samedi 13 octobre 2012

5ème arrondissement de Paris : Conseil de quartier Sorbonne du 12 octobre 2012

Peu de mondes, peu de conseillers.

Pas de représentants au Conseil et dans la Salle de la majorité aux affaires à l’Hôtel de Ville !!!

Tout d’abord, merci  à Jean Tiberi pour ses encouragements à Etienne Dolet.  Son introduction pour justifier la tenue de ce conseil de quartier avec  comme seul objet « questions diverses » montre qu’il est très attentif à nos comptes rendus.

Reprenons l’explication de nos propos sur le rôle à donner au Conseil de quartier : prendre indéfiniment note des mêmes faits ne permettra jamais de résoudre ces derniers.

Le conseil de quartier est là pour proposer des modalités d’actions originales et pragmatiques. Pour cela, il faut demander aux membres du conseil de travailler sur les questions posées en-dehors des conseils et de présenter ensuite leur travail au conseil de quartier, puis au conseil d’arrondissement. Dans un arrondissement petit comme le nôtre, demander aux conseils de quartiers de trouver des solutions communes serait peut-être productif.

Réunir une fois par an le conseil d’arrondissement et les conseils de quartiers serait intéressant. Non !!!

Rabâcher indéfiniment que la Mairie de Paris est « méchante » avec le 5ème ne permet pas et ne permettra jamais de trouver des solutions.

Parlons donc de ces fameuses questions diverses:
  • Occupation illégale des trottoirs Rue Saint Severin par les commerçants
  • Les néons du Commissariat de Police qui restent allumés toute la nuit au 4ème étage suite à l'hébergement de la police du 13ème dont le commissariat a brulé et l'Etat-Major de l'arc Sud de Paris
  • Le bruit des motos devant le Commissariat la nuit du notamment aux fonctionnaires de police qui viennent s'entrainer au stand de tir
  • Le kiosque de la Place Saint Michel
  • L’aménagement de la Place Maubert
  • Le camion qui stationne en marche entre deux marchés Place Maubert
  • La fréquence de passage des bus qui viennent sur la colline du Panthéon
  • La piscine Jean taris
  • Les travaux de la station du RER
  • Le 30 tonnes espagnol qui stationnait place du Panthéon
  • Les risques de circulation et les odeurs de la Rue Blainville
  • La « Mafia Bulgare » Place Maubert
  • L’affichage des horaires où on peut déposer plainte au Commissariat
  • Les dysfonctionnements des robinets d’eau dans les cellules de garde à vue du Commissariat
  • Les renfoncements de la Rue Jean de Beauvais transformés en dépotoir et en urinoir
  • L’insuffisance du nombre de Caméras de surveillance dans l’arrondissement et la lourdeur administrative pour demander le visionnage les bandes des caméra de surveillance de la RATP
  • Le dispensaire de l’Epée de Bois
  • Le club du 3ème âge de la Rue Boutebrie
  • Les locaux de l’ancienne école de pédicure Rue Cujas
  • Bebert, le « clochard » de la Rue Cujas qui refuse obstinément toute aide d’hébergement
  • Les incivilités répétées de la Rue Gallande
  • Le manque d’éducation et de respect des jeunes qui viennent se noyer dans « l’alcool » dans les 500 débits de boisson du 5ème
  • La tendance  des trottoirs inclinés
  • Le nettoyage des murs de l’université de la Rue Cujas
  • Le nettoyage en général de l’arrondissement et l’impact du non remplacement des absents et l’impact des 35 heures
  • L’extension des terrasses sur la place de la Sorbonne
  • L’éloge des mesures prises par François Rebsamem contre l’alcoolisme à Dijon
  • Les délais d’intervention du commissariat de police
  • Les nuisances nocturnes et sud-américaines de la Rue des feuillantines
  • Les nuisances des sans-papiers qui dorment et urinent sur les terrasses des étals de la Place Maubert
  • Les cas d’ébriété de la Rue Descartes.
Tous ces problèmes sont réels et doivent être traités. Il faut seulement ne pas rechercher une solution individuelle mais travailler à une solution générale.

 Une telle recherche ne peut se faire en séance ; elle nécessite de réunir habitants, commerçants, associations, représentants des administrations de l’Hôtel de ville  en groupes de travail.

Il faut vouloir passer du stade de la récrimination à celui de la proposition.

Cela ne fut pas le cas ? A part des « j’ai entendu » ou « j’ai noté », nous avons retenu que :
  • Jean Tiberi va faire une lettre à Bertrand Delanoë et à son adjointe au Commerce (il ne connait toujours pas son nom « Lyne Cohen-Solal ») pour demander une intervention sur les incartades des commerçants et pour faire disparaitre le Chalet devant la Fontaine Saint Michel.
  • Jean Tiberi va écrire à l’inspection de la Ville pour qu’elle aide la police qui a besoin de renfort sur le terrain pour la petite délinquance.
  • Jean Tiberi organisera un conseil de quartier sur la propreté au 1er trimestre 2013.
  • Jean Tiberi organisera des conseils de quartier Jardin des Plantes et Saint Victor pour parler centre de santé et désamiantage de Censier en Novembre après le procès en appel qui va le mobiliser au palais de Justice.
  • Jean Tiberi va demander aux ingénieurs de la Ville de revenir devant le conseil e quartier pour parler des aménagements à apporter à la place Maubert et des trottoirs inclinés
Mais Jean Tiberi ne propose rien d’autre qu’écrire,…..

A la semaine prochaine, pour un autre « questions diverses » dans le quartier « Val de Grâce ».
 
Etienne Dolet