mardi 20 novembre 2012

Procés Tiberi: les réquisitions vont dans le sens de l'aggravation du jugement de 1ère instance

Alors que hier, Jean Tiberi disait avec un applomb étonnnat qu'il avait appris l'existence de faux-électeurs par la presse, le ministère public a  a requis à son encontre entre 4 et 5 ans d'inéligibilité alors qu'en première instance, l'ancien maire de Paris (1995-2001) et actuel maire du Ve avait été condamné à seulement trois ans d'inéligibilité.

L'avocat général, Bernard de Gouttes, a en outre requis la confirmation des peines de 10 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende prononcées en 1ère instance.

Le Parquet considère que si Xavire Tiberi et Anne-Marie Affret étaient les chevilles ouvrières du dispositif, tout cela n'a pu se faire sans les instructions d'un "Cerveau" qui ne peut être que  "Scrupule" Tiberi comme l'appelle son épouse.

Le Ministère publique a requis :
  • contre Xavière Tiberi 9 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d'amende à son encontre, comme en première instance, et 3 ans de privation des droits de vote.
  • contre  Anne-Marie Affret, 9 mois de prison avec sursis et 1 500 euros d'amende, comme en première instance, et à une inéligibilité de trois ans au lieu de deux.
Le jugement ne sera pas prononcé avant plusieurs mois. On peut déjà imaginer que Jean Tiberi fera un recours en cassation et:ou devant la Cour européenne des Droits de l'homme pour éviter l'exécution de sa peine avant les élections municipales de 2014.

Etienne Dolet