mercredi 11 novembre 2015

Du 11 novembre au 17 janvier : la première Biennale des photographes du monde arabe contemporain





L'INSTITUT DU MONDE ARABE
LA MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
PRÉSENTENT 
la première BIENNALE des photographes du monde arabe








Du 11 novembre 2015 au 17 janvier 2016, cette première édition développera un panorama singulier des photographes qui opèrent depuis le début des années 2000, dans – et sur – le monde arabe.

L'Institut du monde arabe (IMA) et la Maison européenne de la photographie organisent conjointement, jusqu'au 17 janvier, la Biennale des photographes du monde arabe contemporain. Pour sa première édition, l'événement se déploiera entre les deux institutions, d'une rive de la Seine à l'autre, avec plusieurs expositions présentées dans des galeries privées et des espaces publics partenaires de la manifestation.


"J’ai toujours considéré que la photographie était un art à part entière : elle place la qualité du regard au coeur de la vision. Elle est aussi un art à part, un art particulier : elle mobilise des points de vue différents de ceux auxquels nous habitue hélas notre environnement peuplé d’images banales. Cet « art particulier » nous propose de voir autrement les réalités changeantes du monde." 

Jack Lang
Président de l’Institut du monde arabe





LE PROJET ARTISTIQUE



L’ objectif de cette Biennale est de porter un éclairage sur les photographes contemporains qui opèrent dans le monde arabe. Beaucoup de pays occupent à divers titres aujourd’hui le devant de la scène et participent à l’écriture de l’Histoire, mais on connaît de façon encore inégale leurs artistes. Certains sont mal identifiés ou demeurent même totalement dans l’ombre.

Si ce sont en priorité les créateurs originaires des pays arabes qui seront mis en lumière dans ce projet, leurs oeuvres seront confrontées à celles de photographes occidentaux, entre autres européens, et chez lesquels une part importante de leurs travaux est liée à cette région du monde : leur parcours et leurs préoccupations autorisent souvent une vision sensiblement différente de celles et ceux qui opèrent de l’intérieur.

La programmation des expositions ne sera pas guidée par la représentation de l’actualité immédiate touchant au monde arabe. Il s’agit avant tout ici d’un projet privilégiant l’approche artistique ; et comme toute approche artistique, celle-ci implique un certain recul ainsi que du temps donné à la réflexion. Ce qui n’exclut pas pour autant les créateurs exprimant à travers leurs oeuvres un point de vue sur l’univers politique, idéologique ou religieux qui les entoure. De même qu’une place doit être réservée à celles et ceux qui aujourd’hui parlent de l’extérieur de leur pays. Car la mobilité est sans doute l’un des traits de caractère de beaucoup d’artistes du monde arabe. Les artistes exposés se feront ainsi l’écho d’un monde pluriel. Car l’enjeu de cette manifestation, du moins dans le cadre d’une première édition, n’est pas de réunir des travaux autour d’un thème particulier, même si des motifs récurrents peuvent émerger ; mais plutôt d’exprimer une diversité d’auteurs et de tendances
qui mobilisent les créateurs à l’oeuvre dans cette région du monde.

LES OPÉRATEURS DE LA BIENNALE

Cette manifestation est portée par deux grandes institutions : d’une part la Maison Européenne de la Photographie, ouverte en 1996 et dédiée essentiellement à la photographie d’aujourd’hui, et d’autre part l’Institut du monde arabe, qui depuis 1987 se consacre aux multiples facettes artistiques et culturelles des divers pays composant cette région. La complémentarité et la complicité de ces deux institutions sont le vecteur de la manifestation en même temps qu’elles feront son originalité sur la scène culturelle parisienne.

L’ORGANISATION DE L’ÉVÉNEMENT

La Biennale va se déployer géographiquement entre la MEP et l’IMA, proches l’une de l’autre mais séparées par la Seine. Elle tracera un parcours au long duquel divers lieux publics et privés (Cité internationale des Arts, Mairie du 4ème arrondissement de Paris, les galeries Binôme, Basia Embiricos, Photo 12, Graine de Photographe) ont été invités à présenter des expositions en relation avec le propos de la manifestation. Fédérant ainsi différentes initiatives, la MEP et l’IMA constitueront les deux pôles de l’événement ainsi que les moteurs de sa communication.

La MEP consacrera chacun de ses espaces à des expositions monographiques se rattachant au thème de la Biennale et l’IMA, deux grandes galeries qui accueilleront une exposition collective réunissant près de trente photographes. Plusieurs rencontres et projections seront programmées autour des travaux des artistes exposés (à la MEP et à la Cité internationale des Arts).

Un catalogue co-édité par l’IMA et Snoeck réunira une sélection d’oeuvres représentatives figurant dans le programme de la Biennale en même temps qu’il contribuera par des textes à en renforcer l’identité. Il permettra de répondre à certaines questions concernant les photographes du monde arabe : qui sont-ils, qui sont-elles ? Comment travaillent-ils ? D’où parlent-ils ? De quelles traditions photographiques et artistiques sont-ils issus ?

Gabriel Bauret
Commissaire général






Institut du Monde Arabe
1, rue des Fossés-Saint-Bernard
Place Mohammed-V 75005 Paris





jeudi 8 octobre 2015

Fête de la Science sur le Campus Jussieu : rallye mathématique et conférences le samedi 10 octobre



Fête de la Science

Pleins feux sur les maths !

Les mathématiciens et mathématiciennes 
de l'université Pierre et Marie Curie 
et de l'université Paris Diderot 
fêtent la science !



Les mathématiques font progresser la connaissance dans des directions bien différentes de celles que l'on attend ! Notre objectif est de montrer des mathématiques vivantes, leurs racines profondes, leurs ramifications sans cesse en évolution.



Conférence
Michel RIGO : un peu de Mathémagie







A l'issue du rallye mathématique aura lieu une conférence de mathématique grand public (à partir du collège) ne nécessitant pas d'inscriptions.
Pour l'édition 2015 de la Fête de la science, nous avons le plaisir d'accueillir Michel Rigo (Université de Liège).

