jeudi 28 février 2013

Piscine Jean Taris


"Miracle"!!
 
Le conflit avec les maitres najeurs serait résolu. La piscine Jean Taris devrait désormais être régulièrement ouverte.
 
Vérifiez quand même!!!
 
 
 
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mardi 26 février 2013

LDH : une chronique d'un conflit sans fin


 
 
« CINQ CAMÉRAS BRISÉES»
Un film de Emad BURNAT et Guy DAVIDI
Prix Louis Marcorelles au Cinéma du réel 2012,  Prix de la Réalisation, Sundance film Festival, 2012, Prix spécial du Jury et prix du Public IDFA 2011, Nominé aux Oscars 2013
jeudi 28 février 2013, à 20h
 

Emad, paysan, vit à Bil’in en Cisjordanie. Il y a cinq ans, au milieu du village, Israël a élevé un « mur de séparation » qui exproprie les 1700 habitants de la moitié de leurs terres, pour étendre et « protéger » la colonie juive de Modi’in Illit, prévue pour 150 000 résidents. Les villageois de Bil’in s’engagent dès lors dans une lutte non-violente pour obtenir le droit de rester propriétaires de leurs terres, et de coexister pacifiquement avec les Israéliens.
Dès le début de ce conflit, et pendant cinq ans, Emad filme les actions entreprises par les habitants de Bil’in. Avec sa caméra, achetée lors de la naissance de son quatrième fils, il établit la chronique intime de la vie d’un village en ébullition, dressant le portrait des siens, famille et amis, tels qu’ils sont affectés par ce conflit sans fin.
 
 Le débat qui suivra sera animé par Nicole BOUEXEL, membre du bureau national du Mouvement de la paix et responsable du Groupe de travail Proche-Orient.


 

A l’Espace Saint-Michel, 5 place Saint-Michel, Paris 5e

(M°-RER : Saint Michel)

Merci au 5ème mais député cela me suffit: F. Fillon a d'autres ambitions.

Dans son intervention de ce soir, F. Fillon déclare qu'il ne sera pas candidat aux élections municipales dans le 5ème.

Alors qu'il nous avait fait des serments de fidélité, d'investissement pour les parisiens et maintenant qu'il a assuré ses arrières, lui qui risquait d'être battu dans son "fief de la sarthe", l'ancien 1er ministre se recentre sur lui et son ambition personelle d'être un jour Président de la République.

Les électeurs de la 2nde circonscrition de Paris? de qui parlez-vous?

Au moins les choses sont claires nous n'étions qu'un moyen et en aucun cas une fin. merci pour cette leçon d'humilité, monsieur le candidat à la magistrature suprème!!!


MUNICIPALES-PARIS-PARTIS-UMP,LEAD

Fillon, pas candidat à la mairie de Paris, soutient NKM

26/02/2013 11:35:37 GMT+01:00

#707173 DVBP 1340 OCO75 (4) AFP (394)

 
   PARIS, 26 fév 2013 (AFP) - L'ancien chef de gouvernement UMP François Fillon annonce qu'il ne sera pas candidat à la mairie de Paris et qu'il soutiendra dans cette élection son ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, dans une interview au Monde de mercredi.

Comme on lui demande s'il postulera aux municipales de 2014 dans la capitale, le député de Paris dit: "La réponse est non".

"Paris a besoin d'une nouvelle équipe municipale pour dix ans, qui se consacre essentiellement à sa tâche", explique-t-il. "Paris est une ville en difficulté, qui décroche par rapport aux villes du monde qui vont dominer le XXIe siècle. C'est une ville qui n'est ni populaire ni dynamique après deux mandats de Bertrand Delanoë. Et c'est une ville où beaucoup d'habitants ont vu leurs conditions d'existence se dégrader".

"Le défi d'un nouveau projet pour Paris doit être porté par un homme ou une femme qui s'y consacre vraiment, qui a l'intention d'y investir toute son énergie et pendant longtemps", insiste M. Fillon, qui a été élu dans la 2e circonscription de la capitale, rive gauche, pour la première fois en juin 2012.

"Je ne veux plus que l'on fasse de la politique comme par le passé, qu'on se serve des élections locales comme d'un marchepied pour les élections nationales. Pour moi, la politique ce n'est pas une partie de chasse où il faut chaque année arborer un trophée pour prouver sa force", argumente M. Fillon, qui avait choisi de quitter sa circonscription de la Sarthe pour se présenter à Paris.

