samedi 7 décembre 2013

5ème arrondissement de Paris : Conseil d'arrondissement du 5 décembre

Depuis que "Complément d'enquête" a décidé de faire une émission sur les municipales et a choisi entre autres la Mairie du 5ème comme lieu de tournage, les tentations politiciennes sont fortes même si l'ordre du jour devait plutôt réunir que susciter la polémique.
  • Désignation du secrétaire de séance
  • Adoption du procès-verbal du 31 octobre 2013
  • Subvention (7.000 euros) à l'association les Villages de Mouffetard (5e) pour les illuminations de fin d'année 2012.
  • Subvention (19.000 euros) à l'association des commerçants Cinq sur Cinq (5e) pour les illuminations de fêtes de fin d'année 2012.
  • Subvention (9.000 euros) au Village Mouffetard - association des commerçants du bas Mouffetard (5e) pour les illuminations de fêtes de fin d'année 2012.
  • Poursuite de la mise en œuvre du dispositif Paris Jeunes Vacances.
  • Subvention Fonds du Maire (12.758 euros) et convention avec l'association Comité des fêtes et des œuvres de solidarité du 5e arrondissement.
  • Réalisation par Paris Habitat-OPH, dans le cadre d'une vente en l'état futur d'achèvement, d'un programme de construction neuve comportant 13 logements PLUS, 10 logements PLAI et 9 logements PLS, 25 rue du Cardinal Lemoine (5e).
  • Autorisation de constitution d'une servitude de raccordement d'assainissement au 262 rue St Jacques (5e).
  • Signature du marché de conception, pose et entretien des abris voyageurs et mobiliers urbains .
  • Apposition d'une plaque commémorative à la mémoire de Jacques Lusseyran 88 boulevard de Port Royal (5e).
  • Diminution des tarifs de la restauration scolaire à partir du 1er janvier 2014(écoles maternelles, élémentaires et lycées municipaux), dans le cadre du bouclier social
  • Subvention (296.750 euros) et avenant à la convention avec l'Ordre des Avocats au Barreau de Paris et la Caisse des règlements Pécuniaire des Avocats de Paris.
  • Droit d'occuper les emplacements relevant du domaine de la Ville à l'exception du mobilier urbain afin d'y exploiter de l'affichage publicitaire-Convention d'occupation du domaine- Autorisation-Signature.
  • Doit d'occuper des palissades, échafaudages, dépendances (à l'exception du mobilier urbain) et annexes de chantiers en saillie sur le domaine de la Ville afin d'y exploiter de l'affichage publicitaire-Convention-Autorisation-Signature.
  • Convention de concession avec la société SPIE Autocité pour l'exploitation et la modernisation du parc de stationnement Patriarches (5e).
  • Communication de la programmation des Investissements d’Intérêt Local.

N'oubliant pas que les commerçants sont leur courroie de transmission privilégiée, Dominique et Jean font le service minimum pour déplorer la baisse des subventions pour les illuminations. 

Ils dénoncent le caractère électoraliste de la baisse des tarifs de restauration scolaire  et de la politique d'apposition de plaques commémoratives par l'Hôtel de Ville.

Ils évoquent l'insuffisance de logements HLM dans le cadre du projet du 25 rue Cardinal Lemoine sachant que tout le monde oublie de se demander qui bénéficie d'un logement social autour de la table.

Mais tout part en vrille à l'évocation d'un vœu de l'opposition locale déposé à l'occasion de la mise en place de 2 nouvelles antennes 4G dans le quartier Jardin des Plantes qui viennent se rajouter aux 39 autres qui existent dans l'arrondissement.

Et on assiste au processus incontrôlé qui va faire d'une erreur matérielle de dossier sur la distance existante entre l'antenne et l'école la plus proche,  un enjeu politique majeur pour la campagne municipale. Et cela est d'autant  plus navrant que Paris est une des rares villes à avoir fait l'effort de mettre en place une charte de la téléphonie mobile

Il suffirait que l'administration municipale reconnaisse qu'elle s'est trompée et qu'elle a calculé la distance à pied de "Google" et non la distance en ligne directe donnée par "Géo portail" (site de la république française permettant de calculer des distances) pour que tout cela s'arrête.

L'Hôtel de Ville a voulu régler tout cela tout seul en mettant les politiques locaux de coté mais il n'a pu empêché Dominique Tiberi de s'immiscer dans la concertation avec les parents d'élèves  et de devenir le Défenseur du Peuple.

La famille Tiberi a beau jeu de mettre le sujet à l'ordre du jour du Conseil de Quartier qui était initialement bien différent. L'adjoint au Maire en charge du sujet n'ayant pas reçu d'invitation, ce conseil permettra à Jean Tiberi d'évoquer le mépris des politiques de l'Hôtel de Ville pour le 5ème.

Comme en plus l'administration parisienne a reçu instruction de ne plus aller dans des réunions publiques en cette période électorale, le conseil de quartier risque de devenir un meeting politique à la gloire de la Famille Tiberi comme elle sait les organiser à l'occasion des conseils de quartier jadis honnis.