Michel Rigo réalisera avec l'aide des participants une sélection de tours de magie : tours de cartes, mentalisme, divination, le tour du barman aveugle avec des gants de boxe, etc. Ceux-ci seront ensuite développés. En effet, contrairement au magicien qui ne dévoile jamais ses secrets, ici, nous verrons que ces tours reposent sur diverses propriétés et constructions mathématiques. Ces dernières peuvent déboucher sur de véritables questions de recherche actuelle et même sur de possibles applications en robotique et automatisation ! Il y en aura donc pour tous les goûts… et tous les niveaux (suivant les attentes de l'auditoire, l'exposé sera adapté au niveau des participants et ce, dès l'entrée au collège).


Date
Samedi 10 octobre 2015 de 17h45 à 18h45, après le rallye mathématique.
Lieu
Campus de Jussieu, Amphi 24 
Université Pierre et Marie Curie
4, place Jussieu - 75252 Paris cedex 05

Vous pouvez consulter le plan du campus de Jussieu avec l'emplacement des différents stands du rallye mathématique et de la conférence.





Bar des Sciences au Muséum : le climat, comment ça marche ? Débat le 11.10.2015 à 17h30



Le 11.10.2015 à 17 h 30
au Café-restaurant La Baleine

Le Muséum propose de décrypter les principaux mécanismes du changement climatique





À la veille des grands enjeux politiques de la 21e conférence sur le climat à Paris, le Muséum propose de décrypter les principaux mécanismes du changement climatique. Quel est le rôle de l’atmosphère ou de l’océan ? Peut-on prédire les changements climatiques ? Quels impacts sur la biodiversité ?








Invités 
Sandrine Bony, spécialiste de la modélisation des climats, IPSL
Françoise Gaill, océanographe 
François Sarrazin, océanographe, coordinatrice du comité scientifique de la plateforme Océan-climat, CNRS
François Sarrazin, écologue, UPMC-Muséum

Débat animé par Marie-Odile Monchicourt, journaliste





RENSEIGNEMENTS
Le 11.10.2015 à 17 h 30
Café-restaurant La Baleine
Bus : Lignes 24, 57, 61, 63, 67, 89, 91
Métro, RER : Ligne 5 Gare d’Austerlitz, Ligne 7 Censier Daubenton, Ligne 10 Jussieu ou Gare d’Austerlitz, RER C Gare d’Austerlitz
01 40 79 56 01 / 54 79 (10h-18h)





mardi 6 octobre 2015

A partir du 7 octobre 2015 : Robert Doisneau, un photographe au Muséum...




Robert Doisneau réalise deux reportages 
Le premier dans les années 1942-1943, 
le second en 1990. 
Plus d’une centaine d’images tirées de ces reportages,  
sont dévoilées pour la première fois au public.










A l’occasion d’une grande rétrospective de Robert Doisneau, le Muséum national d'Histoire naturelle réunit plus d’une centaine de photographies largement inédites. 

Située aux 2ème et 3ème étages de la Grande Galerie de l’Évolution, écrin dédié aux sciences naturelles au cœur du Jardin des Plantes, l’exposition dévoile 128 photographies et 35 planches contacts. Pour la plupart jamais vues du public, ces images sont tirées de deux reportages dévoilant le Muséum sous ses différentes facettes : l’un mené en 1942-1943 ; l’autre en 1990. Les photographies exposées font parties en majorité (111 sur 128) de la collection iconographique du Muséum national d’Histoire naturelle (fonds Doisneau composé de 159 images). Des photographies et planches
contacts prêtées par l’Atelier Robert Doisneau viennent compléter cette sélection.

Quant aux huit thématiques choisies, elles amènent le public dans les recoins du Muséum, là même où Robert Doisneau s’aventura avec son appareil : Musée de l’Homme, Vertébrés, Herbier et graineterie, Minéralogie et Paléontologie, Zoo et Ménagerie, Entomologie, Serres et cultures, Publics.

Une exposition en grande partie inédite donc qui raconte l’attrait d’un photographe pour le monde des sciences. Et plus spécifiquement des sciences au Muséum : ses chercheurs, ses laboratoires, ses jardins, ses galeries… Un professeur entouré d’une montagne d’épais ouvrages ? Non, des dizaines d’herbiers dans un des laboratoires des années 40… Une échelle au milieu de la forêt tropicale ? Non plus... Un jardinier s’affairant dans les grandes serres du Jardin des Plantes. Robert Doisneau nous offre ici, un point de vue transversal, énigmatique et inattendu, sur ce qui forme cette institution.

Et c’est naturellement au cœur de la Grande Galerie de l’Évolution, que sont exposées les 128 photographies et 35 planches contacts issues du fonds Doisneau du Muséum et de l’Atelier Robert Doisneau. Les huit thématiques choisies permettent alors de guider les visiteurs dans les lieux mêmes où Robert Doisneau posa son appareil : Musée de l’Homme, Vertébrés, Herbier et graineterie, Minéralogie et Paléontologie, Zoo et Ménagerie, Entomologie, Serres et cultures, Publics.

Exposition Robert Doisneau, un photographe au Muséum
Du 7 octobre 2015 au 18 janvier 2016



Muséum National d'Histoire Naturelle
Grande Galerie de l'Evolution
36, rue Geoffroy Saint-Hilaire
75005 Paris





lundi 5 octobre 2015

Le mardi 6 octobre à 18h30, réunion publique à la Mairie du 5ème pour le réaménagement de la place de la Contrescarpe




Florence Berthout, Maire du Ve et les élus de l’arrondissement vous convient à une Réunion publique 

le mardi 6 octobre 2015 à 18h30 
pour le réaménagement de la place de la Contrescarpe





Ouverte en 1852, son nom lui vient du voisinage de l'ancienne rue de la Contrescarpe-Saint-Marcel,
aujourd'hui rue Blainville,
à cause de la contrescarpe des anciens remparts de Philippe-Auguste.