"Ayant choisi -après mûre réflexion- de préparer les échéances de 2017, je ne serai pas candidat à un autre mandat, quel qu'il soit", dit-il.

"Nathalie Kosciusko-Morizet est une excellente candidature car c'est une femme innovante", déclare celui qui fut le Premier ministre de NKM, alors en charge de l'environnement. "Je lui apporterai donc mon soutien et ne ménagerai pas mes efforts pour l'aider à gagner Paris".

"Elle a souhaité comme moi qu'il y ait une procédure de désignation à Paris permettant d'élargir le débat au-delà des militants de l'UMP. Je pense que c'est un bon choix, qui devrait d'ailleurs se rapprocher plus de l'idée d'états généraux de l'alternance que de primaire", relève-t-il.

"La question est autant de choisir une personnalité qu'un projet. J'espère que c'est dans cet état d'esprit que sera organisée la consultation des Parisiens, qui permettra d'apporter à Nathalie Kosciusko-Morizet une dynamique", affirme M. Fillon.

cgd-npk/sm/jlc

Conseil de quartier Jardin des Plantes: Paris 5ème arrondissement

Ce lundi le conseil de quartier Jardin des Plantes se tenait avec pour ordre du jour principal la conservation du Centre de Santé de la Rue de l'Epee de Bois.

Ce centre est toujours susceptible d'être fermé par l'ARS si les travaux demandés en juillet ne sont pas faits. Et aujourd'hui rien n'est fait. Il s'agissait principalement de mettre en place une salle de stérilisation digne de ce nom. Bonne nouvelle, la semaine dernière la décision a été prise de l'installer au 1er étage. Espérons qu'il ne faudra pas 6 mois de plus pour faire réellement les travaux.

Il faut aussi remplacer deux généralistes qui partent à la retraite.

Vu les délais de réalisation de ces travaux et les demandes pressantes des élus socialistes de l'arrondissement on peut se demander si l'Hotel de Ville ne souhaite pas donner à la droite les armes pour gagner les municipales.

Alors que l'ouverture du Centre saint Victor (LA Mutualité) est reporté de 5 mois pour une question d'ascenseurs non conformes (on ne sourit pas), on peut se demander si l'Administration parisienne sait ce qu'est le Vivre Ensemble et l'importance de ces structures de proximité pour ceux qui sont isolés et pour ceux que la crise économique éloigne de la santé privée.

Naturellement la droite surfe sur tous ces faux pas.

La fermeture d'une classe à l'école Buffon n'améliore pas le climat de la réunion où les supporters de la Tiberi ont beau jeu de s'insurger. Une chose est certaine la Gauche semble subir plutot que prévenir.

lundi 25 février 2013

Rythmes scolaires à Paris: dernière réunion publique

 
Ambiance des grands jours ce lundi halle Carpentier dans le 13ème : les élus de gauche de la Rive Gauche et les membres du Cabinet du Maire et de la Colombe Brossel étaient priés d’être présents pour cette dernière réunion publique. Il fallait faire front face aux syndicats toujours aussi remontés après le CDEN de jeudi et les réunions de concertation qui ont repries.

Bertrand Delanoë est en plein milieu de son second cycle de concertation. Il reverra l’ensemble des parties prenantes encore une fois avant de prendre sa décision finale qu’il annoncera au Conseil de Paris de Fin Mars.

Depuis la semaine dernière les choses se précisent.
  • Dans le projet soumis au vote, le périscolaire à la mi-journée n’est plus d’actualité, pour l’école maternelle on semble aller vers un début des classés décalé avec un accueil ludique à partir de 8h30, pour l’école élémentaire on aurait le choix entre 4 fois 45 mn et 2 fois 90mn (mardi et vendredi). On peut imaginer que le mercredi matin sera préféré au samedi matin pour la ½ journée de travail.
  • Sur les moyens Bertrand Delanoë sait qu’il n’a plus le choix,  ce lundi, il abat ses cartes :
    • Immédiatement, il crée 250 postes et titularise 450 contractuels
    • L’année de la mise en place de la réforme, il s’engage à :
      • Supprimer le plafond de 910 heures de vacation
      • Renforcer de 2 postes les services de la CAS dans les arrondissements
      • Créer 750 postes supplémentaires
      • Construire une filière d’animation au sein de la Ville,  mettre en place un vrai parcours de formation, proposer des évolutions de carrière en catégorie B et peut-être en catégorie A
      • Recentrer les ASEM sur la vie scolaire et transfère leurs tâches ménagères vers les Caisses des écoles
      • Assurer que les professeurs de la Ville de Paris continueront d’intervenir sur le Temps scolaire
Que disent parents, syndicats de professeurs, syndicats des professeurs de la Ville, syndicats des équipes d’animation ?

