vendredi 7 mai 2010

Célébration du 65e anniversaire de la Victoire

8 novembre 1945 – 8 novembre 2010

Dans la cour intérieure de la Mairie du 5ème, peu de monde à part les anciens combattants (malheureusement de moins en moins nombreux) et les fidèles de Jean Tiberi. Seules les autorités policières et militaires étaient en nombre entre l’Hôpital aux Armées, la Garde Républicaine, les Pompiers de Paris, la Police.

Que dire ? Alors que le 8 mai 1945 est le début d’une période de 65 ans de paix sur nos frontières et représente le point de départ de la Construction européenne nous avons eu droit à un discours sur le passé. Naturellement il faut parler de ceux qui se sont battus pour la paix mais c’est leur faire honneur de parler de ce que cette paix a permis en 65 ans et sur la nécessité de continuer d’assurer cette paix hors de Métropole.

Rien sur l’Europe ou si peu alors que la principale justification de sa création a été la préservation de la Paix et qu’il convient de le rappeler à nos concitoyens qui se mobilisent si peu lors des échéances européennes. Rien non plus sur nos troupes engagées sur les territoires extérieurs en Afrique ou en Asie.

Aucun jeune n’était présent; l’année dernière quand les jeunes d’une école maternelle avaient chanté, au moins les jeunes parents s’étaient déplacés.

Alors que les cérémonies de commémoration des rafles d’enfants juifs sont des moments de communion intergénérationnelle pour rappeler ce qui ne doit plus être et l’occasion de participation des écoles élémentaires, des collèges et des lycées, ce matin nous étions dans un désert républicain, dans un désert culturel, dans un désert intergénérationnel !!!!!!

Pour que nos jeunes s’épanouissent et comprennent les devoirs et les droits du vivre ensemble en 2010, il faut qu’ils comprennent le pourquoi historique de la Société qu’ils devront faire évoluer.

Il est vrai que les lieux ne favorisent pas un tel événement et je ne comprends pas comment en 40 ans de mandat de Maire Jean Tiberi n’a pas pensé à changer d’emplacement le Monument aux morts. Tourné exclusivement vers les autorités et caché par une nature débordante il est inaccessible à la vue des citoyens; si à l’automne on arrive à discerner la cérémonie, au printemps nous ne voyons rien avec la végétation.

Est-il si compliqué d’adosser ce monument à un mur et de faire de ces cérémonies pour le Peuple et non des cérémonies entre autorités civiles et républicaines ?

Ma présence a été malgré tout enrichissante ; j’ai découvert que dans chaque Mairie de Paris il y avait un Livre d’Or du Monument aux morts qui rassemble le nom, l’adresse, le lieu de décès des habitants du 5ème morts pour la France au 20ème siècle. Si vous recherchez les avis de décès d’un membre de votre famille, mort pour la France, vous pouvez accéder à l’avis militaire sur le site www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.