Informations pratiques 
Mairie du Ve
21, Place du Panthéon
75005 Paris
Tél : 01 56 81 75 05

Rencontres et Débats à l'Institut du Monde Arabe - L’altérité en question : échange entre Emmanuel Todd et Omar Benlaala




L’altérité en question
Echange entre 
Emmanuel Todd et Omar Benlaala
le jeudi 8 octobre à 18h30








L’un est historien, philosophe et géographe ; il s’est illustré en avançant des thèses, dans différents domaines, largement commentées et débattues. Son dernier opus, Qui est Charlie ? (éditions du Seuil), un succès de librairie, a fait l’objet d’une polémique qui n’est pas prête de finir. L’autre, un « ancien barbu », est venu à l’écriture pour exorciser ses années d’errements. Dans son roman la Barbe, paru aux éditions du Seuil, il entreprend, avec humour, un retour décapant sur ses années de rave et de prêche. Au cour de cette séance, ils engagent un débat frontal et sans fioritures sur les questions des origines, de l’altérité, de la religion et de la violence, ainsi que sur la question épineuse : « que veut dire être Français aujourd’hui? ».

Rencontre animée par Akram Belkaïd, journaliste indépendant, travaillant avec Le Quotidien d’Oran, Afrique Magazine, Géo et Le Monde Diplomatique, auteur de l’ouvrage Etre arabe aujourd’hui (éd. Carnets Nord, 2011) 


Informations pratiques
Quand Jeudi 8 octobre, à 18h30
Où Salle du Haut Conseil, 9ème étage
Combien Entrée libre dans la limite des places disponibles


Institut du Monde Arabe
1, rue des Fossés-Saint-Bernard
Place Mohammed-V 
75005 Paris





vendredi 2 octobre 2015

Samedi 3 octobre : la Nuit Blanche dans le 5ème







Centre culturel irlandais

De George Bolster à Brigitta Varadi
Et si on s’était trompé ? (Exposition / Photographie / Vidéo)
Et si, en mesurant le progrès par l’industrialisation, l’expansion et l’accumulation, on s’était trompé ? Cette exposition multiforme réunit le travail d’une quinzaine d’artistes, qui tous explorent les impacts de notre société et de notre économie globalisée sur l’environnement et les changements climatiques.
Les artistes : George Bolster, Mark Clare, Alice Clark, Blaise Drummond, Seamus Dunbar, John
Gerrard, Andrew Kearney, Susan Leen, Ruth Le Gear, Christine Mackey, Selma Makela, Anna McLeod, Softday (Sean T aylor & Mikael Fernstrom) et Brigitta Varadi.

5, rue des Irlandais 75005
Place Monge - Cardinal Lemoine
RER Luxembourg
De 19h00 à 02h00
Site accessible pour les personnes en fauteuil en autonomie


Collège des Bernardins

François Sarhan
Éphémère Glacé (Performance Musicale)
François Sarhan, l’une des figures les plus iconoclastes de la scène musicale française, nous entraîne dans un labyrinthe psychédélique et kafkaïen. Son projet invente un nouveau rapport avec le public, selon les caprices d’une météo musicale qui déjoue tous les baromètres : chacun est invité à être le héros de cette dramaturgie imaginaire, garant d’une certaine forme d’écologie sonore.

20, rue de Poissy 75005
Maubert Mutualité - Cardinal Lemoine
RER Cluny La Sorbonne
de 21h00 à 02h00
Site accessible pour les personnes en fauteuil en autonomie


Institut du Monde Arabe

Cousu Main (Soie et velours, magie d’Orient Exposition / Couture)
Le raffinement et le chatoiement des étoffes évoquent l’Orient, proche ou lointain. L’exposition « Cousu Main » invite à découvrir des gilets et des caftans réalisés par des femmes en milieu carcéral autour desquels elles racontent leur ou une histoire. Le visiteur approche ensuite des soieries, velours et cotonnades dans un parcours ludique et sensoriel.

Musée, Place Mohammed V, 75005
De 19H00 à 00H00
Site accessible pour les personnes en fauteuil en autonomie



Le programme à Paris sur http://www.paris.fr










lundi 28 septembre 2015

Centre Culturel Irlandais : Ciné-concert de Lioba Petrie et balades sonores de Fiona Hallinan le mercredi 30 septembre à 19h30





Lioba Petrie a composé une nouvelle musique pour le court-métrage de science-fiction français La Jetée. Puis Fiona Hallinan nous fera entendre Heterodyne : Périphérique, une bande-son spécifiquement créée pour le boulevard périphérique parisien. Elle nous fera également découvrir son application Inside.


Mercredi 30 sept à 19h30
Entrée libre



Image: gauche - Ruin Peripherique by Fiona Hallinan, droit - Lioba Petrie et La Jetée



Ciné-concert de Lioba Petrie : La Jetée

Membre du collectif dublinois 3epkano, la violoncelliste Lioba Petrie écrit et interprète des bandes originales de classiques du cinéma muet, films d'animation et courts métrages. Au cours de sa résidence, elle composera une nouvelle musique pour le film de science-fiction français La Jetée. Ce court métrage réalisé en 1962 par Chris Marker - considéré par beaucoup comme un chef d’œuvre – sera projeté ce soir, accompagné en direct par Lioba.

Balades sonores de Fiona Hallinan

Puis Fiona Hallinan nous fera entendre Heterodyne: Périphérique, une bande-son spécifiquement créée pour le boulevard périphérique parisien, enrichie par la musique live de Margie Jean Lewis(voix) et Brian Walsh (batterie) et les images de Tadhg O’Sullivan, cinéaste actuellement en résidence au CCI. Seront également dévoilés des extraits d’Inside, une promenade sonore à la découverte du quartier (voir ci-dessous), réalisée par Fiona à la deman

Inside
Démarrant et s’achevant au CCI, cette balade sillonne le 5ème arrondissement de Paris et ses alentours. Sur un script original de Fiona Hallinan, l’itinéraire est construit autour de sons enregistrés en extérieur par Davy Kehoe. L’application mobile Inside, développée par John Callaghan, sera téléchargeable à partir du 1 octobre sur la page d’accueil. Elle pourra être écoutée en continu (env. 60 mn) ou par chapitres.