Les professeurs refusent tout dans un climat de « violence » qui  montre que cette réforme laissera des traces. C’est plus une opposition qui semble de principe, une déclinaison d’une posture syndicale nationale. Pas trop de référence au fond et aux enfants ; le courant ne semble plus pouvoir passer entre eux et l’hôtel de Ville. La base est-elle sur la même longueur d’onde? Ce n’est pas le cas dans les deux écoles où je participe au Conseil.

La FCPE se place plutôt  sur le terrain de la capacité de la Ville a réussir ses ambitions et pose des questions techniques sur les délais de formation, 1 ASEM par classe, le renforcement du corps des PVP, le renforcement du personnel d’encadrement de la pause du midi, le renforcement des personnels de la CAS , la marge de personnalisation du projet pour les écoles.  Les réponses de Colombe Brossel nous laissent sur notre faim vu l’ambiance et le chahut. Mais on a l'impression que les parents commencent à adhérer au projet.

Le syndicat du personnel des équipes en charge du périscolaire rappelle qu’il a mobilisé à 76% les effectifs lors de la grève de la semaine dernière. Il est visiblement marqué par les remarques qui n’ont pas manqué depuis de nombreuses semaines sur la soi-disant non-qualité du périscolaire à Paris. Il reconnait que les propositions du Maire sont significatives même si elles arrivent bien tard dans sa mandature !!! Ils sont prêts à se mobiliser pour que le projet réussisse.

Que va-t-il se passer ? Une chose semble assurée, les syndicats de professeurs sont clairement contre et le resteront. Les modalités de  financement par l’état et le niveau d’intervention de la CAF ne sont pas encore complètement arrêtés sur le long terme.

Tout dépendra donc de B. Delanoë ; c’est là où le Politique prend tout son sens, toute sa dimension. Il est convaincu de l’intérêt de la réforme pour les enfants, il sait ce qu’il veut présenter, mais avoue à demi-mots qu’il n’est pas sûr de pouvoir le faire ? …

Je ne voudrais pas être à sa place car il va être bien seul. Il est déjà bien seul.

CDEN de Paris: où iront les 50 postes

Après les 15 postes récupérés dans le cadre du plan d’urgence du mois de juin dernier, l'enjeu du CDEN de jeudi dernier était appelé la répartition de 50 nouveaux postes dont bénéficiera Paris à la rentrée prochaine. 

Les principales mesures présentées furent :

è 15 postes de brigades de remplaçants, afin de renforcer la continuité du service public fortement malmenée au cours des dernières années

è 14 postes de « plus de maîtres que de classes » destinées aux écoles fragiles

è 8 classes spécialisées dans l’accueil d’enfants de moins de 3 ans, dans les quartiers fragiles et avec des effectifs réduits, alors que celle ci était tombée à moins de 200 élèves sur Paris du fait des directives de la droite.

è 3 postes de conseillers pédagogiques au sein des services du rectorat, qui viendront en appuis pour la formation des enseignants recréée par le gouvernement

è 3 postes de RASED

è 2 postes pour la scolarisation des enfants handicapés ou à besoin particulier

è 5 postes en réserve pour le mois de juin

Par ailleurs, 20 postes dit "de soutien", qui intervenaient spécifiquement dans certaines écoles en difficulté, réintègrent les RASED où ils pourront intervenir sur différentes écoles.


Pour le 5ème une fermeture de classe ait prévu rue Buffon.

26 ouvertures

Ecoles maternelles : Volontaires (5ème) Mat. 28 avenue Rapp 7e ; Mat. 9 bis rue Blanche 9e ; Mat. Elisa Lemonnier 12e ; Polyv. 6 rue Vaucanson 12e ; Mat. 33 rue de l’amiral Roussin 15e ; Mat. 27 rue du Parc des Princes 16e ; Mat. Boulainvilliers 16e ; Polyv. 14 impasse Chalabre 17e.
Ecoles élémentaires : Elem. 10 rue de Clichy 9e ; élém Cité Voltaire 11ème, élém. 4 avenue de Bouvines 11e ; élém. 315 rue de Charenton 12e ; élém 4 rue Bignon 12e ; élém. 253ter avenue Daumesnil 12e ; élém. 16 rue Montempoivre 12e ; élém. 13 rue Fagon 13e ; élém. 25 rue Rouelle 15e ; élém ; 18 rue Gros 16e (2 classes) ; élém. 14 impasse Chalabre 17e ; élém.61/65 rue de la Villette 19e ; élém. Claude Bernard 19e ; élém. Olivier Métra (31-33) ; 2lém. Alquier debrousse 20e ; élém. B 9 rue de la Plaine 20e.

