sélection des sorties culturelles :
Jérémy Fisher au théâtre Mouffetard, le centre de la mer, le 59 Rivoli, la ménagerie du jardin des plantes…

LA MENUISERIE,
7 rue des Patriarches 75005 Paris
http://lamenuiserie.over-blog.com/
menuiserie7@gmail.com
Contact : Valérie Touzé 06 15 26 35 78
Renseignements : 06 15 26 35 78
ou par courriel : menuiserie7@gmail.com

mardi 9 février 2010

Conseil de quartier Sorbonne

Mercredi 17 février à 18h30, à la mairie du 5e (salle Paul Pierrotet), 2e étage

Ordre du jour :
  1. Les double-sens cyclables prévus dans les zones 30 km/h du quartier,
  2. Questions diverses
Nous vous rappelons que ces réunions sont publiques.

lundi 8 février 2010

LE KparK et sa faille ….

Avez-vous remarqué la nouvelle expression : « au cas par cas » ? Attention, il s’agit d’une formule à évolution variable. Partons du haut de l’échelle ! le président Sarkozy face à une demi-douzaine de citoyens français, va faire du « cas par cas » : il va s’intéresser à chacun, passer du particulier au général, applaudir ou compâtir et certains particulièrement méritants ou intéressants auront droit ensuite à un message, une subvention, un coup de pouce administratif. Il est humain !
Descendons d’un cran. Les ministres pratiquent le cas par cas avec doigté. En général, au cours d’une émission interactive, une question bien posée, un interlocuteur offrant une occasion de montrer compréhension et humanité permet de dire « Monsieur X, êtes vous d’accord pour laisser votre adresse et vos coordonnées ? je vais traiter votre cas moi-même ! ». Ah grandeur et compassion !…Ce matin encore, Eric Besson interrogé par Nicolas Demorand s’est livré à l’exercice. Venant de la part de l’image du traître la plus emblématique de l’année, la manœuvre était impressionnante…On reste humain mais il y a des règles qu’il faut respecter ! Aie ça se gâte !
Et puis il y a le cas par cas massif. Les Kurdes débarqués en Corses « verront leur dossier traité au cas par cas » a-t-on annoncé chez Besson (après annulation de leur expulsion par la justice), les Haïtiens, après qu’on leur ait promis un séjour autorisé automatiquement, eux aussi passent par le cas par cas ! La méthode annoncée comme une sorte de recours spécial, d’humanisation de l’administration, l’étude soigneuse du dossier avec accueil face à un fonctionnaire n’est ni plus ni moins le pire des arbitraires ! Quoi me direz-vous, c’est évident de puis longtemps non ? Qui a eu affaire à un guichet adminstratif sait bien que tout dépend d’une humeur, d’un petit déjeuner mal digéré, d’une mot plus haut que l’autre…
Nous, citoyens français, nés en France de parents français (les autres c’est plus compliqué voir notre post précédent), nous donc nous savons nous accomoder des règles écrites et des autres non dites.
Mais les étrangers, eux ne savent pas. Or il n’y a plus aucune règle pour accueillir ou refuser les immigrés sans papiers, la seule est ce fameux Cas par Cas. Kpark, la sonorité approche Kafka et la chose aussi. La vérité est que le KparK, consiste à confier la responsabilité de chaque dossier à un fonctionnaire équipé de quelques consignes : minimum de régularisation, rigueur dans l’accueil et le traitement, et pas de passedroit…
De temps à autres, l’un ou l’une se montre plus logique ou compréhensif face à des gens qui justifient de tout pour prouver leur intégration et sont prêts à tout pour rester…C’est la faille humaine du KparK …Elle est de plus en plus rare.

Vos papiers ! vous êtes Français ? Prouvez le !

Le récit des difficultés rencontrées lors de la demande de renouvellement de la carte d’identité (carte "ancien modèle" cartonnée, non sécurisée) pour des personnes nées hors de France ou dans une des anciennes colonies alimentent de plus en plus souvent l’actualité. Ces difficultés vont jusqu’à toucher des célébrités (par exemple une ancienne journaliste politique aux «yeux de velours») et les médias s’en font l’écho.

Selon la réglementation en vigueur (consultée sur: vosdroits.service-public.fr), il convient de fournir un: «Justificatif de nationalité française (sauf si le demandeur est né en France et que l'un au moins de ses parents est né en France).»