Centre Culturel Irlandais
5 rue des Irlandais
75005 Paris





FILM & DÉBAT à l’initiative de la section Paris 5e-13e de la LIGUE DES DROITS DE L’HOMME « LES RÈGLES DU JEU » Mardi 29 septembre 2015, à 20h15








FILM & DÉBAT

à l’initiative de la section Paris 5e-13e de la 

LIGUE DES DROITS DE L’HOMME



« LES RÈGLES DU JEU »

Un documentaire de Claudine Bories et Patrice Chagnard

Mardi 29 septembre 2015, à 20h15

Le débat qui suivra sera animé par les réalisateurs, 

Claudine BORIES et Patrice CHAGNARD.




« Lolita n’aime pas sourire. Kevin ne sait pas se vendre. Hamid n’aime pas les chefs. Ils ont vingt ans, ils sont sans diplôme, ils cherchent du travail. Pendant six mois, les coaches d’un cabinet de placement vont leur enseigner le comportement et le langage qu’il faut avoir aujourd’hui pour décrocher un emploi… »

« Pour nous, dit P. Chagnard, le véritable sujet du film, c’est la question du langage. C’est l’abîme entre les mots codés de l’entreprise…, et la parole des jeunes, ou leur absence de parole, qui nous renvoie à un tout autre monde culturel. »


Cinéma La Clef 
21, rue de la Clef 
75005 Paris
(M° Censier-Daubenton - bus 27,67,89)
tarifs : 7, 50 Euros, TR 6 Euros. CUGC Illimité et Le Pass acceptés.

Ligue des Droits de l’Homme Paris 5-13 
Maison des associations BP 36
11, rue Caillaux 
75013 Paris 
06 42 72 87 63 






samedi 26 septembre 2015

Le coin des libraires du 5ème : Rencontre avec Nicole Lapierre à l'Arbre à Lettres Mouffetard




La Librairie l'Arbre à Lettres Mouffetard 
est très heureuse de nous convier à une rencontre exceptionnelle avec Nicole Lapierre 
qui parlera de son magnifique ouvrage, Sauve qui peut la vie.

Elle nous espère nombreux le mardi 29 septembre à 19h.




Dans ma famille, on se tuait de mère en fille. Mais c’est fini. Il y a longtemps déjà, je me suis promis qu’accidents et suicides devaient s’arrêter avec moi. Ou plutôt, avant moi.

Sauve qui peut la vie ! J’aime cette expression. C’est le titre d’un film de Jean-Luc Godard de 1980. Mais lui, il avait mis des parenthèses à (la vie), comme une précision, une correction de trajectoire. Le sauve-qui-peut, c’est la débandade, la déroute. Le sauve qui peut la vie, c’est la ligne de fuite, l’échappée parfois belle. J’en fais volontiers ma devise.

Il m’a fallu du temps pour comprendre que ce qui était une manière d’être ? une tendance à parier sur l’embellie, un goût de l’esquive, un refus des passions mortifères, une appétence au bonheur envers et contre tout ?, avait aussi profondément influencé ma façon de penser.

J’aimerais que ce livre, écrit sur fond de drames passés, collectifs et privés, soit une lecture revigorante, une sorte de fortifiant pour résister au mauvais temps présent. 

                                                                                                                                     Nicole Lapierre




Librairie l'Arbre à Lettres
2, rue E. Quénu
75005 Paris
01 43 31 74 08





vendredi 25 septembre 2015

Ce week-end, les jardins sont en fête dans le 5ème




Pour la 19e Fête des jardins, jardiniers, paysagistes, bûcherons, agents d’accueil et de surveillance et acteurs de l’environnement de Paris vous accueillent dans plus de 150 sites en fête (espaces verts de Paris et des 23 villes et collectivités partenaires de la métropole francilienne, jardins publics et privés, bois, jardins partagés…)

Ce week-end donc les jardins de Paris sont en fête, et le 5ème arrondisement n'est pas en reste. Au programme : visites, ateliers de jardinage, concerts, etc...


SQUARES DES ARENES DE LUTECE
Rues des Arènes, de Navarre 
Métro Jussieu

- Conseils horticoles
- Présentation du métier d’agent d’accueil et de surveillance
- Quiz « les bonnes pratiques dans les espaces verts »
- Visite guidée de 3 mares dans les jardins du 5e (environ 1h) :
Rendez-vous à l’accueil samedi à 14h30 et 16h, dimanche à 11h, 14h et 17h. Observation des
habitants de la mare
- Jeu de piste « à la recherche des arbres dans le square »
- Démonstration de déplacement, de grimpe et de sauvetage d’un blessé dans un arbre, ont sus endu
- Présentation du matériel sylvicole (broyeur, fendeur, tron onneuses...)
- Présentation de l’a lication mobile du suivi du atrimoine arboré parisien

Pour les enfants :
- Atelier rempotage
- Jeu « Les boîtes à senteurs », labyrinthe
- Monter dans un arbre, retour au sol par tyrolienne ; pont de singe


JARDIN DES PLANTES
Métros Gare-d’Austerlitz, Jussieu, Place-Monge

- Visites guidées :
L’Ecole de Botanique : à 11h (dimanche uniquement), 14h30 et 16h30 
Les arbres remarquables à 11h (dimanche uniquement), 14h30 et 16h30 
Jardin écologique : créer et maintenir des corridors écologiques par des pratiques horticoles adaptées samedi à 14h et 16h, dimanche à 13h, 15h et 17h 
Le potager à 11 h 30 (dimanche uniquement), 14h30 et 16h30 
Tournesols, dahlias et autres astéracées : visites commentées de la collection « été 2015 » Jardins et collections de plantes agricoles, sauvages, cultivées... 
Courges, calebasses et autres potirons : une collection de cucurbitacées 
- Jeux de piste
- Jardin alpin Ouverture exceptionnelle
- Visites guidées et conseils (choix et culture des plantes alpines et de rocaille), inscription à l’accueil
La graineterie à 14 h et 16 h
Le laboratoire de culture in vitro à 11h15 (dimanche uniquement), 14h15 et 16h15 Pour les enfants
- Atelier de jardinage : samedi à 13h et 18h, dimanche à 11h et 18h. Inscription à l’accueil Rues Cuvier, Goeffroy-Saint-Hilaire, place Valhubert. Accueil au centre du jardin dans le “carré Thouin” 