30 fermetures envisagées

Ecoles maternelles : 221 rue St Denis 2e ; 15 rue Buffon 5e ; 6 rue Littré 6e ; 16 rue Vicq d’Azir 10e ; 144 rue de la Roquette 11e ; 54 rue de Servan 11e ; 4-12 cité Souzy 11e ; 40 Vandrezanne 13e ; 21 Primo Levi 13e ; 95 Balard 15e ; 18 Gros 16e (2 classes) ; Prokoviev 16e ; 9 Général Brunet 19e ; 8 Sadi Lecointe 19e .
Ecoles élémentaires : 6 rue Vaucanson 12e ; 22 rue de l’Avé Maria 4e ; 159 avenue Parmentier 10e ; 200 rue St Maur 10e ; 9 rue Martel 10e ; 100 rue Glacière 13e ; 12 rue d’Alésia 14e ; 10 rue des Bauches 16e ; 18 rue Ampère 17e ; B 41 rue de Tanger 19e ; 9 rue Jomard 19e ; 132 rue d’Aubervilliers 19e ; 9 rue Bretonneau 20e ;; A 11 rue de la Plaine 20e ; 9 rue de Tlemcen 20e. Donc : transformation en polyvalente des écoles Gros, Vaucanson et Chomel. Création d’une école polyvalente Chalabre.

dimanche 24 février 2013

Enseignement supérieur et recherche: réunion publique dans le 5ème

Réunion citoyenne organsiée par le PCF 5ème
le mardi 26 février , 19 Heures
à l'Ecole Normale Supèrieure,
 
avec Olivier gebuhrer, Anne mesliand et Pascal Lederer
 
 

vendredi 22 février 2013

Rythmes scolaires à Paris: le projet se précise et on vous demande votre avis


 
Le maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) a annoncé jeudi la mise en ligne vendredi d'"un pré-projet" d'organisation des rythmes scolaires dans le primaire, avec différentes options sur lesquelles les Parisiens seront amenés à se prononcer.

Les Parisiens seront appelés à répondre à un questionnaire où il leur sera notamment demandé s'ils préfèrent que la demi-journée de cours supplémentaire ait lieu le mercredi ou le samedi, ou si les activités périscolaires doivent être organisées en fin de journée ou concentrées sur deux après-midi.

Le pré-projet sera publié sur le site internet paris.fr dans la matinée. N'hésitez pas participez à l'école de demain.

http://www.paris.fr/pratique/rythmes-educatifs/questionnaire/p10205

jeudi 21 février 2013

Rytmes scolaires; les positions de chacun


Rythmes scolaires : les animateurs ne veulent pas être les laissés-pour-compte de la réforme à Paris

 Ils sont, autant que les enseignants rappellent-ils, concernés par la réforme des rythmes scolaires dont on ne sait plus si elle doit, à Paris, être mise en place en septembre 2013 ou en septembre 2014. Ils ont, eux aussi, la responsabilité des écoliers, mais sur des « temps périscolaires » dont l’amplitude horaire doit augmenter de trois-quarts d’heure par jour, une fois que la semaine de 4,5 jours d’école sera rétablie. Et ils sont aujourd’hui inquiets à plus d’un titre : inquiets du peu de considération qu’enseignants et parents leur témoignent - ou qu’ils ressentent comme tel. Inquiets de voir leur parole confisquée dans un débat qui oppose essentiellement la Ville de Paris - leur employeur - aux professeurs des écoles. Inquiets, enfin, que la réforme voulue par le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, et qui pourrait être une occasion de « déprécariser » et réhabiliter leur profession, se décide sans eux, ou presque. Pour toutes ces raisons, les animateurs des centres de loisirs parisiens sont appelés à faire grève, ce mercredi 20 février, par l’UNSA-Animation. Objectif : « Que les animateurs ne soient pas les laissés-pour compte de l’aménagement des rythmes scolaires », explique Jean-Pierre Lubek, secrétaire de l’UNSA-Animation.
Votre organisation syndicale n’a pas participé aux journées de mobilisation des enseignants parisiens contre la réforme des rythmes scolaires. Pourquoi faire grève aujourd’hui, un peu « de votre côté » ?

