lundi 25 novembre 2013

Soirée difficile pour les Tiberi: CICA consacré à l'Aménagement des Rythmes éducatifs

La salle avait fait le plein des intervenants politiques et syndicaux. 6 ou 7 directeurs étaient au fond de la Salle. Quelques délégués de parents et malheureusement peu de parents ; l’heure de 18 heures est naturellement la plus mauvaise pour mobiliser des parents qui doivent jongler entre travail et garde de leurs enfants. Où peut-être qu’ils n’avaient pas tant d’inquiétudes que cela ? Les habituels supporters des Tiberi n'étaient pas là pour une fois; leur âge n'était pas synchrone avec le thème de la soirée.

Alors que "jean et Dominique" (on ne sait plus qui est le Maire) avaient essayé de brosser une vision des plus noires de l’Aménagement des rythmes éducatifs (sécurité, hygiène, manque de formation), les interventions des proviseurs et des parents d’élèves mettaient un terme à leurs espoirs d’utiliser ce thème pour leur campagne.
  • Personne ne nie qu’il y ait eu des soucis à la mise en place,
  •  Personne ne nie qu’il faille différencier plus clairement le temps de l’enseignement de celui des rythmes éducatifs pour les enfants comme pour les personnels,
  • Mais tout le monde convient que si l’ensemble de la communauté éducative travaille ensemble, l’ARE est un succès.
Les délégués de parents   ont affirmé  que la réunion de suivi n’avait pas mis en évidence de situations critiques et que M. Cahn (responsable des affaires scolaires pour l’arrondissement) avait trouvé des solutions à tous les dysfonctionnements qui lui ont été remontés à cette occasion.

Maintenant, la fatigue des enfants est un vrai sujet ; elle  est parfois augmentée par les déplacements  pour aller vers le site des activités. Sont-ils plus ou moins fatigués que l’année dernière ? Difficile à savoir ! Les directeurs n’osent dire à haute voix qu’ils auraient préféré que la ½ journée choisie soit celle du samedi.

Il y a indéniablement à caler la relation entre directeur et REV, à définir plus précisément qui est responsable à chaque étape de la journée ; la DASCO essaye d’améliorer un 1er document et visiblement l’Inspectrice générale et le responsable DASCO de l’arrondissement travaillent ensemble pour éviter les blocages.

Sur les aspects de sécurité, la situation est réglée ; liste des enfants transmise entre Directeur et ARE, accréditation pour les intervenants…

Pour les écoles maternelles, le non réveil des enfants au cours de leur sieste, le suivi de leur propreté pendant les activités éducatives seront réglés par le renfort d’une personne par école maternelle.

L’utilisation des locaux scolaires ou les cantines sera réglée par des protocoles d’occupation des locaux.

Il est évident que l’importance des moyens engagés est primordiale dans le succès de cette réforme ; il est sûr que Paris n’est pas n’importe quelle commune tant pour le nombre d’enfants concernés (100.000 enfants et 663 écoles) que pour les moyens humains et financiers mobilisables !!

Les réponses aux questions sur le suivi des animateurs et des associations montrent qu’il y a encore des points à voir. Sans crier au loup et évoquer une insécurité inexistante, une meilleure connaissance des associations intervenantes seraient un plus pour directeurs, parents et mairies d’arrondissement.