SQUARE THEODORE MONOD
Angle des rues du Fer–à-Moulin et Scipion
Métros Censier-Daubenton, Gobelins

- Dégustation de préparations culinaires réalisées avec des produits du jardin 15h-18h30
- Observation et dessin, dégustation pour les enfants


JARDIN DU COUVENT 
DES SOEURS DE L'ADORATION 
39, rue Gay-Lussac
RER B Luxembourg 

Ouverture exceptionnelle des lieux offrant une visite libre du jardin et de la chapelle le dimanche 27 septembre de 14h à 18h. La promenade chemine d'oratoires en statues par des allées bordées de buis et d'un potager



Programme tout Paris






jeudi 24 septembre 2015

Réinventons nos places - La place du Panthéon : notre 5ème arrondissement, cœur des symboles de la République










Le mercredi 27 mai 2015,  notre arrondissement a accueilli une cérémonie républicaine fastueuse et rare, la « panthéonisation » de quatre personnalités : Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay, tous quatre figures illustres de la Résistance. 
Le 27 mai, c’était aussi la journée nationale de la Résistance. Ce quator a incarné les valeurs de la France quand elle était à terre. Ce choix judicieux d'exemples pour la Nation remplit son rôle. Deux femmes et deux hommes. Il faut être Le Figaro pour se gausser de cette parité ! 
Des Résistants, alors que l’ombre des démons des années 30 assombrit notre débat politique. Et un grand discours présidentiel sur les valeurs de la République.



Le Panthéon : une place singulière dans notre mémoire

Le Panthéon occupe non seulement une place singulière dans notre mémoire nationale –ce n’est « pas LA mémoire nationale mais une des mémoires politiques offertes aux Français » selon Mona Ozouf (Le Panthéon, Les Lieux de mémoire, Gallimard, 1984)- mais également dans cet arrondissement du Quartier Latin dont il est l’un des monuments les plus identifiants. Le voisinage de la rue d’Ulm en faisait, selon l’écrivain et chroniqueur littéraire André Billy, « l’Ecole normale des morts ».

Il est peu connu et sans doute mal aimé. « L’imaginaire collectif s’arrête net aux marches du Panthéon. Il aura fallu la télévision pour que les Français puissent s’y promener » écrit ainsi Mona Ozouf. Le choix du Président de la République, qui honore la mémoire républicaine partagée et apaisée de la Résistance, contribue à mettre fin à son « histoire orageuse dans un XIXème siècle qui n’en finit pas de gratter et regratter au fronton l’inscription de Pastoret », inscrite dans son temps, son arrondissement, un Quartier Latin en mutation et en dilatation, et support à de nouvelles célébrations laïques.

Lieu de mémoire républicaine, le Panthéon accueille les grandes personnalités de notre histoire nationale. Le Panthéon permet de préserver des repères mémoriels forts car les commémorations, rappelait Jacques Toubon en 2008, donnent une identité aux vivants. Il constitue le point de rencontre entre l’histoire et la géographie, Paris en étant le centre de jonction. Il donne enfin corps, consistance et matière au devoir de mémoire.

Plus encore que d’une élection, le Panthéon est le fruit d’une exclusion active, écrivait Mona Ozouf. La mémoire nationale ne commence pas en 1789. Or, à l’exception de Rousseau et Voltaire, aucune grande figure prérévolutionnaire n’y prend place. L’analyse de ceux qui y reposent ne permet pas, et de loin, une appropriation par la Nation de l’histoire collective qu’il prétend incarner contrairement par exemple à Westminster.

On note également l’existence de cycles, d’alternances de périodes de ‘panthéonisation’ active et de vides qui confinent à l’oubli. L’essentiel des « hommes illustres » entre au Panthéon sous la Révolution (6, dont 2 retirés ensuite) et l’Empire, le plus grand utilisateur (43). 
Notre 5ème République a davantage utilisé l’édifice (10 en 38 ans, de 1964 à 2002) que la 3ème République (11) ou la 4ème République (5). Rien entre 1829 et 1885 ou entre 1964 et 1987 et depuis 2002. Actuellement, la liste s’est donc allongée et la bataille des mémoires par la ‘panthéonisation’ suscite polémiques, campagnes de presse, interpellation de l’opinion et des autorités investies du pouvoir de décision.

La liste actuelle interroge. Sur les 75 personnalités, 4 révolutionnaires ayant été ôtés dont Mirabeau et Marat, on dénombre une seule femme et quatre étrangers (deux cardinaux italiens, un suisse, un néerlandais, tous quatre ralliés à Napoléon), et trois corps « annexes » : son architecte Soufflot, le père de Schoelcher, la femme de Berthelot. Surtout, le Panthéon contient beaucoup de militaires, l’Empire ayant voulu beaucoup honorer ses soldats. Or, la mémoire nationale attribue l’Armée aux Invalides. Ce dernier monument contenant aussi une vaste crypte, elle pourrait les accueillir…

Le temple républicain n’accueille pas seulement des corps. Il inscrit également sur ses murs des noms, plus de 1000, dont une majorité d’écrivains morts en 1914-1918, les victimes de la révolution de 1848 ou une référence aux Justes de France, sans citer de personne précise, comme des ex-voto laïcs. Ceci enracine bien le Panthéon dans le Quartier Latin. 
On rend ainsi hommage aux personnalités de la République même sans accueillir leurs dépouilles, lorsqu’elles ne peuvent être retrouvées, que la famille s’oppose à leur transfert ou pour d’autres raisons. Plus récemment, ont été organisées des cérémonies sans transfert de corps, mais rendant hommage au centenaire de la parution de l’article « J’accuse » de Zola (1998) ou à un homme illustre, Aimé Césaire (2011) avant tout en tant qu’écrivain. 
S’oriente-t-on vers une utilisation moins funéraire de l’édifice qui accueillerait à l’avenir davantage de cérémonies d’hommages sans nécessairement qu’il y ait transfert du corps de la personnalité illustre à commémorer ? Alors que nos sociétés et nos villes en particulier ne voient plus passer de convois funèbres, ces cortèges de cercueils dérangeraient-ils ?