Que ce soit clair, nous ne nous opposons pas à la mise en œuvre de cette réforme à Paris. La question de la date - 2013 ou 2014 - dépend de l’académie et du maire. Ce que nous voulons c’est qu’un « schéma directeur » de l’organisation de la journée et de la semaine scolaires soit défini le plus rapidement possible. En tant qu’intervenants au sein de l’école, les animateurs ont leur contribution à apporter dans le débat sur les rythmes. Pourtant, l’animation a été largement marginalisée - voire exclue - de toutes les concertations sur le sujet ces dernières années, et nous avons dû jouer des coudes pour livrer une expression minimale de nos points de vue. La réforme telle qu’elle se dessine aujourd’hui demande un effort de rigueur et de formation considérable. Ce sont les animateurs et les cadres de l’animation parisienne qui devront la mettre en place, globalement et école par école. Nous estimons que cela nous donne le droit de poser certaines exigences vis-à-vis de la municipalité : amélioration des conditions de recrutement, mise en place de contrats de travail attractifs, application des nouvelles normes d’encadrement des enfants, remise à niveau de certains cadre statutaires en fonction d’un rôle nouveau donné aux directeurs de centres de loisirs durant les temps périscolaires. Notre grève vise à ce que ces exigences soient bien prises en compte par la Mairie de Paris.

La Mairie de Paris semblait privilégier un allongement de trois quarts d’heure de la pause méridienne pour organiser des activités périscolaires de 13 h 30 à 14 h 15, plutôt que de 15 h 45 à 16 h 3 0. Elle paraît aujourd’hui hésiter. Quel « scénario » a votre préférence ?
Nous prenons fermement position contre la mise en place d’un créneau périscolaire après la fin des cours, à 15 h 45. Ce dispositif est quasiment impossible à mettre en œuvre dans de bonnes conditions, et placerait les animateurs en position d’échec professionnel. Le créneau 13 h 30-14 h 15 a, lui, la défaveur des enseignants. On peut aussi le comprendre. Rester en « stand-by » pendant trois heures dans l’école ou à l’extérieur de l’école n’a rien d’attrayant. Il est illusoire de penser qu’une « animation » de qualité puisse être mise en œuvre sur une durée de 45 minutes. En réalité, nous pensons qu’aucun de ces deux scénarios n’est viable. C’est pourquoi nous demandons au recteur de l’académie et au maire d’ouvrir d’autres possibilités par le biais des dérogations autorisées par le décret du 26 janvier. Nous demandons à ce que dès maintenant soit organisée sous leur tutelle une réunion avec l’ensemble des organisations syndicales enseignantes et animateurs et fédérations de parents d’élèves afin d’imaginer une organisation de la journée et de la semaine ou l’articulation temps scolaire et périscolaire puisse être porteuse de sens et favorable aux enfants. Cela peut sembler utopique compte-tenu du climat ambiant. Il faut que les organisations enseignantes parisiennes cessent cette « fuite en avant » symbolisée par la seule demande du report de l’application de la reforme ou de l’abrogation du décret. Il ne faut pas mélanger les problèmes réels que pose l’ensemble de la réforme au niveau national et que seul le ministre peut régler avec la nécessité de faire évoluer les rythmes scolaires à Paris, reconnue nécessaire par l’ensemble de la communauté éducative.

On a entendu beaucoup d’enseignants, beaucoup de parents d’élèves également mettre en doute la qualité de la prise en charge des écoliers durant la pause de midi mais aussi le mercredi en centre de loisirs. Que répondez-vous à ces critiques ?