Il faut donc pour ces citoyens nés hors de France, un «certificat de nationalité française», mais comment se le procurer ? Toujours sur le site : vosdroits.service-public.fr on trouve :
copie intégrale de l'acte de naissance, selon la situation, de son père et/ou de sa mère,
tous documents la concernant et concernant son père et/ou sa mère justifiant de la possession d'état de français (tels que carte nationale d'identité, passeport, carte d'immatriculation consulaire, certificat de nationalité, livret militaire, carte d'électeur...) et éventuellement tous autres pièces utiles (en cas de naissance notamment à l'étranger et/ou de ses parents à l'étranger ou sur un territoire anciennement sous souveraineté française)

Derrière le jargon administratif, on imagine bien «le parcours du combattant». Les «requérants» se trouvent souvent face à la demande : «documents d’identité des grands parents» et là le cauchemar devient courtelinesque. Comment retrouver le livret de famille des grands parents nés en Algérie par exemple ? Une amie a pu, in fine, résoudre son problème et retrouver «sa» nationalité française, car elle est mariée à un «bon français» né en France !

Blague à part, chacun peut imaginer aisément le désarroi face à l’absurde : en plein débat sur l’identité nationale le malaise de ceux/celles qui doivent faire la preuve qu’ils n’usurpent pas une nationalité qui est pourtant la leur. Ces demandes sont de facto discriminantes par rapport aux Français nés sur le territoire (il y aurait donc deux sortes de Français – les uns « plus français » que les autres !).

Il est intéressant de voir le décalage entre l’esprit de la Constitution de 1793 (hélas jamais appliquée) et la réalité d’aujourd’hui !

(Constitution 1793 : Article 4. - Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis ; - Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année - Y vit de son travail - Ou acquiert une propriété - Ou épouse une Française - Ou adopte un enfant - Ou nourrit un vieillard ; - Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'humanité - Est admis à l'exercice des Droits de citoyen français.)

Les difficultés se sont apparemment accrues depuis janvier 2009 (Décret n°2005 et modifications successives). Face à la médiatisation différentes voix se sont levées pour souligner l’absurdité des «preuves» demandées. Il semblerait que depuis la mise en application de ces règles plus de 130 000 personnes se soient vu refusée leur demande de «certificat de nationalité».

A l’Assemblée Nationale les 12 et 19 janvier 2010 les Ministre de l’intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales et le Secrétaire d'État à l’intérieur et aux collectivités territoriales, lors de la séance des questions au gouvernement, ont reconnu les difficultés administratives auxquelles sont confrontés certains citoyens face à des services départementaux qui peuvent exiger systématiquement un certificat de nationalité française. Ils ont précisé qu’une circulaire signée le 2-12-2009 avait été adressée aux préfets afin de clarifier la situation. Notamment il a été demandé que soit très largement appliquée la notion de possession d’état de Français.
Celle-ci précise notamment :

«qu’une attention particulière doit être apportée à ces situations. Au plan juridique, il a été donné instruction aux préfets d’appliquer largement le concept de "possession d’état de Français". Par conséquent, lorsqu’une personne dispose déjà d’une carte nationale d’identité et qu’elle en demande le renouvellement, dès lors qu’elle a toujours été reconnue comme française dans les actes de la vie courante, le renouvellement de sa carte d’identité ne doit pas poser de difficulté. Même lorsqu’elle est périmée, la carte nationale d’identité permet à son titulaire de certifier de son identité, sous réserve dans ce cas que la photo soit ressemblante. Elle n’est pas obligatoire.».

La morale de cette affaire est qu’il paraît très étonnant de devoir prendre des circulaires (sans valeur juridique) pour adapter des textes réglementaires dont une stricte application aboutit à des situations aberrantes. Face à un tel risque il convient de changer tout simplement la règle et de prendre des nouveaux textes opposables à tous qui permettent de garantir une application juste sur l’ensemble du territoire. Quand une norme produit autant d’incompréhension et de dégâts, il ne faut pas hésiter à la changer. À l’heure où il est de coutume de vouloir simplifier la vie des citoyens, la question ne devrait pas se poser.

L’état d'esprit actuel me parait , aussi sur ce point, monter une idée étroite de « l'identité française» ; j’en ai mal à la France.

vendredi 5 février 2010

Un centre d’accueil pour le sans-abri ouvert dans le 5ème

Le grand froid semble, au moins temporairement, éloigné, cependant les températures à Paris restent froides avec des valeurs de minima qui devraient varier entre 0 et 5 dégrées dans les 15 jours qui viennent.

Le risque pour les plus fragilisés reste de ce fait important et il ne faut pas relâcher la garde.