Par une sorte de coutume républicaine, les conditions préalables à remplir pour une ‘panthéonisation’ semblent être : la nationalité française, l’existence de restes et l’accord de la famille, ce dernier critère ayant conduit à ajourner plusieurs projets. Une fois ces préalables remplis, le critère principal de sélection est…l’absence de critère, puisque dès les débuts de l’utilisation du Panthéon a éclaté « l’impossibilité de le reconnaître comme un lieu d’unanimité ou pourraient coexister pacifiquement tous les grands Hommes de la Nation » (Mona Ozouf) : le Panthéon n’est ni Westminster, ni le Saint-Denis de la République. 
Un seul critère émerge toutefois : le temps. Comme le prescrivait la Convention dans la loi du 4-10 avril 1791, les honneurs du Panthéon ne seront décernés qu’après un délai significatif (dix ans), loin de l’émotion immédiate à l’exemple du débat suscité lors du décès de Stéphane Hessel en février dernier : « il faut que la vie d’un citoyen soit éclairée avant d’honorer sa mémoire » prescrivit le législateur conventionnel. La ‘Panthéonisation’ ne doit pas céder aux soubresauts de la société de l'émotion instantanée.


Redonner du sens à ces commémorations républicaines

Pour redonner du sens à ces commémorations républicaines, toute sélection pour être incontestée doit surmonter les deux écueils soulignés par Mona Ozouf en 1984. D’une part, nos sociétés sont devenues plus « incertaines de ce que peuvent être de grands hommes porteurs de grandes leçons ». D’autre part, l’utilisation d’un monument interroge alors que « nul ne peut croire aujourd’hui que la représentation visuelle soit le lieu même de la formation morale et de la manipulation idéologique ». 

D’autant plus que le Panthéon est un réemploi, une église laïcisée, un édifice ballotté entre la République et l’Eglise pendant près d’un siècle. Il porte encore les marques de son affectation première. 
Outre la croix replacée au sommet du dôme en juillet 1873, et même si le mobilier religieux fut enlevé en 1891, le cycle de peintures commandées en 1874 par le marquis de Chennevières mélange l’histoire nationale (Clovis, Charlemagne, « la Patrie, l’abondance, la chaumière et la peste » de Humbert), l’histoire chrétienne (Saint-Denis, Sainte-Geneviève) ou les deux (Saint-Louis, Jeanne d’Arc). Surtout, dans la mosaïque de l’abside réalisée entre 1875 et 1884, si les quatre personnages représentés ont une auréole et que la cinquième (Jeanne d’Arc) n’en porte pas, c’est qu’elle n’a été canonisée qu’en 1920. 
Il faut attendre le XXème siècle pour y introduire des œuvres qui ne se réfèrent plus à l’église catholique : le dyptique de Detaille (« Vers la gloire », 1902-1905), le cénotaphe de Sicard (« La Convention nationale, 1920), le monument en hommage aux artistes « dont le nom s’est perdu » (Landowski, 1913), dont la présence interroge tant il est à rebours de la reconnaissance des hommes illustres, ou enfin celui en hommage aux « héros inconnus morts pour la France » (Bouchard, 1924), qui pose les mêmes interrogations. Après 1945, peu d’éléments sont rajoutés à l’intérieur. Deux statues de Corneille et Rousseau fondues par l’occupant sont remplacées, en pierre, en 1952, et le pendule de Foucault installé en 1995. En 2005-2006, la restauration de l’horloge Wagner en panne depuis 1965 est effectuée par un groupe artistique (?) clandestin (« Untergunther »), symbole de la désaffection de l’Etat pour l’iconographie intérieure de l’édifice. 

Si la République laïque voulait être cohérente avec elle-même, elle déposerait et enlèverait tout ce qui rappelle une religion en particulier. Une grande surface d’accrochage et d’exposition serait ainsi libérée. On pourrait ainsi commander de nouvelles œuvres à des artistes contemporains afin d’illustre la mémoire nationale ou la vie des hommes et femmes illustres qui reposent au Panthéon. 
Associer les Vivants aux Morts, l’Art contemporain à la célébration d’un illustre défunt permettrait de faire entrer le présent dans ce temple du passé afin d’ancrer la mémoire dans un moment plus contemporain. Concrètement, chaque entrée d’un homme ou d’une femme illustre serait accompagnée par la commande, l’exécution et l’installation d’une œuvre confiée à un artiste et rendant hommage à la vie, aux qualités et aux réalisations de la personnalité « panthéonisée ».
Enfin, la croix surmontant le dôme serait remplacée par une nouvelle allégorie de la République, de la Nation ou de la fraternité.


Le Panthéon inscrit dans la cité

Un dernier mot sur l’aménagement urbain dans lequel s’inscrit ce monument. Avec l’obturation des fenêtres par Quatremère de Quincy en 1791, le caractère totalement minéral de la place qui l’entoure et l’existence de grilles, le Panthéon semble vouloir se replier sur lui-même et surtout se couper de son environnement urbain. Le monument est pourtant pleinement inscrit dans son quartier dont il modèle l’identité. A son fronton, David d’Angers n’a-t-il pas représenté des étudiants de l’Ecole Polytechnique ? Dépourvu de tout mobilier à l’exception des chaînes qui forment un triangle sur son devant, il subit sur ses flancs la présence de deux vastes parkings. Malgré son caractère peu hospitalier, comme l’absence de banc par exemple, la place accueille en soirée les beaux jours la jeunesse du Quartier Latin qui se résout à s’asseoir par terre.