Nous ne voulons pas rentrer dans une guerre de « catégorie professionnelle ». La crise du périscolaire est une réalité : à Paris, nous somme 1 500 animateurs titulaires - et donc stables -, 500 contractuels, et… quelque 8 000 vacataires dont la formation ne peut être correcte tant le turn-over est important. On trouve de tout parmi ces milliers de vacataires : des étudiants mais aussi des quadragénaires qui font de la « surveillance » (et non de « l’animation ») pour échapper au chômage, sans en avoir nécessairement les qualités nécessaires. On ne peut pas nier que l’encadrement de la pause méridienne pose problème, d’autant que les petits Parisiens sont très nombreux à déjeuner à la cantine – plus de 113 000. Une réforme augmentant les plages périscolaires ne peut exister que si elle apporte des solutions concrètes à une situation déjà dégradée. Le centre de loisirs du mercredi est beaucoup moins contesté. Les enfants de Paris les plus défavorisés en profitent vraiment. C’est la raison pour laquelle nous défendons le maintien de cette journée de centre de loisirs, et recommandons d’opter pour la demi journée d’école supplémentaire le samedi matin.
La Mairie de Paris a donné des gages en ce sens, indiquant qu’elle était prête à consacrer « les moyens budgétaires à la hauteur des enjeux »… Effectivement, elle a affirmé que 11,5 millions d’euros avaient déjà été provisionnés. Mais des zones d’ombre demeurent. Nous réclamons une augmentation substantielle du nombre de titulaires et de contractuels – avec au moins 1 000 postes de permanents supplémentaires. Nous attendons d’en savoir plus sur l’assouplissement des taux d’encadrement, la « déprécarisation », la fidélisation et la formation des personnels d’animation. Nous espérons, enfin, qu’un partenariat plus favorable que celui qui existe actuellement puisse se nouer, au sein de l’école, entre enseignants et animateurs. Ces-derniers ont, souvent, le sentiment qu’on ne les considère pas. Ou si peu…

Existe-t-il une spécificité de l’animation à Paris ?
La situation parisienne offre une spécificité liée notamment à son dimensionnement (plus de 650 écoles, 360 centres de loisirs) et à l’existence d’un périscolaire géré directement par la Mairie, qui mobilise plus de 2 000 postes budgétaires. Les centres de loisirs parisiens, contrairement à ceux de nombreuses autres villes, sont implantés au sein même des établissements scolaires et ne disposent donc pas d’infrastructures propres. Or les locaux scolaires sont totalement inégaux d’une école à l’autre. C’est un sujet tabou qu’il faut mettre sur la table si l’on ambitionne pour le futur un périscolaire de qualité.

2013 ou 2014 : quelle serait selon vous le bon « tempo » pour réformer les rythmes ?
Notre réponse dépend beaucoup des moyens qui seront alloués par la Ville ! Evidemment que mettre en œuvre la réforme dès 2013 nous laisse très peu de temps, mais s’il faut le faire, autant accompagner le mouvement ! L’idéal serait de disposer dès maintenant, avant les vacances d’été, d’un schéma directeur, acté par tous. Mais avoir toute l’année scolaire 2013-2014 ne serait pas du luxe pour régler posément tous les problèmes afférent à sa mise en place.

Propos recueillis par Mattea Battaglia
http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2013/02/20/rythmes-scolaires-les-animateurs-ne-veulent-pas-etre-les-laisses-pour-compte-de-la-reforme-a-paris/

 

Rythmes scolaires : les positions de chacun


Communiqué de la Fcpe Paris

Paris le 17 février 2013

Nous prenons acte de la volonté de la Mairie de Paris de faire du temps libéré par la semaine de 4 jours et demi un véritable temps éducatif et d'associer la communauté éducative à son projet. L'ouverture sur le territoire et le tissu associatif et la pratique d'ateliers éducatifs ou culturels en effectifs réduits sont des éléments positifs d'une transformation de l'école.

Alors que le projet parisien n’est pas finalisé et suite aux commissions qui ont réuni les adhérents Fcpe en janvier et à l’Assemblée Générale des présidents des conseils locaux le 7 février, vous trouverez ci-dessous nos exigences pour une mise en place de la réforme dès la rentrée 2013 :
  • La gratuité doit être assurée et inscrite au projet
  • Les nouveaux temps doivent être des temps éducatifs et en aucun cas un simple prolongement de la pause méridienne ou une garderie du soir. La Ville de Paris devra fournir à l’ensemble des écoles un cadre horaire et une offre d’activités de qualité garantissant l'égalité de tous les élèves dans l'accès à ce nouveau temps périscolaire, prévoyant des temps adaptés aux activités (les 45' cités dans le décret n'étant qu'une valeur moyenne calculée sur 4 jours.), et un coordinateur de cette nouvelle organisation au sein de chaque école.
  • Les taux d’encadrement prévus doivent être respectés (un adulte pour 14 enfants en maternelle et un adulte pour 18 enfants en primaire). Un plan de formation doit être mis en place pour les animateurs amenés à intervenir dans le cadre des temps éducatifs.
  • Les spécificités des enfants des écoles maternelles et des enfants en situation de handicap doivent être prises en compte, en termes d’activités proposées et d’organisation de la journée
  •  Des dérogations locales doivent rester possibles pour pérenniser des projets locaux existants et accepter des projets spécifiques proposés par les conseils d'école.
  •  La mise en œuvre de cette réforme doit être l’occasion d’améliorer la qualité de la pause méridienne des élèves parisiens en termes de taux d’encadrement, de formation et de statut des animateurs et surveillants intervenant dans les écoles, garantissant la stabilisation des personnels dont la rotation incessante est préjudiciable aux enfants.

