mardi 17 mars 2015

Le Président de la République inaugurait mardi 17 mars les labos de physique et chimie du Collège de France, en présence du Nobel de physique Serge Haroche : le budget de la recherche fondamentale "ne bougera pas" promet François Hollande







Le Président de la République François Hollande et le prix Nobel de physique Serge Haroche



C'était au dernier étage de l’établissement prestigieux, pour l'inauguration des labos de physique et chimie, dans l'aile art déco entièrement rénovée par l’architecte Jacques Ferrier : "Sans la science, nos sociétés ne pourraient pas avancer", a répété François Hollande. 

"La troisième vague du programme d'investissement d'avenir sera notamment consacrée à l'international, parce que je veux que nous puissions avoir un fort impact, qu'il y ait des regroupements universitaires".
Le grand emprunt devra ainsi, selon lui, soutenir "la recherche fondamentale dans toutes les disciplines", y compris "les sciences sociales" qui sont nécessaires, a-t-il dit, "pour traiter des questions de climat" et "appréhender les nouvelles menaces" terroristes.

"Je souhaite donc que ce programme des investissements d'avenir puisse être d'abord un programme scientifique", a-t-il insisté, au côté de l'administrateur du Collège de France, le prix Nobel 2012 de physique Serge Haroche.

Le président Hollande a précisé aussi qu'il "demanderait que des discussions s'engagent avec le Commissariat général chargé du programme d'investissements d'avenir pour qu'il y ait des financements d'équipements" des laboratoires de recherche.


Jeudi dernier, François Hollande avait annoncé "une troisième levée" de fonds pour le "grand emprunt" afin de "favoriser l'investissement dans notre pays", lors d'une visite d'entreprise en Isère, sans en préciser le montant. 
Les deux précédentes éditions du Programme d'investissements d'avenir (PIA) avaient été dotées d'un total de 47 milliards d'euros.

Le principe du PIA, financé notamment par un grand emprunt, avait été lancé en 2010 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, puis repris par la gauche. Son idée est de promouvoir "l'excellence" en France, que ce soit en finançant des projets de recherche ou en apportant du capital à des start-up.


PARIS, 17 mars 2015 (d'après AFP)