« Rendre plus sensible » le Panthéon c’est donc aussi réfléchir à son insertion dans la ville et inviter à la repenser entièrement afin de permettre aux parisiennes et aux parisiens de tout âge de se réapproprier ce vaste espace. Trois lignes directrices pourraient être proposées à la consultation des habitants et à la décision des autorités locales. La végétalisation de la place ne doit pas être un tabou « quand les peupliers frémiront sur la place du Panthéon car le projet d’un jardin pour les grands hommes n’a, malgré le choix de Quatremère, jamais été tout à fait abandonné, alors il faudra arracher Rousseau à la crypte et le confier à leur vivant abri » écrivait Mona Ozouf. L’accessibilité de l’édifice et son ouverture sur son environnement pourrait se matérialiser par l’enlèvement des grilles. Enfin, du mobilier urbain, déposé depuis la rue Soufflot et innervant toute la place, comme des bancs, pourrait contribuer à y recréer de la convivialité.


Que l’Etat ait décidé de très importants travaux –d’un montant de 100 millions d’euros en dix ans- malgré un contexte financier difficile, qui permettront de conduire à bien la plus ample restauration depuis 140 ans, montre à quel point ce monument est important pour la République. Les habitants de notre arrondissement doivent s’en persuader.


                                                                                                                           Bernard Rullier









mercredi 23 septembre 2015

Le Comité Quartier Latin vous invite à la projection du film d’Yves Jeuland « Il est minuit Paris s’éveille » le lundi 28 septembre à 18h










Projection du film d’Yves Jeuland 

« Il est minuit Paris s’éveille » 

Lundi 28 septembre 2015 
Mairie du 6ème arrondissement 
78, rue Bonaparte, 75006 Paris Salle des Fêtes
de 18h à 20h30 




Accueil dès 17heures 30 avec la projection du film d’Yves Jeuland « Il est minuit Paris s’éveille », suivie d’un débat, en présence du réalisateur et d’autres personnalités. 
La séance se tiendra au 2ème étage, dans la grande Salle des Fêtes de la Mairie du 6ème. Comme d’habitude l’entrée sera libre et gratuite selon le nombre de places disponibles. 

Inscription sur  jgranat@free.fr





mardi 22 septembre 2015

Centre Culturel Irlandais - Une exposition collective réunit le travail d’une quinzaine d’artistes irlandais : Et si on s'était trompé ?



Et si on s'était trompé ? 





Cette exposition collective réunit le travail d’une quinzaine d’artistes irlandais, qui tous explorent les impacts de notre société et notre économie globalisée sur l’environnement. Et si, en mesurant le progrès par l’industrialisation, l’expansion et l’accumulation, on s’était trompé ?

Vernissage vendredi 25 sept de 18h30 à 20h
Exposition jusqu'au 4 novembre, 



Emily Robyn Archer, George Bolster, Mark Clare, Alice Clark, Blaise Drummond, Seamus Dunbar, John Gerrard, Andrew Kearney, Susan Leen, Ruth Le Gear, Christine Mackey, Selma Makela, Anna Macleod, Seamus Nolan, Softday (Sean Taylor & Mikael Fernstrom), Brigitta Varadi.

Cette exposition collective réunit le travail d’une quinzaine d’artistes irlandais, qui tous explorent les impacts de notre société et notre économie globalisée sur l’environnement. Et si, en mesurant le progrès par l’industrialisation, l’expansion et l’accumulation, on s’était trompé ? L’eau et la glace de l’Arctique, véritables baromètres des influences néfastes de ce « progrès », sont l’un des fils conducteurs de l’exposition. Seront également mis en exergue ici les liens entre géopolitique, énergie et biodiversité. A travers vidéos, installations, photographies, œuvres sur papier et toile, les artistes permettent d’appréhender les complexités et l’urgence du sujet à la veille de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tient cet automne à Paris. En 2016, cette exposition voyagera en Irlande.
Commissaire de l'exposition : Nora Hickey M'Sichili, directrice du Centre Culturel Irlandais.

Projection et présentation de Raimo S. en partenariat avec l’Institut finlandais durant le vernissage avec Nestori Syrjälä et Antti Majava

« Breakfast talk » le 26 septembre à 11h en présence d’artistes et de La Ruche qui dit Oui ! Réservez ici

Regardez la performance du poète Lemn Sissay “What if we got it wrong?” qui nous interroge sur les mesures du progrès. Et lisez l'essai de Darragh McKeon, spécialement commandé par le CCI pour accompagner l'exposition.

En lien avec cette exposition, le CCI et la Skellig Foundation organisent "Skellig Sessions – 2015” Climate Change: Thinking about Solutions, une soirée de conférences et discussions sur le changement climatique animée par Lara Marlowe, correspondante au journal The Irish Times à Paris. 

Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la Semaine des cultures étrangères du Forum des Instituts Culturels Etrangers à Paris (25 sept-4 oct 15), dont le thème est cette année « Nos environnements ».
Programmation détaillée de la Semaine : www.ficep.info



Centre Culturel Irlandais
5, rue des Irlandais
75005 Paris
01 58 52 10 30





mardi 15 septembre 2015

La Ville de Paris lance aujourd'hui la concertation pour le futur pôle Censier : une longue histoire...