Pour cette raison la Marie de Paris a décidé d'ouvrir comme centre d'accueil dans le 5ème arrondissement le Gymnase des Patriarches ; cette structure accueillait régulièrement un centre d'accueil. Cette année il avait été réquisitionné pour l’opération de vaccination contre la grippe H1N1.

Maintenant que les opérations de vaccinations ont été arrêtées il peut à nouveau être utilisé pour cette opération de solidarité en faveur des plus démunis.

Il faut garder à l'esprit que la Ville de Paris fait un effort particulier afin de pallier le manque de places d’hébergement d’urgence réalisées par l'Etat. Paris compte environ 8000 personnes sans-abri.

librairie El Salón del libro

Vernissage de l'exposition
Ricardo Mosner,
lundi 8 février à 18h30

Mercredi 10 février à 18h30 :

Rencontre avec Juan Morillo à l’occasion de la parution de

Memoria de un Naufragio , editorial San Marcos, Lima

avec la participation de Mario Wong, poète et écrivain.

Rencontre en espagnol en partenariat avec le Centre Culturel Péruvien.

Vendredi 12 février à 18h30 :

Rencontre avec Sergio Chejfec pour Mis dos mundos, éd. Candaya et Cinq, édition bilingue du MEET de St-Nazaire.

Mis dos mundos est considéré par la revue espagnole Quimera comme l’un des deux meilleurs romans de 2008.

Samedi 13 février à 16h30 :

A l’occasion de la nouvelle traduction du livre de Gabriel Báñez, Les enfants disparaissent,

rencontre-hommage, avec Frédéric Gross-Quelen, traducteur, les éditeurs de La dernière goutte suivie de lectures par des comédiens.

à la nouvelle librairie El Salón del libro
21 rue des Fossés Saint-Jacques. Paris 5e

mercredi 3 février 2010

Travailleurs sans papiers

Le tribunal de grande instance de Paris vient d’ordonner l’évacuation par les travailleurs sans papiers en grève, des locaux du Fonds d’Assurance Formation des salariés de l’Artisanat du BTP, 8 rue du Regard, Paris 6e qu'ils occupent.

Les occupants du 8 rue du Regard sont des ouvriers sans papiers du bâtiment, ils occupent ces locaux depuis le 15 décembre 2009. Isolés dans leurs petites entreprises ou intérimaires, ils n’ont pas d’autre lieu pour pouvoir exercer leur droit constitutionnel de grève.

Le 6 janvier, de nombreuses personnalités sont venues sur place leur apporter leur solidarité. Des personnalités plus nombreuses ont appelé par voie de presse à les soutenir ainsi que leurs six mille camarades en grève.

Aujourd'hui, les organisations syndicales, les associations, La Ligue des Droits de l'Homme, les partis politiques et de nombreux citoyens se sont rassemblés rue du Regard pour affirmer leur solidarité avec les grévistes et de se tenir à leur côté en cas d’intervention policière.. On a noté la présence d'Olivier Besancenot, d'Augustin Legrand et de plusieurs personnalités politiques candidates aux prochaines élections régionales.

"Ici cela ne se fait pas !"

Le PActe Civil de Solidarité a dix ans. Que de changements depuis sa mise en place.

J’ai en mémoire la manifestation honteuse qui traversa Paris et ou, devant les yeux d'élus de droite (à l’époque RPR et UDF) on a entendu des mots qui font froid dans le dos et qui montrent que l’indicible peut toujours resurgir : ... « les homos au bûcher !»

En 2009, 175 000 Pacs ont été signés pour 256 000 mariages célébrés, et il est conclu à 95 % entre partenaires de sexe différent, ce qui prouve que ce contrat ne concerne pas que les couples homosexuels.

Depuis bien longtemps les associations homosexuelles demandent l’organisation de cérémonies de PACS dans toutes les mairies de France.

A Paris, depuis l’arrivée à la mairie de Bertrand Delanoë, il donne lieu à une cérémonie présidée par le maire ou son adjoint, comme pour les mariages. La loi ne l’oblige pas, mais cette bonne pratique s’est répandue dans tout Paris sauf dans quelques arrondissements de droite Très récemment un citoyen du 5e s'est vu refuser l’organisation d’une cérémonie pour son PACS. Après une demande faite à Jean Tiberi, maire de l’arrondissement, il reçoit par téléphone une fin de non-recevoir de sa secrétaire : « On ne fait pas ça ici ». Pas de fête, on reste dans le cadre de la signature administrative vite expédiée au greffe du tribunal d’instance.