Nous demandons la mise en place dès maintenant d'un dispositif départemental d’évaluation et de pilotage, impliquant tous les acteurs concernés par cette nouvelle organisation de l’école : Ville, Académie, enseignants, animateurs, ASEM et fédérations de parents d’élèves.

Nous réitérons notre demande que l’avant-projet qui sera établi par la Ville soit présenté aux parents d'élèves dans un calendrier qui laissera le temps à une analyse et des échanges avant le vote du Conseil de Paris.

Parce que les rythmes scolaires ne sont qu’un volet de la refondation, nous appelons les conseils locaux à participer à la concertation en cours et à porter toutes nos exigences pour la refondation de l’école auprès de leurs députés en vue du débat sur le projet de loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école qui débute à l’Assemblée Nationale le 11 mars prochain.

Fcpe Paris

dimanche 17 février 2013

EELV 5ème : Quelle finance pour une économie durable?


 Les Verts du 5ème vous proposent de débattre sur la réforme bancaire, actuellement en discussion au Parlement,
"Quelle finance pour une économie durable?"

Mardi 19 février à 20h

Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, Paris
Amphi Rataud.
Le débat sera introduit par :

Eva Sas, députée, vice-présidente de la commission des finances de l'Assemblée nationale,
et Robert Lion, conseiller régional, ancien directeur de la Caisse des Dépôts.

Nuits blanches 2013: changement de directeurs artistiques


Le 5 octobre, la nuit blanche 2013 sera confiée à deux directrices artistiques Chiara Parisi et Julie Pellegrin, respectivement directrice des programmes culturels de la Monnaie de Paris et directrice du Centre d'art contemporain de la Ferme du Buisson.

Directrice du Centre international d'art et du paysage de Vassivière en Limousin de 2004 à 2011, Mme Parisi a donné un nouveau souffle à la Monnaie de Paris dans le cadre du projet "MétaLmorphose".

Julie Pellegrin a quant à elle mis en musique depuis 2007, au centre d'art de Noisiel, une approche pluridisciplinaire résolument engagée en faveur des pratiques performatives et de la découverte de jeunes talents.

 
Nuit Blanche est un parcours dédié à l’art contemporain dans la Ville. Chaque année, un nombre restreint de projets artistiques est associé à la manifestation.

Rythmes scolaires: le Conseil de Paris confirme le calendrier

Malgré la vie opposition des  professeurs des écoles parisiens, qui se sont à nouveau massivement mis en grève mardi (62% de grévistes contre 78% le 22 janvier selon la mairie), le Conseil de Paris a rejeté mardi deux voeux du Front de Gauche et de l'UMP demandant le report à 2014 de la modification des rythmes scolaires et a décidé la mise en place d'un groupe de travail qui mènera des auditions d'ici à la décision finale du Conseil les 25 et 26 mars.

L'idée de la mise en place de ce groupe de travail revient au groupe EELV, qui pourrait se trouver en situation d'arbitre en mars, en cas de coalition entre le Front de Gauche, l'UMP et l'UDI.

Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, avait redit en ouvrant le débat son souhait de mener la concertation la plus large avant le mois de mars, tout en maintenant son objectif de voir s'appliquer la réforme dès 2013.

"La Ville de Paris change de ton. Elle constate qu'elle est dans une impasse sur le dossier des rythmes scolaires. (...) Ils seront obligés de reporter", a déclaré à l'AFP le président du groupe PCF-PG Ian Brossat, qui a de nouveau mis en garde contre les "effets désastreux" d'une "rentrée qui se passe mal" avant les élections municipales de mars 2014.