Revenons un peu en arrière…
La question de l’avenir du site Censier figurait à l’ordre du jour du conseil de quartier Jardin des Plantes du 10 mars 2015


Installé sur 25 000 m² depuis les années 60, le bâtiment de Censier vieillissant et considérablement dégradé a vécu. Censier est en effet totalement amianté et même si les fibres sont confinées et ne présentent pas de risques immédiats, le transfert des quelques 18 000 étudiants de l'université et des personnels dans le 12ème sur le site de Picpus est une nécessité. 
Rappelons que le désamiantage des locaux de l'université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 un temps envisagé promettait une facture astronomique (entre 300 et 400 millions d'euros) et laissait entrevoir un problème insurmontable : comment procéder aux travaux en présence des étudiants alors que l'amiante est confinée dans les murs de l'établissement. 
Le choix du transfert des étudiants et des personnels de l'université dans le 12ème sur le site de Picpus est donc bien une question de responsabilité publique assumée et l'actuel bâtiment de Censier sera donc détruit (rappelons ici que les autres implantation de l'université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 disséminées à travers l'arrondissement ne sont pas concernées par ce déménagement, elles seront évidemment préservées et seront même pour certaines améliorées, agrandies et restructurées (Maison de la recherche rue des Irlandais).

Où en sommes-nous du devenir du Site Censier ?
A sa qualité d’élue du 5ème et Adjointe à la Maire de Paris chargée de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Vie étudiante, Madame Lemardeley rappelle en Conseil de quartier le vœu adopté lors de la séance du conseil de Paris du 8 juillet 2014 (l’ensemble des élus du groupe UMP ont voté pour sauf Dominique Tibéri et Madame Stoppa-Lyonnet qui avaient voté contre - Florence Berthout n’était pas en séance) demandant à ce que la modification générale du Plan Local d'Urbanisme de Paris intègre des prescriptions visant au maintien de la vocation enseignement supérieur, recherche, vie étudiante et innovation de la parcelle située au 13 rue Santeuil.
L’avenir de la parcelle a également été évoqué le 22 octobre 2014 en réunion publique dans le cadre de la modification du Plan Local d’Urbanisme de Paris et au dernier conseil de quartier du 2 décembre 2014 : Madame Lemardeley a donc déjà eu l’occasion à plusieurs reprises, en tant qu’Adjointe d’Anne Hidalgo, de rappeler que la vocation universitaire de cette parcelle sera préservée.
Comme annoncé, le lancement d’une étude sur l’avenir de la parcelle est en cours : le marché pour recruter un cabinet pour une « étude de programmation sur la parcelle 13 rue Santeuil-21 rue Censier » a été lancé le mercredi 18 février 2015  pour une remise des offres le lundi 23 mars 2015.

Comment va se passer la concertation ?
Le cabinet d’étude recruté aura donc pour mission de mener une concertation avec l’ensemble des parties prenantes du projet afin d’établir un programme répondant le mieux possible aux besoins et aux attentes des parties prenantes du projet (Ville de Paris, Etat, Région, Partenaires associatifs et Représentants étudiants) et prendre part aux opérations de modification du PLU pour la parcelle (réunions de concertation, conseils de quartier, etc.) :
Le Conseil de Paris de la Jeunesse rendra également un avis sur le projet a priori en septembre 2015.  Les riverains seront donc associés à la concertation dans le cadre de l’étude de programmation et via le conseil de quartier.

Les pistes pour le projet :
Dans le cadre de l’objectif de la Maire de Paris Anne Hidalgo de financer 6 000 logements étudiants d’ici 2020, le projet pour la parcelle Censier aura une forte dimension logements étudiants (qui constitueront a minima selon le cahier des charges pour l’étude de programmation 50% du programme).
Les premiers calculs des services sur la base des surfaces constructibles sur la parcelle évoquent  500 logements étudiants qui pourraient être construits.
Madame Lemardeley rappelle également que la Ville de Paris a confirmé dans le cadre de son Programme d’Investissement de la Mandature (voté en décembre 2014) une enveloppe de 10,5 millions d'euros pour subventionner ce projet qui viendra financer, en plus des crédits prévus pour le logement étudiant, des équipements de vie étudiante
L’Etat a également mis 2 millions d'euros dans le cadre du Contrat de Projet Etat Région 2015-2020.

Madame Lemardeley rappelle en conséquence que le projet a donc un potentiel économique et culturel important pour le quartier Jardin des Plantes, pour le 5ème arrondissement et pour Paris en général.

Un ensemble de décisions qui visent évidement à conforter Paris à sa place de meilleurs ville étudiante au Monde, tou en préservant évidemment prioritairement la santé de nos enfants et des personnels qui fréquentent tous les jours nos universités parisiennes. Grâce aux dispositions prises en responsabilité, gageons que le 5ème arrondissement conservera toute sa place dans ce rayonnement universitaire international.



Marie-Christine Lemardeley, adjointe à la Maire de Paris, lance donc aujourd'hui la concertation pour que le site de Censier (5e) qui sera libéré en 2018, puisse se transformer en un grand pôle dédié à l’enseignement supérieur, à la jeunesse, à la vie étudiante et à l’innovation.


"L’université Sorbonne Nouvelle s’installera sur un nouveau campus, dans le 12e arrondissement, à l’horizon 2018. Elle libérera alors la parcelle qu’elle occupe actuellement à Censier (13 rue Santeuil, 5e), d’une superficie constructible de près de 30.000m². 

« Censier constitue une occasion exceptionnelle de développer un nouveau projet parisien dédié à la vie étudiante, à l’enseignement supérieur, à la jeunesse et à l’innovation», souligne Marie-Christine Lemardeley, adjointe à la Maire de Paris. « C’est dès maintenant qu’il faut construire le Paris de l’avenir : je lance donc aujourd’hui la concertation dans le cadre de l’étude de programmation pour imaginer et dessiner les grandes lignes de ce que pourrait devenir cette parcelle », annonce l’édile. 

Situé au cœur de Paris, à proximité de nombreux autres établissements universitaires et de recherche, le futur Censier « devra répondre aux besoins des étudiants, en particulier en terme de logement, mais aussi aux usages en devenir », poursuit Marie-Christine Lemardeley. 

L’étude de programmation associera étroitement la Ville de Paris, l’Etat, le CROUS et la mairie d’arrondissement. Elle aura pour objectif d’affirmer la vocation de Paris comme ville-campus, tout en revivifiant le quartier Latin, quartier parisien historique du monde étudiant et universitaire. Un premier projet sera présenté à la mi-2016."