Ce n’est heureusement pas toujours le cas dans toutes les mairies de droite.Un exemple récent, les signataires d'un Pacte civil de solidarité résidant à Cannes pourront bénéficier d'une cérémonie solennelle en mairie. Le conseil municipal unanime a autorisé le maire à procéder à cette célébration peu répandue en France. Dans les Alpes-Maritimes, seule la Ville de Nice la proposait jusqu'ici.

On a du mal cependant à comprendre la ligne poursuivie par l’UMP. Alors que le candidat Nicolas Sarkozy prônait pour une amélioration du PACS (et il faut reconnaitre qu’il en a élargi le cadre et les avantages), bon nombre d’élus de la majorité affichent des attitudes homophobes intolérables ( Christian Vanneste) ou sectaires (comme Christine Boutin qui appelle à l’interdiction d’un film éducatif sur l’homosexualité dans les écoles).

On dirait que le gouvernement ne veut surtout pas de vagues et cherche à éloigner la demande de plus en plus forte d’une reconnaissance en Mairie de cette union. Les propos de la Garde des Sceaux devant le congrès des notaires appelle à la vigilance, en effet elle évoque le projet de donner la possibilité de faire signer le PACS devant le notaire, sous prétexte d’une simplification : «Aujourd’hui, lorsque les partenaires décident de passer par un notaire pour rédiger la convention organisant leur vie commune, la double intervention du greffier et du notaire peut être une source de lenteur, de complexité et de coûts. Une fois les conventions rédigées par les notaires, je souhaite que ceux-ci puissent effectuer directement les formalités d’enregistrement en lieu et place du greffier en chef.»

Circulez avec vos demandes d’une véritable reconnaissance !

On peut pour mémoire rappeler qu’à Paris les mêmes maires qui refusent de célébrer en mairie les PACS, refusent aussi de célébrer les baptêmes républicains, en dépit d’un voeu présenté par Anne Hidalgo, Lyne Cohen Solal, Romain Lévy, Annick Lepetit et approuvé par le Conseil de Paris le 6 avril 2009.

Le baptême républicain est destiné à faire entrer l’enfant dans la communauté républicaine. Historiquement, il remonte au décret du 20 prairial an II (8 juin 1794), mais il n’est prévu par aucun texte législatif. Ainsi, rien n’oblige l’officier d’état-civil à recevoir une déclaration de baptême.

Depuis plusieurs années le baptême républicain d’enfants nés en France de parents en situation irrégulière témoigne de l’engagement des citoyens à soutenir la cause des sans-papiers.

Le refus de certains maires d’arrondissement de ne pas célébrer dans «leur mairie» le PACS ou le baptême républicain illustre le rejet de toute différence qu’elle soit liée à l’origine, à l’identité sexuelle ou au mode de vie choisi.

sur le même sujet :

http://www.variae.com/quand-la-mairie-du-5eme-refuse-de-celebrer-les-pacs-–-le-vrai-visage-de-lump/

http://anne-hidalgo.net/Le-PACS-merite-d-etre-celebre-dans,1408.html

mardi 2 février 2010

Main basse sur le riz

Écrivain, journaliste, habitant le 5e arrondissement, Jean-Pierre Boris vient d'être récompensé d'un FIPA d'or au festival des programmes audiovisuels de Biarritz. Il est l'auteur de Main basse sur le riz qui sera diffusé sur Arte le 13 avril 2010 à 20h30 sur Arte.

Paris VI est désormais propriétaire de Jussieu

Le Conseil d’administration de l’Université a adopté une convention qui lui octroie la pleine propriété des biens mobiliers et immobiliers appartenant à l’État. Une décision qui provoque quelques remous.

Le projet de convention relative à la dévolution des bien immobiliers à l’université Pierre et Marie Curie (UPMC - Paris VI) a été adopté par 13 voix contre 11 ( et 2 abstentions) lundi 1er février à l’issue du Conseil d’administration.
Par ce vote, l’instance représentative de l’UPMC a donné mandat officiel au Président de l’Université Jean-Charles Pomerol pour signer le texte final de la dite convention. Quelques amendements techniques ont été votés sans, toutefois, remettre en cause le transfert de la pleine propriété des biens mobiliers et immobiliers appartenant à l’État qui lui sont affectés ou sont mis à sa disposition. L’université, désormais propriétaire, devra s’acquitter de la taxe foncière. Régie selon les dispositions de l’article 719-14 du code de l’éducation, la dévolution des biens immobiliers était l’une des mesures phares de la loi du 10 août 2007 relative aux Libertés et aux responsabilités des Universités (LRU).