Le groupe UMP a de son côté jugé "impossible" la mise en oeuvre de la réforme dès 2013, et dénoncé une concertation bâclée et une mesure non financée.

extraits : #654154 DVBP 1556 MNR77 (4) AFP (176)

 

 

samedi 16 février 2013

Elections municipales: rien n'est encore joué dans le 5ème


NKM annonce son arrivée, Borloo annonce pour la nième fois qu’il n’est pas candidat à Paris et F. Fillon , notre député, devrait annoncer sa non candidature à la Mairie de paris  après avoir dit non, oui, non, oui…

Et le 5ème dans tout cela. N’oublions pas qu’au-delà du mandat de Maire, ce n’est plus 4 mais 5 Conseillers de Paris qui devraient élus.

Jean Tiberi aurait reçu dans sa Mairie Nathalie Kosciusko-Morizet .  On peut lui faire confiance pour rappeler à la candidate de la droite que le maire du 5ème ne peut s’appeler que Tiberi et qu’il n’est pas question qu’avec lui le clan Tiberi s’efface devant d’autres candidats. Vive la démocratie héréditaire !!!

La discussion n’a surement pas dû rassurer la famille Tiberi. Des proches de F. Fillon laisseraient courir le bruit d’une candidature dans le 5ème de leur leader mais après fait le ménage.

 Conscient de la fragilité des promesses en Politique (il est bien placé pour le savoir), Jean Tiberi a convoqué les journalistes du Monde pour rappeler à tous et notamment à F. Fillon  le deal passé avec celui-ci  pour lui laisser son mandat de député. Que décidera l'ancien 1er ministre?


 Et à gauche ! Pour le moment rien d’officiel. Espérons qu’ils sauront fédérer autour d’un candidat unique l’expérience du passé, la compétence de la gestion et l’enthousiasme de la jeunesse.

vendredi 15 février 2013

Conseil de quartier Jardin des Plantes


Ce Lundi 25 février à 18h30 se tiendra un conseil de quartier Jardin des Plantes consacré principalement à l'avenir du Centre de Santé de la rue de l'Epée de Bois

Mairie du 5ème : 18h30


NB : il est difficile de connaitre les dates et jours des conseils de quartier la Mairie se gardant bien d'en faire la publicité sur le site internet de la Mairie

jeudi 14 février 2013

Théatre Mouffetard: un avenir qui se précise

Rappelons-nous; Pierre Santini souhaitant arrêter en 2012, Frédéric Mitterrand et Bertrand Delanoë ont proposé à Isabelle Bertola d'installer Rue Moufetard le Théatre des Marionnettes créé depuis 1992.

Ce théatre organise depuis 1994 un festival biennal : « les scènes ouvertes à l’insolite », véritable tremplin pour la jeune création, et depuis 2001 « la biennale internationale des arts de la marionnette », en partenariat avec le théâtre de la Cité internationale, qui est devenue une vitrine internationale de la marionnette contemporaine.

Avec Omni présences, il continuera de présenter des oeuvres dans des lieux, qui ne sont pas consacrés à la diffusion de spectacles.

Aprés son implantation le Théatre des Marionnettes poursuivra son travail de partenariat avec les
compagnies, lieux de spectacles et festivals à l’échelon national et international.

Les travaux nécessaires à l'adaptation des locaux devraient permettre une inauguration en 2013.

www.theatredelamarionnette.com

mercredi 6 février 2013

La réunion du Panthéon et de Bellevile autour de la danse et la musique


Tourné en 2009-2010 dans deux écoles parisiennes, le film de Pascale Diez "D'une école à l'autre" sort en salle le 13 février.

"Ils ne se seraient jamais rencontrés sans la volonté d’une poignée d’adultes bien décidés à remédier à l’absence de mixité sociale dans des écoles parisiennes. Quarante-cinq enfants de quartiers différents ont mélangé leurs horizons et revu leurs préjugés au cours de l’année scolaire 2010/2011. Ensemble, ils ont créé un spectacle qui reflète la diversité de leurs origines, de leurs cultures et de leurs savoirs.

D’une école à l’autre raconte ce parcours avec l’attention d’un jardinier qui regarde germer, grandir et fleurir les plantes dont il prend soin."

Vous trouverez la liste des cinémas qui le programment sur :




 Vous pouvez aussi demander au programmateur de votre salle préférée de le diffuser en appelant Anne Laure au Les Films du Paradoxe : 00 33 1 46 49 33 33

Fax : 00 33 1 46 49 32 23. www.filmsduparadoxe.com