jeudi 6 juin 2013

Réunion d’information sur l’aménagement des rythmes éducatifs dans le 5ème arrondissement.

 
Jean Tiberi avait vu les choses en grand. Le Conseil d'arrondissement avait été invité à entourer la directrice des Affaires scolaires (Mme Guillaume) , l’inspecteur de l’éducation nationale en charge du 5ème et 6ème , (M. Malinaud) et  l’équipe de la CAS qui est en 1ère ligne sur ce projet dans notre arrondissement (MM Cahn et Molotkoff).  Tout cela dans la salle des fêtes.

Seule absente Colombe Brossel qui était représentée par un membre de son cabinet (M. Barbetti) et la directrice de la DASCO. Naturellement on l’a accusée de mépriser le 5ème. M. Baetche a été pris d’une subite perte de mémoire car  la semaine dernière Colombe Brossel lui avait demandé (devant Etienne Dolet)  de l’excuser auprès des habitants du 5ème et du Conseil d’arrondissement pour son absence en raison d’un engagement pris antérieurement.  

Cette réunion a mis en évidence la difficulté de passer de la phase d’opposition à la phase de construction.  Bien que la décision de l’Hôtel de Ville soit définitive, de nombreux intervenants ont voulu venir et revenir sur la sempiternelle question « pourquoi n’avez-vous pas reporté d’un an l’application de la réforme ? ». A tort ou à raison cette question a reçu une réponse politique et démocratique par le Conseil de Paris depuis le 25 Mars. Aujourd’hui l’urgence est à trouver des solutions qui répondent aux besoins des enfants en premier et ensuite à l’ensemble de la communauté éducative.

Certaines questions posées montraient la difficulté à créer la confiance nécessaire à la coopération et ce n’est pas les interventions de J. Tiberi sur l’absence de concertation qui ont permis de créer du lien.  Alors que Mme Guillaume s’est évertuée à rappeler les réunions tenues à l’Hôtel de ville avec les représentants des directeurs, des parents des personnels de la vile, des professeurs,  Jean Tiberi  soutenait (alors qu’il c’est très bien que c’est faux) que  tout cela était faux, dixit les associations.

Nous n’évoquerons pas les risques à laisser les enfants avec des associations, le refus de reconnaitre la capacité des ASEM (elles sont titulaires d’un CAPde la petite enfance), le risque que les enfants en bas âge ne soient plus changés, le risque qu’ils se retrouvent 130 face à un seul animateur, l’absence de présence de certains responsables du projet, les cours de conduite de projet,..

La directrice de la DASCO a essayé de démontrer que l’ensemble des actions engagées en matière de recrutement, de formation, de dé-précarisation devraient permettre certes de mettre en place l’aménagement des Rythmes scolaires mais également nettement améliorer les prestations de la Ville dans la pause du Midi ou après le temps scolaire ; la formation BAFA qui sera suivie par le plus grand nombre devrait permettre d’augmenter la part des activités financées par la CAF

Les directeurs qui sont intervenus ont assuré que malgré leurs réticences ou même leurs oppositions ils assureront

Quels sont les points à retenir :
  • A la fin de la semaine prochaine les associations qui interviendront seront sélectionnées  selon des critères stricts assurant la « sécurité » des enfants,
  • Dans chaque école, le REV (responsable éducatif ville) a mission de réunir avant la fin juin tous les parents qui le désireront pour présenter le dispositif général et les conseils d’école devront traiter du sujet quitte à convoquer des conseils dédiés au sujet,
  •  Avant fin juin, il sera demandé aux parents leur intention  quant à la participation de leurs enfants (mardi et/ou vendredi), ; ; sur cette base le Conseil de Paris traitera de l’aspect financier du projet en juillet sachant qu’un accord de principe a été trouvé avec la CAF sur son périmètre de financement,
  • La Ville est en train d’arrêter la répartition des responsabilités entre le REV et le directeur d’école et est prête à rémunérer les directeurs pour les tâches qu’ils souhaitent prendre en charge, 
  • A la rentrée, les différentes activités seront présentées aux enfants pour qu’ils choisissent avec leurs parents.
  • 3 centres de loisirs seront créés à la rentrée dans le 5ème (Boulanger, Rollin et 28 rue Saint Jacques)
  • Le mercredi midi, la cantine sera assurée et le lien avec le centre de loisirs sera assuré
  • Les tâches de nettoyage anciennement assurées par les ASEM seront prises en charge par d'autres personnels de la ville et s'ils le souhaitent les personnels de la Caisse des écoles (qui souhaiteraient assurer des vacations pour la Ville de Paris en complément de leur activité normale).

Malgré sa promesse de début de séance Jean Tiberi n’a indiqué ni la composition du Comité de suivi du 5ème ni la date de sa 1ère réunion.