"Assez houleux"


Selon des informations rapportées à Nouvelobs.com par le secrétaire SNES Sup de Paris VI Michel Carpentier, "à l’exception de quelques amendements à la marge, la convention a été adoptée telle quelle". Et pourtant... "Le Conseil d’administration a été assez houleux. La ville de Paris et la région Ile-de-France ont émis, très explicitement, des réserves quant aux opportunités et au flou qui entoure cette convention. Ils se sont finalement abstenus. Des abstentions décisives", a insisté Michel Carpentier.
Dans le détail, sur les 26 membres du Conseil d’administration, "seuls 9 membres élus du Conseil ont voté en faveur de la dévolution. Les 4 autres voix qui ont permis à la convention de passer sont ceux de membres extérieurs nommés par le Président. Les 11 voix qui se sont prononcées contre, correspondent, en revanche, à des membres élus, 2 étudiants, 7 enseignants-chercheurs et 2 techniciens. Cette convention n’a aucune
légitimité".

"Une décision irréversible"


En marge du Conseil d’administration, un groupe, d’une soixantaine de personnes environ, était réunis sur le parvis du campus de Jussieu à l’appel d’une intersyndicale de Paris VI (FSU, CGT, FO, SGEN-CFDT, SUD Éducation, UNEF, SLR). Elles ont réclamé "le report de la délibération" estimant que "la décision que l’université s’apprête à prendre est peut-être la plus importante et la plus lourde de conséquences depuis sa création. Elle engage les générations futures, et il s’agit d’une décision irréversible". En outre, elles ont exigé "que les locaux et terrains universitaires ne puissent été utilisés que dans le cadre des missions de l’université, à l’exclusion de toute autre activité". Les plus revendicatifs allant jusqu’à demander "que le patrimoine de l’université soit déclaré inaliénable".

"Ne laissons pas faire cela"


A l’issue du Conseil d’administration, en début de soirée, les représentants syndicaux encore présents sur place ont alerté les étudiants sur les conséquences du vote. Résonnait ainsi dans les allées du campus, ce message, rapporté par un étudiant qui sortait de cours : "la faculté a désormais tout pouvoir de vendre, louer, concéder, hypothéquer le patrimoine de Paris VI. Ne laissons pas faire cela".

lundi 1 février 2010

Les accidents de circulation dans le 5e

Cartographie des accidents dans le 5e arrondissement d'après la préfecture de Police

Localisation des accidents corporels de la circulation

  • Les sections de voies les plus accidentogènes (hors boulevard périphérique)

Voie

Carrefour extrême

Accidents

Tués

Blessés

Quai Saint Bernard

Rue Cuvier
Quai de la Tournelle

24

0

28

Rue Monge

Rue des Boulangers
Rue de Navarre

12

0

13

Rue des Fosses Saint Bernard

Rue des Chantiers
Rue Jussieu

10

0

10

Quai Saint Bernard

Place Valhubert
Rue Cuvier

7

0

7

Quai Saint Michel

Rue Xavier Privas
pont Saint Michel

7

0

7

  • Les carrefours les plus accidentogènes (hors boulevard périphérique)

Intersection

Accidents

Tués

Blessés

Place Saint-Michel
Quai Saint-Michel

13

0

17

Rue des Ecoles
Rue Monge

13

0

15

Boulevard Saint-Germain
Rue Saint-Jacques

13

0

15

Rue du Cardinal Lemoine
Rue Monge

12

0

13

Boulevard Saint-Germain
Boulevard Saint-Michel

12

0

15

  • Localisation des accidents mortels de la circulation

Année

Lieu

Accidents mortels

Tués

2006

Place Valhubert

1

1

Carrefour
Boulevard St Marcel / rue des Fossés St Marcel

1

1

Boulevard St Germain
Entre la rue des Carmes et la rue de la Montagne Sainte-Genevièvre

1

1

2007

Boulevard de Port Royal
Entre la rue Saint Jacques et la rue Pierre Nicole

1

1

Boulevard Saint Michel
Entre la rue Michelet et la rue du Val de Grâce

1

1

Rue Geoffroy Saint Hilaire
Entre la rue Buffon et la rue Daubenton

1

1

Rue des Arènes à l’angle de la rue Linné

1

1

2008

Rue Saint Jacques entre la place Alphonse Laveran et la rue Fustel de Coulanges

1

1

Quai Saint Michel angle Place du Petit Pont

1

1

Place du Petit Pont angle rue du Petit Pont

Voir la carte des accidents

Légende carte de l'arrondissement